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    La Mort en direct
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    51 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2018
    Le point fort du film est la résonance actuelle du sujet point de SF dans le style mais un semblant de banalité quotidienne.
    Le thème est choc et fort. Je pensais Truman show le seul en son genre mais ici point de grand spectacle. On s’attache bien davantage à l’humain et à la maladie témoin les longues scènes de confidence entre les héros.
    Il n’empêche que la dénonciation est radicale. Quel détestable perversion de l’homme envers ce besoin de voyeurisme qui atteint ici ses limites.
    Choquant et maîtrisé par l’émotion.
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2024
    Le sujet est bien traité, bien mené à la caméra, Romy et Harvey sont très bons, cependant j'ai trouvé ce film beaucoup trop long pour que je puisse le qualifier de captivant. Beaucoup de longueurs, qui m'ont perdue.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2022
    Un film visionnaire qui dénonce (avant l’heure des télé-réalités) le voyeurisme à la télévision et la course au sensationnel, mais au service d’un scénario bancal et peu captivant, en dépit d'un casting séduisant.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    Nouvelle présentation en Cinéclub à un public âgé. Une partie de celui-ci n'adhère pas au cynisme des médias poussé à l'extrême de filmer la mort: ah si Romy pouvait s'en sortir! La mise en route est un peu longue mais l'intrigue bien présentée. Le traitement des abus de la téléréalité reste prémonitoire et la vision de Tavernier parfaitement lucide. Il manque l'étincelle de génie pour en faire un film inoubliable, comme souvent chez lui. Tavernier a du repenser à celle qu'il a filmé en train d'embrasser son fils David dans ce film. Deux ans plus tard, les deux avaient disparus. Quand la fiction devient réalité... Novembre 2018. // Découverte de ce film de 1980, en compagnie de Max Von Sydow lui-même, qui ne quitte plus le Festival Lumière, Tavernier et Fremaux le suivent à la trace. Il reste avec le public pour revoir sa prestation durant le seul dernier quart d’heure de Death Watch, dans le rôle de l’ancien mari (destiné initialement à Noiret). Suis resté avec l’impression que Tavernier ne tire pas de ses acteurs exceptionnels, le meilleur de ce qu’ils pourraient faire, tout en restant excellents. Reste un scénario qui aujourd'hui n'est plus d'anticipation, glaçant portrait du cynisme des magnats de la téléréalité. La science-fiction de la caméra implantée dans les yeux n’est pas une chimère, juste une question éthique de plus à affronter: on le fait ou pas? Tourné dans une Ecosse aux paysages âpres et chatoyants de couleur, aux friches industrielles chargées d’histoire et aux banlieues laissées à l’abandon, La mort en direct ne fait pas dans le banal. Romy a vraiment accepté de jouer beaucoup de rôles éprouvants, et de face à face avec la mort. Son acceptation d’une fin proche après la révolte initiale , ne peut que rappeler des cas personnels vécus autour de soi. Cinéma vo octobre 2012.
    aldelannoy
    aldelannoy

    38 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2022
    L'un des moins médiocres films de Bertrand Tavernier (qui a fait quelques très bons films dont l'Appât, Que la fête commence ou Coup de torchon). Il y a plusieurs excellentes idées scénaristiques : une caméra greffée en tant qu’œil sur un homme - idée dont les conséquences en terme de cinéma pourraient ouvrir sur une réflexion qui donne le vertige -, une femme va mourir dans un monde dans lequel la mort n'est plus qu'accidentelle - l'idée de ce monde sans mort "naturelle" ni de maladie ouvre un nouvel immense champ de réflexions -, l'ordinateur qui crée quasi tout seul des romans - pourquoi pas plutôt des scénarios de cinéma -, enfin la préfiguration de la télé-réalité et de son indiscrétion est encore une idée des plus intéressantes. Mais le scénariste des Trois jours du condor et de The Interpreter n'a pas aidé à développer ces idées et bien d'autres ne manquant pas d'intérêt qui ne sont que caressées dans ce film. Le résultat donne une histoire faiblarde. Le réalisateur semble surtout s'être plu à filmer Romy Schneider, à l'anglais avec accent français, et Harvey Keitel dans un monde de science-fiction dont le décor est semblable au monde réel, ce qui n'est pas du tout dérangeant.
    albancinedvd63
    albancinedvd63

