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TTNOUGAT
604 abonnés
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4,0
Publiée le 29 décembre 2009
Ce film a terriblement vieilli et c’est une raison suffisante pour ne pas le traiter de chef d’oeuvre.D’autres films de la même année sont restés intacts car ils n’ont pas utilisé la mode du moment pour séduire le public.Ici, tous ces grands comédiens cabotinent et c’est à celui qui en fera le plus.C’est agréable,intelligent et drôle,c’est donc plus une comédie de boulevard qu’un film.Certaines séquences resteront célèbres: le brocanteur perché derrière un reverbère,l’agent qui se fait cracher sur ses chaussures,le curetage des points noirs de l’inspecteur...La mise en scène est interessante par son originalité et sa clarté mais la direction des acteurs laise à désirer,il fallait s’y attendre avec tous ces phénomènes.
Film très surprenant. Très bon jeux d'acteurs, scénarios vraiment très orignal, une fin étonnante mais au combien sympa et surprenante. C'est vrai au fur et à mesure que l'intrigue avance le spectateur se doute de plus en plus de la solution, surtout à la fin. Mais la surprise fonctionne quand même a merveille.
L'Assassin habite au 21 est un très bon film réalisé par un des maîtres du cinéma français : Henri-Georges Clouzot. Naviguant entre le film policier et la comédie avec succès, le film surprend surtout par sa clarté et son efficacité. On sent que Clouzot va à l'essentiel, il n'a besoin que d'une heure et une vingtaine de minutes pour exposer son histoire et ainsi ne jamais faire attendre le spectateur. Pierre Fresnay, Noël Roquevert (un second rôle marquant du cinéma français) et Jean Tissier (que je ne connais que par ce film) jouent tout trois à merveille. L'Assassin habite au 21 prouve qu'a l'époque ou l'excellent Humphrey Bogart déclamait ses répliques de Casablanca, en France on savait aussi faire des excellents films.
Simplement une merveille de film policier que cet Assassin habite au 21. Henri-Georges Clouzot fut certainement l'un des cinéastes les plus élégants que le cinéma français ait connu, son art de la mise en scène s'accorde à merveille à l'intrigue sombre et tortueuse de l'excellent roman policier de Stanislas Andre Steeman. L'image en noir et blanc est d'une beauté sombre prodigieuse et crée une ambiance oppressante propice à l'installation d'une atmosphère de huis clos, ce huis clos qui règne à l'intérieur de la pension où se sont déroulés les meurtres. Malgré une durée un peu courte, ce film bénéficie d'une distribution infaillible, et surtout de l'impeccable Pierre Fresnay, au jeu toujours aussi incomparable. Un chef-d'oeuvre du cinéma policier français.
L'assasin habite au 21 est un bon film d'HG Clouzot , l'intrigue est bien prenante , les répliques spirituelles entre les personnages prêtes à rire vivement . une frustration émane de l'inspecteur Wenz qui croyant arrêté le coupable s'aperçoit que de nouveaux meurtres sont en permanences commis sous le terrible Pseudonyme de Mr Durand .un film à suspens inébranlable .une trois étoile bien mérité. à voir , voila ;voila !.
L'assasin habite au 21 est un trés bon film policier remplis de rebondissements et suspence. Les acteurs jouent bien quoi que le film est un peu bavard par moment.Mais cela n'enlève en rien a la mise en scène soigné,a l'évolution de l'histoire saisisante.Le scénario est bien original pour un policier et ce qu'on pourrait prendre pour un film noir se transforme parfois en comédie avec des dialogues amusants et bien écrit.La fin du film est bien et l'affaire est finalement résolut.En résumé lun des meilleurs films policiers français avec un rythme soutenue.
Scénario est rudement bien ficelé, et suspense maintenu jusqu'au dénouement. Clouzot sait créer une ambiance inquiétante grâce à la lumière du film assez sombre ou en filmant les extérieurs systématiquement de nuit. Et la scène où Pierre Fresnay demande à Pierre Larquey de se déshabiller est grandiose ; en reflétant l'ombre du second sur le mur, on voit rien et en même temps, ça rajoute le petit côté angoissant ! Tout comme les personnages qui finalement ne sont jamais très "lisses"... l'une est une vieille fille, l'autre est peut-être un homme, l'un est un ancien médecin colonial aux idées douteuses et l'autre est prestidigitateur. Et à leurs côtés, il y a l'assassin psychopathe au nom étrangement banal... L'autre bonheur du film est le numéro des acteurs, Suzy Declair et Noël Roquevert en tête. Les dialogues sont aux petits oignons ! Tout est débité d'une façon naturelle par des comédiens hors-classe !! Les situations sont un vrai régal (comme tout le passage du début où toute la hiérarchie se fait engueuler avant d'engueuler à son tour !) Quant au charme et la présence de Pierre Fresnay, ils sont toujours aussi indéniables ! Et un peu comme avec Le Corbeau (dans une moindre mesure), Clouzot fait toujours sa petite référence détournée au présent. Le discours colonialiste du personnage de Noël Roquevert qui prône de tuer en masse et par les gaz certains groupes de personnes sonnait de façon trop vraie et trop actuelle en 1942.
Quel coup de maitre de la part de Clouzot, habillé en pasteur Pierre Fresnay vient dans cette pension de famille pour identifier l'assassin, les dialogues sont brillants, beaucoup d'humour et le suspense est total, Clouzot s'impose avec ce film comme un maitre du film noir.
Second long-métrage pour Henri-Georges Clouzot, après La Terreur des Batignolles (1931) et bien longtemps avant le remarquable Le Salaire de la peur (1953), il réalise un thriller noir et qui a l’originalité d’allier le suspens comme le faisait si bien un certain Hitchcock et « l’humour saignant ». Une mise en scène parfaite dans des décors impeccables, le tout accompagné par des acteurs crédibles, étonnants, drôles et mystérieux. Sans oublier les deux atouts majeurs de cette œuvre, les répliques virulentes, cinglantes, bref sans aucune retenue mais toujours drôles et « légères », et enfin, l’excellente idée de Clouzot, celle de nous montrer les meurtres en caméra subjective, c’est tellement plus appréciable.