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    L'Assassin habite au 21
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    116 critiques spectateurs

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    MoviesGeek
    MoviesGeek

    10 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2011
    Un film policier sympathique qui accuse quand même son âge. Les personnages sont atypiques, mais le dénoument est franchement moyen et peut décevoir le plus grand nombre.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    762 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2010
    L'Assassin habite au 21 est un des chef d'oeuvre de Henry George Clouzot.
    L'histoire est celle d'un commissaire qui déguisé en pasteur, s'installe dans la pension où habite un assassin.
    Voici un adaptation très intéressante du génial roman du même nom de S.A. Steeman.
    La mise en scène du réalisateur du Corbeau est vraiment excellente, aider c'est vrai par des dialogues faisant souvent mouche.
    L'interprétation de ce long métrage s'avère vraiment exceptionnelle, que ce soit Pierre Fresnay dans le rôle du commissaire Wens, Suzy Delair dans celle de Mila-Malou ou encore Jean Tissier dans celui de Lallah Poor, tous sont véritablement excellent.
    Il s'agit vraiment d'un des meilleurs films policiers tourné pendant l'occupation ( 1942 ), et où le suspense s'avère être véritablement au rendez-vous.
    Voilà un film que je conseille donc à tous les fans d'intrigues policières et du roman, vous ne serez vraiment pas déçu, car le scénario et la mise en scène est vraiment à la hauteur de l'attente. Il s'agit véritablement d'une très grande réussite.

    18/20
    dougray
    dougray

    242 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2014
    Pour son premier film, le réalisateur Henri-Georges Clouzot adapte Stanislas-André Steeman, auteur belge (un peu oublié aujourd’hui) dont l'univers n’est pas sans rappeler Agatha Christie. Ce choix n’a, d’ailleurs, rien d’étonnant quand on sait que Clouzot a, également, adapté deux autres romans de Steeman, à savoir "Six hommes morts" (qui donnera "Le dernier des six") et "Légitime défense" (qui donnera "Quai des orfèvres"). Il faut dire que les thèmes chers à Steeman colle parfaitement à l’univers noir du metteur en scène et son (dé)goût pour la nature humaine. Car, dès son premier film, Clouzot donne le ton de son cinéma, tant sur le fond (l’avilissement de l’homme guidé par ses plus bas instincts, les relations de couple comme préoccupation majeure…) que sur la forme (l’influence majeure de l’expressionnisme, les jeux d’ombres et de lumières, le suspens jusqu’à la dernière minute, le soin de caractérisation de chacun des personnages…). Clouzot se montre même ambitieux dans sa mise en scène avec des plans en vue subjective payants et un sens du rythme épatant pour l’époque, qui servent parfaitement l’intrigue. A ce titre, l’enquête s’avère étonnement intéressante (et fait immanquablement penser aux meilleures romans d’Agatha Christie) et, surtout, surprenante dans sa résolution. Le talent de Clouzot permet, cependant, de transcender l’intrigue, en refusant de se cantonner à la seule résolution de l’enquête pour s’intéresser aux suspects de cette pension, dont les rôles ont été confiés à des acteurs, pour la plupart peu connus mais extraordinaires dans leur interprétation. Ainsi, autour d’un Pierre Fresnay impeccable avec son physique passe-partout (ce qui était, également, sa limite et l’a empêché, sans doute, de marquer son époque tel un Gabin, un Jouvet ou même un Blier) et d’une Suzy Delair pleine de fantaisie (mais dont on peut déplorer la volonté du réalisateur de la faire chanter à tout prix), on retrouve une pléiade de seconds rôles magnifiques dont les excellents Pierre Larquey, Noël Roquevert et Jean Tissier, qui campent un trio d’assassins peu scrupuleux tous simplement savoureux. Enfin, Clouzot se permet, dans cette ambiance délicieusement macabre (le mystérieux assassin sans visage qui laisse sa carte de visite sur ses victimes, la psychose l’entourant… tout un programme), de distiller des touches du pure comédie, voire de décalage ahurissant pour l’époque. A ce titre, la scène finale, où le flic fait face, sans jamais rien perdre de son flegme, aux assassins qui se disputent la paternité de leur plan, est une véritable merveille. Que dire de plus sur "L’assassin habite au 21", si ce n’est qu’il ne nous épargne pas quelques ficelles scénaristiques un peu grosses (à commencer par le coup des cartes de visite du fameux Monsieur Durand, retrouvées dans une commode) ? C’est tout de même bien peu pour empêcher le film d’être un petit bijou comme on n’en fait plus… et qui mériterait d’être redécouvert.
    Philippe C
    Philippe C

