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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 juin 2021
C'est très arty, souvent des plans assez "publicitaires", cela manque parfois d'émotion dans le jeu. Et Finnegan Oldfield est quand même un peu décevant (toujours les mêmes dialogues?). Bien mais on s'ennuie un peu quand même.
C'est un film inattendu, mélange de réalité et de poésie. Les jeunes acteurs sont mis en valeur, et une attention particulière est portée à l'esthétique, avec de longs plans des murs de la cité, qui sont comme des tableaux qu'on prend le temps de nous montrer.
Gagarine apporte un vent de fraîcheur sur le cinéma de "banlieue". Sa force tient dans son originalité, pourtant quel dommage d'avoir fait un tel choix de casting. Bien que j'apprécie Finnegan Oldfield, son rôle de dealer relève du fantasque, de même que Lyna Khoudra au sein de la communauté Roms. Peut être est-ce ici, la science fiction que voulait apporter Fanny Liatard ?
Ne jamais abandonner ses rêves, même quand ils sont impossibles à atteindre. Eh bien, cette phrase appliquée à la lettre pour ces jeunes de banlieue leur laisse croire, par une simulation des conditions réelles. Un beau film, très bien réalisé.
Un bien joli film poétique et globalement feel good. Il frustre légèrement de ne pas épouser suffisamment son génial concept plus tôt et patauge un peu pendant 45 min.
Une chronique sociale banlieusarde filmée à la sauce SF... Le pari était osé mais ça fonctionne incroyablement bien. L'imaginaire humain parvient à s'enraciner et fleurir même dans les moellons fissurés d'un vieux HLM voué à la démolition. Personne ne voudrait vivre là, mais s'envoler pour une grande aventure spatiale dans cet improbable vaisseau, on signe tout de suite! A voir absolument pour comprendre le déracinement que subissent les habitants de quartiers insalubres relogés "pour leur bien", ou plus simplement pour rêver.
Ce film est une pépite: dès les premières secondes, on est pris par la beauté des images et on se laisse embarquer dans un voyage poétique et rythmé autour de la cité Gagarine. Les personages sont attachants, tout en justesse et retenue. La musique, enfin, accompagne parfaitement l'histoire et nous berce encore un moment après la fin de la projection.
Très belle surprise! Entre béton et poésie, ce film nous fait découvrir les contours de la cité sous un regard inattendu. Les 2 acteurs principaux, que je ne connaissais pas, sont de vraies révélations.
Même avis que Marcel D ! Ah zut, il faut écrire plus de mots. Bon allons-y : déroutant au début, puis on le laisse porter et on regrette quand le générique de fin défile.
POUF, quel ennui, que c'est long ! Pourtant ça démarre plutôt bien mais rapidement le film s'enfonce dans un trip sans intérêt, sans scénario, un beau clip bourré de clichés sur la banlieue (la drogue etc) et financé avec la "prime à la parité" du CNC ( au cas où on aurait voulu croire à la sincérité de la démarche ). Seules les images et les magnifiques trouvailles de Victor Seguin sauvent ce naufrage.
Une manière inventive de filmer une barre de banlieue vouée à la destruction, avec une indéniable poésie, sur fond de premier amour, d'ennui et de violence sociale et familiale.
Il fallait de la malice, un sens de la poésie et une audace délicieuse pour faire rimer la banlieue parisienne avec un monde spatio-temporel totalement décalé. Pari réussi pour cette œuvre qui dénote totalement dans l'immense vide intersidéral de la production française actuelle. Qu'il fait du bien de se laisser prendre dans cette histoire si naïve, si belle, si touchante qui fait des hommes et des femmes de ce film des êtres humains, loin des clichés que l'on claque, que l'on colle et que l'on vend. Loin de toute démonstration et dans une liberté artistique osée, le couple de réalisateur réussie cette prouesse d'une chronique sociale tout en pudeur et en tendresse, sans jugement, ni idéologie, en utilisant l'imagination de son personnage pour rendre toute leur dignité aux habitant-e-s d'une cité, des cités. Une vraie réussite. Merci