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Hotinhere
562 abonnés
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3,5
Publiée le 26 mars 2022
Un conte de résistance urbaine à la fois vibrant, plein de charme et d’inventivité, et visuellement sublime, qui porte un regard différent sur les cités. 3,75
Fable moderne et visuelle onirique, poétique, touchante et créative qui porte un regard bouleversant sur la cité, sur ses habitants. Qualité d'écriture, de réalisation et de rythme hallucinante. Énorme final.
on est captivé par la simplicité des images qui sont en fait très sophistiqué quand on se penche bien sur les plans. le reve d'un enfant vs la vie , c'est un combat vu et revu mais ici l'univerz s'interpose comme un lien ou un projet de vie et de quartier, et on peut facilement se mettre à rever avec lui. Elle joue et donne envie de la voir plus a l'écran. un petit bijoux. alors si tu aimes bien les reconstitutions de l'espace et le l'ile de France, ce film est fait pour toi.
Gagarine, malgré des images et une bo planante, le film peine à décoller. Contrairement à la terre, les protagonistes sont plats. On ne sait pas où veut aller le film et malheureusement ne nous embarque pas. Bref, chiant comme la pluie.
Un film vraiment atypique. Gagarine est un film qui veut mettre de la magie dans un environnement social compliqué. Une cité et des vies promises à la destruction et une volonté de s’élever par rapport à ce qui parait déjà écrit. La musique discrète mais aérienne souligne le propos à merveille. Poétique et magique il peut passer pour utopique, mais il se dégage de ce film une simplicité et une sincérité qui font plaisir à voir.
Le premier long-métrage des jeunes réalisateurs Fanny Liatard et Jérémy Trouilh alterne le bon et le moyen. En ancrant l’histoire à Ivry-sur-Seine dans la cité Gagarine destinée à être démolie, les auteurs du film apportent un regard innovant sur l’univers des banlieues où la violence habituelle laisse place à l’entraide et le respect entre les habitants. La très belle photographie apporte également un éclat rayonnant à ces barres d’immeubles pourtant austères. De ce point de vue, le récit reste une réussite. Là, où l’on peut éprouver quelques difficultés c’est le caractère fantasmé du scénario avec un délire onirique confus que les acteurs ne parviennent pas à transcender (exception faite de Lyna Khoudri). Les émotions demeurent convenues et sans relief. Bref, une œuvre originale mais dont la mise sur orbite est quelque peu laborieuse.
C’est un autre regard sur la banlieue que celui qu’on a l’habitude de voir que ‘Gagarine’ a à proposer,, un regard qui ne fait pas l’impasse sur les difficultés des cités françaises, la promiscuité et le dénuement qui y règnent mais préfère emprunter la voie d’une utopie qui célèbre le fragile vivre-ensemble qu’elles avaient pour objectif (théorique) de développer à l’origine et qu’elles parviennent encore parfois à incarner…et aussi le constat que ces lieux périphériques et plus ou moins ignorés par le pouvoir (à l’exception de sa branche policière) sont, pour leurs habitants, ce qui se rapproche le plus d’un foyer et de “racines”. Le film a été tourné dans la véritable cité Gagarine à Ivry-sur-Seine, avant sa destruction en 2019 qui constitue d’ailleurs l’objet central du film, et mélange acteurs confirmés et figurants locaux…mais il s’agit de son seul point d’ancrage avec la réalité car à ce niveau aussi, ‘Gagarine’ choisit la voie de la poésie et du réenchantement du quotidien pour asseoir son propos, avec ce jeune homme prénommé Youri, comme le cosmonaute qui inaugura l’endroit en 1963, qui se démène pour sauver sa cité de sa destruction programmée. Lorsqu’il se rend compte qu’il n’y parviendra pas, alors que les résidents déménagent les uns après les autres, il décide de rester caché sur place, son appartement devenant, métaphoriquement et au sens propre, la capsule de survie d’un cosmonaute à la dérive dans l’espace. Le jeu de miroirs entre la réalité de l’environnement et la vision fantasmée d’une mission spatiale est permanent et plutôt inspiré, tandis que les à-côtés (par exemple, la relation entre Youri et la jeune rom du campement voisin) s’insèrent harmonieusement dans la vision des réalisateurs. ‘Gagarine’, galop d’essai pour Fanny Liatard et Jérémy Trouiilh (qui devaient au départ réaliser un simple documentaire sur l’endroit) possède la spontanéité des premières fois sans trop souffrir de leurs maladresses et de leurs hésitations, et le plus beau compliment qu’on puisse lui faire, c’est qu’il y a du Michel Gondry - en bonne forme, en plus ! - dans la capacité de ces deux jeunes cinéastes à faire naître une certaine forme de magie au détour d’un bricolage inspiré.
