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    The Painted Bird
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    3,3
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    7 critiques spectateurs

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    Romain K
    Romain K

    46 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    Les miracles existent, ce film en est la preuve.
    Une œuvre difficile mais magistralement orchestrée.
    Le film peut paraître par moment indigeste avec presque trois heures mais quel jeu d'acteur le petit est totalement incroyable, on se demande pourquoi ce film n'est pas plus distribué et acclamé par la critique. On est entre du tarkovski et requiem pr un massacre. Un film courageux et ambitieux incroyablement dur malsain mais qui laisse des traces indelibiles lors de son visionnage
    FaRem
    FaRem

    8 608 abonnés 9 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2020
    L'horreur ne trouve pas qu'au front... "The Painted Bird" est l'adaptation du célèbre livre controversé de Jerzy Kosinski qui était vu comme une autobiographie par certains et comme un roman de fiction par d'autres. Il faut dire que cette histoire est loin d'être commune et pourtant de terribles histoires sur la persécution des juifs ou sur les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, on en a lu pas mal. Alors que la guerre fait rage, le petit garçon que l'on va suivre pendant près de trois heures est laissé chez sa grand-mère par ses parents qui pensent qu'il sera en sécurité. Lorsque cette dernière décède et que leur maison est réduite en cendres, le petit n'a d'autre choix que de partir pour trouver un autre refuge. C'est alors le début d'un long et terrible périple ponctué par de malheureuses rencontres qui ne font que repousser les limites de l'horreur à chaque fois. Sur son chemin : une sorte de sorcière, des sadiques, des malades mentaux et des pervers. Tous les déchets de l'humanité en somme. Le garçon va avoir la «chance» et la «malchance» de n'être qu'un petit garçon. La chance, toujours entre guillemets, car c'est ce qui lui permet de ne pas être directement tué comme tant d'autres sur sa route, mais aussi la malchance, car c'est son âge et sa taille qui font qu'il est exploité par tous ceux qu'il croise. Le nom de ses bourreaux ou de ses propriétaires ouvre tous les chapitres que comporte ce film. Si le garçon est le personnage central, il passe au second plan lors de chaque nouvelle rencontre. Ce sont ces gens, qui avec leurs actes ou pensées sordides qui deviennent le temps d'un instant, le personnage fort du film. Le garçon s'efface, car il ne sait pas vraiment ce qui lui arrive et se contente de subir la plupart du temps et surtout de survivre du mieux qu'il peut. "The Painted Bird" est sans surprise un film très sombre et très dur. Il est vraiment violent dans ce qu'il montre ou suggère, mais il est surtout cruel. La violence graphique ne me choque plus vraiment dans le cinéma, mais c'est surtout la cruauté et la perversion des gens qui marquent. Il n'y a pas une once de bienveillance dans tout le film. On dirait un condensé de ce que l'on peut trouver de pire sur Terre. Si la guerre sert de toile de fond, Václav Marhoul montre toutes les horreurs que les Hommes peuvent faire. On finit par ne plus faire de différence entre les quelques scènes de guerre que l'on nous montre et les actes de cruauté des civils... Le visionnage n'est pas une promenade de santé, mais il n'y a rien non plus d'insoutenable. Le film est bien, malgré une dernière heure beaucoup plus faible (ou alors je me suis fait à toutes ces horreurs) qui m'a fait baisser ma note, mais je m'attendais à une expérience bouleversante à la "Requiem pour un massacre".
    Sandra S
    Sandra S