    100 abonnés 1 056 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Ce film est un petit bijou qui a très bien vieilli. Certes la voix aigüe de Suzy Delair, n'est plus de saison, mais le jeu des acteurs ( superbe PIerre Fresnay !) est excellent, les dialogues superbement ciselés et les scènes dans la pension de famille forment une galerie de portraits truculents. L'intrigue, assez légère et la fin (un peu tirée par les cheveux qund même) ne sont que des prétextes (on est très loin de ce que Clouzot fera en termes de suspens avec les diaboliques). Beaucoup de finesse et beaucoup d'humour.
    Orno13
    Orno13

    14 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2023
    Le meilleur de clouzot pour moi
    Fresnay égal à lui-même un très grand acteur et que dire de suzanne delair son épouse dans le film dont son rôle donne un ton comique à un film pourtant bien noir
    A voir absolument
    Matis H.
    Matis H.

    24 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    "L'Assassin habite au 21" sous ses airs de film policier classique, gagne en profondeur par le traitement que lui accorde Clouzot.

    Le cinéaste structure le long-métrage autour des faux-semblants; narratifs, aucun personnage n'est réellement ce qu'il semble être; visuels, par la présence de la magie, des pantins sans visages; formels, comme ce plan en apparence anodin qui se mue en une vue subjective glaçante. Tout cela, couplé à la fluidité du montage, nourrit un suspens efficace qui joue sur l'incertitude et l'implication du spectateur.

    De plus, Clouzot met en scène ce microcosme en deux axes distincts, qui préfigure du génie de "Quai des Orfèvres", à la fois collectif dysfonctionnel et individualités mornes (l'écrivaine qui ne parvient pas à vendre ses manuscrits, le boxeur plongé dans l'obscurité, l'ancien soldat névrosé etc). Les choix de cadres deviennent alors autant de barrières entre les habitants de cette pension, là où le montage alterné rend compte de la naissance d'une psychose collective.

    On peut alors regretter les nombreuses digressions, notamment autour du couple Wens/Mila, qui basculent dans un humour plus poussif, mais qui délaissent surtout les horizons thématiques et formels de l'enquête. De la même façon que le dernier tiers du film finit par répondre à un dispositif d'accusations successives lassant car trop mécanique, la mise ne scène s'étiole au profit de gros plans peu stimulants, et ce jusqu'à une conclusion expéditive.

    Il est clair que "L'Assassin habite au 21" est une œuvre mineure de Clouzot, inégale dans sa construction et ses intentions, mais qui suscite un plaisir sincère, grâce à un montage limpide et les obsessions de son auteur.
    Truman.
    Truman.

    232 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2014
    Premier long métrage d'Henri-Georges Clouzot et premier coup de maitre . L'assassin habite au 21 est une enquête simple sur un tueur en série qui se nomme "Monsieur Durand" . Il signe ses meurtres avec une petite carte de visite .
    Puis un jour c'est le meurtre de trop il faut impérativement l'attraper ! Le commissaire Wens est alors sur le coup pour trouver le meurtrier et ceci grâce a une indication comme quoi il habiterait dans une pension au 21 .

    De cette idée très simple le film nous amène dans une excellente intrigue, une intrigue bien menée de bout en bout, prenante, et aussi surprenante .
    Le récit baigne alors dans un brin d'humour histoire d'alléger le tout, un humour qui fait mouche et offre des dialogues finement ciselés .

    Les acteurs sont bons, la caméra est bonne bien qu'il n'y ai pas de plans incroyable ou un noir et blanc magnifique c'est bon mais pas exceptionnel de ce coté ci .
    Autre réussite dans ce film c'est sa durée, 1h20, c'est court et c'est aussi bien rythmé, pas le temps de s'ennuyer dans cette enquête .