    16 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Un casting excellent pour l’époque, une idée génial avant gardiste sur un futur réaliste mais le tout est maltraité par une mise en scène mollassonne, des monologues interminables et des longueurs sans fins. Vraiment déçu et dommage.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2021
    Bon, Harvey Keitel ne colle pas au personnage de Roddy! Mais Romy Schneider ètait une grande dame sereine, èpanouie, dont l'enthousiasme et la beautè rayonnaient sous toutes ses formes! Et même sous la direction de Bertrand Tavernier dont on connaît l'influence et qui signe là son cinquième long-mètrage, elle restait identique : sans dècevoir un seul instant, elle continuait à sèduire de la plus belle manière qui soit! Dans le grand boom des superproductions de S.F de la fin des seventies et du dèbut des 80's, Tavernier signe un thriller visionnaire, une rèflexion sur la « tèlè rèalitè » . Un film de S.F dont la vedette est surtout la mort! Dans un Glasgow dèlabrè, voici donc une oeuvre qui dèborde d'informations, d'analyses, d'inventions visuelles, de formes de reprèsentations qui le rend parfois impermèable à la poèsie du hasard! C'est un peu long mais le sujet choisi, grave et primordial, nous interpelle avec passion! il dit le drame des communications difficiles et l'obsession de la mort! Tavernier s'y implique avec un entêtement courageux! Sachons lui rendre justice! On notera la très belle photo du grand Pierre-William Glenn...
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2020
    Premier film tourné en anglais par Bertrand Tavernier avec des stars internationales (Harvey Keitel, Harry Dean Stanton, Max von Sydow et Romy Schneider même si cette dernière pouvait être considérée comme étant française d’adoption), La Mort en direct bénéficie d’un excellent concept qui préfigure la télé-réalité d’aujourd’hui et d’idées géniales spoiler: (la caméra-œil pour citer Dziga Vertov, la volonté d’empoisonner puis de sauver Katherine pour faire de l’audience…)
    . Hélas, le réalisateur applique un traitement lent et bavard dans l’ensemble et choisit de conserver un environnement contemporain rentrant en contradiction avec le principe futuriste du récit et les évolutions scientifiques présentées (presque toutes les maladies mortelles peuvent être guéries ; une fois de plus la caméra-œil…). Ainsi, on peut regretter l’excellente œuvre d’anticipation qu’aurait pu être La Mort en direct et s’ennuyer un peu devant le résultat décevant que nous offre le cinéaste français.
    Max Rss
    Max Rss