    19 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Si peu distribué ce film est une œuvre poignante. Froide. C est la guerre dans l'est de l'Europe. La campagne . Les gens sont superstitieux, brutaux et même violents. Un gamin va en faire les frais. Au gré de ses rencontres, il va descendre en enfer petit à petit. Bizarrement ce ne sont pas les soldats allemands les pires. Non. Les pires ce sont ces paysans analphabètes, ...les russes aussi.. il est épargné par un curé et par deux SS fatigués sûrement..
    Film en noir et blanc pour ajouter encore plus de crédibilité au jeu. Les acteurs sont incroyables.
    Ces longues scènes de silence pèse sur le spectateur comme une pierre.
    On ne nous épargne rien. Dès la première scène..
    C est la guerre.
    Sans détour.
    Sans ménagement.
    Je le déconseille aux idéalistes.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2023
    Adapté d’un livre réputé inadaptable de l’auteur américain Jerzy Kosinsky, ‘The painted bird’ suit pendant plus de deux heures trente, l’odyssée, ou plutôt le calvaire d’un jeune garçon au coeur des ténèbres de la Seconde guerre mondiale. Avec son noir et blanc esthétisant, sa lenteur, son extrême économie de dialogues, l’attention qu’il porte aux détails allégoriques les plus obscurs, on ressent avec force l’extrême prétention du cinéaste, qui est en train de filmer son chef d’oeuvre et qui tient à ce que tout le monde le sache. Cette vanité ne poserait aucun problème si ‘The painted bird’ était effectivement un chef d’oeuvre à l’arrivée mais, en plaçant sa démarche sous le signe de l’horreur et du nihilisme, Václav Marhoul se laisse emporter par son élan et franchit un palier, celui qui sépare la volonté de montrer l’horreur frontalement et sans hypocrisie de la complaisance pure et simple à des fins de provocation. D’une extrémité à l’autre, le film s’apparente à un long catalogue d’avanies et de cruautés qui semble donner corps aux pires fantasmes qu’on peut nourrir sur le monde slave : sans autres explications que l’arriération sociale et culturelle, l’enfant sera humilié, battu, affamé, torturé, abusé sexuellement par des hommes comme par des femmes. Il sera vendu et attaché comme un animal, assistera à des suicides et à des viols collectifs, échappera à la mort de la main de soldats allemands ou de partisans soviétiques, volera, mentira, attirera ses tourmenteurs dans des pièges mortels. Pour peu que vous soyez du genre à ressentir dans votre chair le contenu des films, vous vous sentirez immanquablement souillé et désespéré au sortir de la séance, écoeuré par ce tableau uniformément noir de l’humanité. Il est difficile de croire qu’il ne s’agissait pas de l’objectif exclusif poursuivi par le réalisateur, celui de faire parler d’un film autrement voué à un certain anonymat, car un tel jusqu’au-boutisme, inédit et inégalé dans sa noirceur définitive, peut-être bien depuis aussi loin que ‘Les 120 jours de Sodome’ de Pasolini, fait taire toute empathie pour le moindre des protagonistes du film..
    Francois Descols
    Francois Descols

    9 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2023
    Excellent film très, trop réaliste sur les horreurs infinies de la guerre sans guère de ciel bleu.
    Cependant, le noir et blanc est sublime avec des cadrages qui rappellent Akira Kurosawa dans Dersou Ouzala .
    Les acteurs sont tous excellents avec un enfant qui joue le rôle principal avec toute la gravité de ce qu'il subit : antisémitisme hystérique, pédophilie, acte sadique...
    La mise en scène reprend les chapitres du livre comme découpage.
    La fin est très poignante avec ses retrouvailles ratées mais avec ENFIN une lueur d'espoir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 septembre 2020
    A déconseillé vraiment un vrai navet sans compter que dans le film 2 animaux sont tué pour de vrai dans de sale condition donc à moins d'être un psychopathe ou un sadique éviter de perdre votre temps
    Climax
    Climax

    5 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2024
    un film insupportable par son enchaînement de scènes cruelles et violentes, on finit par oublier l'image soignée pour ne voir que le sadisme du réalisateur s'acharnant a montrer le pire de l'être humain. on n'espère qu'une seule chose : que ça se termine. Une fois passé la séquence avec les yeux, on peut considérer ce film comme un exercice de banalisation de la violence car on finit par être indifférent à la souffrance de l'autre. Derrière ses allures de film beau et profond, il n'y a rien d'autre dans ce film que de la déshumanisation.
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