Youri, 16 ans, passionné d'astronomie, est né et a grandi à Ivry dans la cité éponyme, vouée maintenant à la destruction pour insalubrité. Avec son amie, il tente désespérément de la sauver. Carte postale pittoresque certes mais mâtinée de facilités et de lieux communs.L' utopie s'oppose bravement aux solides réalités sociales: un sujet pertinent abîmé par un travail insuffisant sur l'épaisseur et le supplément d'âme.
Hormis l'introduction, (voir l'outro), ce film n'apporte rien à l'histoire de ce quartier disparu. Histoire bizarre, voir perchée, peu de plan sur les bâtiments de l'époque bâtis n'importe comment, c'est pourtant le titre. Concernant le petite romanichel, le réalisateur aurait pu recruté derrière la A.10 de Wissous, casting en or la bas, ça aurait fait plus réaliste. Mwouais, pas convaincu. ----Février 2022----
Comment parler de la banlieue et de sa misère sociale pour aller vers un film poétique ? Et bien les réalisateurs de Gagarine ont la réponse. Le film m’a vraiment séduit visuellement. L’architecture très graphique des bâtiments est habilement magnifiée par la mise en scène. Le résultat est un mélange doux et intelligent d’une réalité sociale âpre et d’un rêve poétique de l’espace faisant écho au nom de cette cité emprunté au célèbre astronaute.
Sans jamais tomber dans quelque cliché que ce soit, le film nous comte une histoire bercé d'illusion et de fantaisie, de fiction et de sentiments profond. Le thème de la banlieue est abordé de manière légère mais ce n'est pas l'intérêt principal de ce film. Personnages attachants, plans d'images souvent hypnotique de part ses cadrages et ses couleurs, on s'émerveille presque devant ce rêve éveillé que traverse un p'tit gars de 16ans rempli d'humanisme et d'idéaux. N'hésitez pas devant l'occasion de vous laisser porter part une tendre histoire mélancolique mais rempli d'espoir malgré tout. Un film à voir puis à gentiment méditer.
Youri (Alséni Bathily) est un adolescent, délaissé par sa mère, qui vit dans la cité Gagarine. Lorsqu’il apprend qu’elle est menacée de démolition, il se met en tête de la sauver. Dès le début, on rentre dans le film un peu comme un cheveu sur la soupe, comme si on le prenait en cours de route. C’est un peu déroutant et plutôt que de se sentir directement dans l’action, on a surtout la sensation de regarder des acteurs jouer des scènes auxquelles ils ne croient qu’à moitié. C’est un des points les plus dérangeants du film : le jeu des acteurs (exception : Lyna Khoudri qui interprète Diana, l’amie de Youri). Le pauvre Youri ne semble pas à sa place, il ne croit pas lui-même à ce qui lui arrive, alors en tant que spectateur, autant dire que c’est encore plus dur d’y croire et de s’attacher à l’histoire et aux personnages. Tout m’a semblé improbable, je veux bien qu’on essaye d’être dans la poésie, mais rien ne colle : les personnages, les relations entre eux, les événements qui leur arrivent, la fin… Et puis, le film mise tout sur l’esthétique, comme s’il n’avait pas assez de choses à dire ou à montrer. Plusieurs séquences font l’effet de clips : une musique qui prend tout l’espace et de belles images des héros qui font des actions sans importance. Bref, vraiment, je n’ai pas du tout accroché.
Youri 16ans rêve d’être astronaute, il a grandi dans la cité gargarine inauguré par le cosmonaute lui-même à l’époque, les bâtiments ont vieillis et sans devenu insalubre, ils vont être détruit, mais youri fait de la résistance car il refuse de quitter gargarine. On a tellement voulu faire un beau film que c’était écrit dessus,la poésie ne surprend pas, j’ai pas accroché.
"Gagarine" de Liatard & Trouilh est une lettre d’amour, tant par sa réalisation que par son écriture. Le personnage de Youri se bat pour un combat déjà perdu d’avance, celui de la destruction de l’endroit où il a grandi. Intelligemment mis en scène, l’espace est un personnage à part entière, tout comme peut l’être la cité. C’est beau, c’est poétique et c’est bien interprété… Bravo.