    198 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Romy Schneider, Harvey Keitel, Harry Dean Stanton et Max Von Sydow, le tout, devant la caméra de Bertrand Tavernier ! Comment (re)passer à côté de ça ? Alors, cette "Mort en direct" est-elle réellement une anticipation de ce que l'on appelle la télé-réalité ? Quand on voit ce film de nos jours, on est de suite tenté de répondre oui, c'est automatique, étant donné que le phénomène pollue les écrans de télé un peu partout. Mais, à l'époque, en 1979, je pense que personne n'a pu prédire pareille chose. Je crois que rien ne poussait à penser qu'un jour ça existerait. Moi, je pense qu'il s'agit d'un film simplement futuriste comme il s'en faisait à l'époque mais qui, encore une fois, trouve davantage d'écho de nos jours. En revanche, ce qui est certain, c'est que l'on a un questionnement à propos de la Mort et de son inéluctabilité. Bon, Tavernier, on le connaît. On sait quel regard il porte sur ses sujets. On sait que ce regard est très clinique et surtout froid. Et là, on ne déroge pas à la règle. Et, comme pour intensifier cela, on a mis les décors au diapason. Il n'y a qu'à voir la ville de Glasgow : sale, délabrée, grise, tout pour plaire quoi. Et, quand nos deux personnages principaux s'éloignent pour aller respirer l'air de la campagne, on tombe dans un environnement humide et brumeux. C'est vrai qu'il propose la matière suffisante pour faire travailler nos neurones ce film. Mais, il est tout de même assez compliqué de s'y intéresser pleinement. Tavernier a opté pour un rythme lent. Là n'est pas le souci. Le souci est que, à plusieurs reprises, le film comporte des longueurs qui le plombent nettement. Et ça, ajouté au rythme volontairement voulu, c'est un cocktail qui passe mal. Et, à ce titre, les vingt dernières minutes sont vraiment chiantes et n'apportent pas grand chose. Reste ensuite le trio, au sein duquel Dean Stanton est incontestablement le meilleur. Dans tous les cas, il faudra y venir à cette "Mort en direct", mais elle n'est assurément pas le film tout indiqué pour celles et ceux qui souhaiteraient découvrir le travail de Tavernier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 avril 2022
    C'est certainement un film à mettre dans la bibliothèque pour plein de raisons. D'abord, les acteurs, ces monstres du cinéma. Ensuite, l'histoire, le tournage et les décors. Glasgow dans les années 1980 c'est une ville surprenante. L'histoire est basée sur un roman de SF, mais la SF de bonne qualité sans les effets spéciaux. Une caméra est impacté dans l'oeil d'un caméraman qui doit suivre la déchéance et la mort d'une femme. Celle-ci se croit atteinte d'une maladie incurable à une époque où plus personne ne meurt de maladie. Les sentiments, les liens, vont faire passer la curiosité malsaine en une histoire romantique qui se termine mal. C'est les reality show avant l'heure. On a vu que depuis, la télé va beaucoup plus loin...
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2022
    Une idée de départ excellente, une science-fiction sans effets spéciaux, visionnaire de la future téléréalité, un cadre original, entre les grandes étendues sauvages d’Ecosse et des images saisissantes de Glasgow, le fond et la forme semblaient réunis pour un grand film, à « l’américaine », avec style nerveux et musique prégnante (aux accents parfois Mahlériens). Bertrand Tavernier, très grand spécialiste du cinéma Américain, semble s’être fait plaisir à le tourner, en dirigeant des acteurs de référence et en démontrant une technique certaine, comme dans cet impressionnant plan séquence qui suit la fuite de Katherine. Malheureusement le scénario est négligé, et les comportements des personnages, celui de Katherine en particulier, manquent de crédibilité et de cohérence. Dès lors il est difficile de s’accrocher au film, qui reste un objet distant, laissant de grands regrets lorsque l’on pense à ce qu’il aurait pu être.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2022
    Malgré un scénario à priori intéressant, dans un futur où les ségrégations sociales se sont accentuées et où on vit par télé interposée, et les paysages d’Ecosse ou le port de Glasglow magnifiquement photographiés, ce film que j’ai vu en version anglaise suinte l’ennui et manque de rythme. Ours d’or à Berlin et cinq nominations aux César : quelque chose a du m’échapper !
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2013
    Tavernier l'éclectique abordait avec ce film la SF avec réussite. Fort inspiré, ce drame humain vraiment prenant traite aussi de la télé réalité, c'était il y a 30 ans de la SF, et Tavernier avait déjà compris les dérives de ce style de programmation. Romy Schneider comme d'habitude y est poignante. Un très grand film à redécouvrir.
    Mathieu B.
    Mathieu B.

    30 abonnés 765 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 février 2018
    C’est pas récent, il ne faut donc pas être allergique aux vieux films. Et puis il faut être patient parce que la première heure est longue, mais longue... puis l’histoire démarre vraiment avec la fugue des deux protagonistes et la deuxieme partie du film passe très rapidement et très agréablement.
    naixu
    naixu

    3 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2006
    Une histoire qui pourrait nous laisser indifférents si on considère la déferlante de télé-réalité dont le PAF nous submerge depuis des années.
    Or, le scénario montre du doigt les méfaits de cette "télé-réalité" : voyeurisme, immoralité, duperie, hypocrisie...ça va, j'arrête.
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