Quel génie d'avoir choisi de raconter cette histoire avec autant de poésie, et quel poésie... Celle du quotidien, celle du monde magnifié par les yeux d'un rêveur, celle qui fait merveilleux et extraordinaire la moindre chose qui nous entoure. Quelle beauté. Cette citée qui se transforme en vaisseaux spatiale a chaque regard, et dont le moindre son, le moindre recoin devient une évocation de cette vie dans l'espace.
C'était vraiment une expérience complète : un visuel soigné et travaillé, donnant a voir la beauté en tout, un travail du son vibrant et enveloppant, mention spéciale au montage, dans le rythme juste, dans la beauté de l'association des images...
Sans mentir, j'en suis rester sans voix un long moment, vraiment touché parce que je venais de voir, cueilli dès les premières minutes du film. Cueilli parce que très surpris de la façon dont ce sujet à, pour une fois, était traité et de la force qu'il prenait pour la première fois à mes yeux, grâce à cette poésie sincère et touchante.
Alors un grand bravo aux réalisateurs, et à toute l'équipe du film bien sûr... Je ressort rarement aussi touché du cinéma, rarement aussi ému par un film. L'enfant que je suis aime être émerveillé ; j'aime le merveilleux, et je l'aime aussi dans notre monde, dur, amère, car - et vous l'avez montré avec brillot - il se cache partout, dans chaque recoin... Dans le scintillement des Étoiles, mais aussi dans dans une cage d'escalier, dans le murmure qui traverse les conduites d'aérations, dans chaque choses qui nous entoure et que nous ne prenons même plus le temps de regarder, de voir. Et ce soir, émerveillé, je l'ai été plus que de raison, jusque dans mon sein, et comme ca fait du bien...