    L'assassin habite au 21 est un excellent film policier avec une touche humoristique qui ne devient jamais lourde, un classique du cinéma Français .
    Estonius
    Estonius

    3 433 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Cet excellent film est victime d'un malentendu. On a tendance à le voir comme un film noir (voir par ex. les conneries sur la page wikipédia) alors qu'il s'agit à l'évidence d'une comédie policière. La réalisation est dynamique, les personnages sont bien campés, la distribution étant dominée par une Suzy Delair complètement déjantée dans son rôle de Mila Malou et par Jean Tissier toujours impeccable. Le ton est léger, les répliques souvent assassines et la musique de Maurice Yvain très efficace. Si l'intrigue policière est astucieuse (quoique un peu décevante comme souvent dans les polars à énigmes), il est juste dommage que le final soit lourd et : A noter pour l'anecdote que Fresnay joue le rôle du commissaire Wiens, mais c'est une abréviation, sur sa porte est indiqué "Wenceslas Vorobietchik" !
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    55 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2014
    Pour son 1er long-métrage, H-G Clouzot qui est identifié comme un metteur en scène à l'univers sombre, parvient à restituer parfaitement l'humour noir du roman policier du belge S-A Steeman, dont est adapté très librement "L'assassin habite au 21".
    A l'arrivée on obtient une comédie policière formidable de modernité (1942), porté par le flegme de Pierre Fresnay, la gouaille de Suzy Delair, et la partition sans fausse note de toutes les "gueules" du cinéma de l'époque dans des seconds rôles épatants.
    Pour ne rien gâcher, l'intrigue policière est bien menée, avec un dénouement original.
    Un vrai classique du cinéma français en noir& blanc.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    "L'assassin habite au 21" fait partie des premiers longs-métrages d'Henri-Georges Clouzot. Parfaitement maîtrisé, il est un excellent polar français teinté d'humour avec une très bonne intrigue policière et une mise en scène soignée. Les acteurs principaux, Pierre Fresnay et Suzy Delair, sont formidables. Jusqu'à la fin, on ne sait pas qui est l'assassin. Un chef-d'oeuvre du cinéma français comme on n'en fait malheureusement plus.
    halou
    halou

    122 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2009
    Avec Clouzot on ne peut être déçu:acteurs, mise en scène et scénario sont parfaits.Chacun de ses films nous invite à (re)découvrir sa filmographie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 août 2010
    Film correct dans l'ensemble surtout pour un film dont c'est l'adaptation d'un livre de Steeman.
    rogertg2
    rogertg2

    30 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2007
    Un très bon film policier qui maintient le suspense jusqu'à la fin des plus étonnantes. Tous les acteurs sont formidables en particulier Suzy Delair.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2013
    Le film référence. Pourtant en Noir et Blanc pourtant avec aucuns effets spéciaux on admirera le scénario les acteurs (dont Pierre Fresnay). A voir absolument!
    Redzing
    Redzing

    1 139 abonnés 4 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Pour son premier long-métrage, Henri-Georges Clouzot propose un film policier qui deviendra une référence dans le genre. Un serial killer rode dans les rues de Paris, en laissant une carte de visite sur les corps des victimes. Le commissaire Wens apprend que le tueur réside dans une pension de famille. Lequel des pensionné est l'assassin ?
    J'avais deviné le twist final facilement en lisant ce pitch. Il faut dire que maintenant, plus de 80 ans de films policiers en tous genres et toutes combines nous séparent de "L'assassin habite au 21". Mais ça n'a rien enlevé au plaisir que j'y ai pris.
    Clouzot s'appuie beaucoup sur ses comédiens en forme, et ses répliques saillantes, dont quelques-unes mémorables. Livrant ainsi un polar globalement sombre et violent, mais avec de nombreux intermèdes humoristiques très réussis.
    Mais surtout, il découpe son scénario et sa mise en scène avec intelligence et élégance, aboutissant à un polar finalement très moderne, tant sur le fond que la forme. J'ai décelé quelques répliques qui semblent faire référence à l'Occupation en cours à l'époque (invisible à l'écran). Mais j'ignore si c'est volontaire, ou une surinterprétation de ma part.
    Je note aussi des audaces de réalisation. Telle qu'une chambre vue depuis la serrure. Ou un cours plan filmé en vue subjective, se terminant par un embrochement. Une technique que reprendra Michael Powell dans "Peeping Tom", et qui sera ensuite allègrement utilisée dans divers gialli et slashers.
    Du très bon !
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