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    Antebellum
    Note moyenne
    2,8
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    319 critiques spectateurs

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    Wylan
    Wylan

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    Ah très bon film de rentrée. Au début on se demande ce qui se passe mais avec un peu de patiente on comprend tout. C'est révoltant de voir ce genre de chose en 2020 sachant que des lieux comme ça existent.Film déjà plus compréhensible que US et ça fonctionne bien on s'accroche à notre siège avec le stress et la pression. Mais il serait peut être temps de changer de sujet monsieur le producteur.
    RedArrow
    RedArrow

    1 674 abonnés 1 535 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    En plein Guerre de Sécession, Eden (Janelle Monaé) vit l'enfer de l'esclavage dans une colonie de soldats confédérés particulièrement acharnés pour torturer leurs serviteurs.
    En 2020, son parfait sosie, Veronica, est une célèbre auteure/militante des droits des minorités dans une Amérique contemporaine au racisme évidemment exacerbé par ses représentants les plus conservateurs.

    À l'image des bandes-annonces qui ont cherché à garder savamment le mystère sur ce qui relie ces deux époques à travers l'héroïne incarnée par Janelle Monaé, on n'en dira plus pour ne pas gâcher la surprise car c'est bien sûr là que réside la plus grande qualité de ce "Antebellum" dont le discours évoque forcément l'ombre d'un Jordan Peele (pas un hasard si le film est en grande partie vendu sur l'évocation de son nom).
    L'idée sur laquelle repose ce long-métrage signé par le duo Gerard Bush/Christopher Renz est en effet monstrueusement géniale, peut-être pas si originale dans son concept proprement dit mais brillamment pensée avec un tel contexte. Seulement, le traitement choisi pour la concrétiser va peiner à lui rendre véritablement justice.

    Le passage d'une époque à une autre sans que l'on en connaisse encore la raison est une excellente idée pour déstabiliser le spectateur mais, faute d'un découpage vraiment habile (chaque période s'étale beaucoup trop longuement), ces deux temporalités ne proposent intrinsèquement rien de vraiment de neuf : l'époque esclavagiste se résume à une redite d'un "12 Years a Slave" bas du front et la vie de cette militante médiatique en 2020 partagée entre le bonheur familial, ses sorties entre copines, ses discours louables mais pompeux et le racisme dont est victime une Afro-américaine au quotidien n'engendre rien de follement original ou excitant à l'écran. De fait, malgré ses changements de cadres historiques et les a priori positifs que l'on pouvait avoir au vu de cette proposition somme toute intrigante, "Antebellum" va souffrir de la pauvreté du contenu qu'il a offrir sur ces deux époques jusqu'à nous faire sombrer dans un ennui que l'on n'avait pas vu venir.

    Enfin, pas un ennui total, soyons honnêtes, les points de liaison temporels se font effectivement de plus en plus nombreux sur la durée et vont réussir à maintenir notre intérêt quant à la compréhension de l'énigme en cours. Mais notre quête vers sa résolution ne marchera hélas que sur du très court-terme car, encore une fois, "Antebellum" va se révéler extrêmement maladroit pour disséminer ses indices -tantôt trop démonstratifs, tantôt trop artificiels par leurs procédés de dissimulation à l'image- et, à moins d'avoir les capacités de réflexion d'un soldat confédéré en fin de banquet, tout s'éclaire bien vite sur la grande révélation vers laquelle le film veut gentiment nous emmener.
    Appuyant volontairement le malaise palpable qu'induit une telle solution, "Antebellum" va relever la tête dans sa dernière partie avec une confrontation inévitable (et même nous faire entrevoir le potentiel qu'il n'a jamais vraiment atteint lors d'une chouette ultime séquence) mais le manichéisme presque extrémiste avec lequel il se sera emparé de son idée principale dans son intégralité aura finalement réduit son message pourtant essentiel à ses contours les plus caricaturaux. Cette approche rudimentaire passant en partie à côté de la force de son concept ne sera d'ailleurs pas sans rappeler celle qui gouverne la portée politique inoffensive de n'importe quel opus de la saga "American Nightmare".

    Il est donc fort dommage que "Antebellum" se résume à une idée séduisante perdue dans un film qui tente vainement d'être à sa hauteur. Grâce à une décidément formidable Janelle Monaé et quelques sursauts, le film réussit à obtenir la mention passable mais on ne pourra pas nous ôter de la tête qu'il y avait moyen de faire tellement plus et mieux...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    Très, très déçu par ce film qui promettait beaucoup. Ce film est INCOMPRÉHENSIBLE du début jusqu'à la fin. Contrairement à TENET, même si nous allons le voir plusieurs fois nous ne comprendrons jamais cette longue introduction qui nous gâche le film. Ceci est dommage car les décors et les acteurs sont très bons, mais le fait qu'il y ai des détails inutiles nous pourri le film. Des incohérences également peuvent se faire remarquer, tout comme la description mensongère du film. Film d'épouvante? Vraiment? AUCUNE scène ne m'a terrifié!
    D'ailleurs si vous êtes à Dijon, n'allez pas au cinéma de l'Olympia j'y ai passé un très mauvais film à cause d'une bande d’adolescent qui ne faisait que de crier et de faire les zouaves.
    Bref n'allez pas voir ce navet dans ce cinéma c'est une très mauvais expérience que j'espère ne plus revivre
    Ps: ma note n'est pas influencé par cette bande d'adolescent satanique..
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 270 abonnés 7 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Antebellum (2020) nous replonge en pleine guerre de Sécession, lorsque les états du Nord étaient en guerre avec les états du Sud. On se retrouve au cœur d'une plantation de coton en Louisiane où des esclaves noirs y sont parqués & conditionnés comme des animaux. Le film suit le calvaire de la jeune Eden (tout en découvrant par la même occasion, que son double, Veronica, semble évoluer à notre époque).

    Le hasard du calendrier fait plutôt bien les choses. Entre le mouvement "Black Lives Matter" aux États-Unis et l'immonde représentation (en tant qu'esclave) de la députée Danièle Obono dans le torche-cul qu'est Valeurs Actuelles, le film sort décidément à point nommé. C'est donc dans un climat anxiogène que sort ce film (est-ce d'ailleurs pour cette raison qu'aux États-Unis le film écope d'une sortie en ligne au détriment d'une exploitation en salles ? C'était pourtant les premiers concernés...).

    Toujours est-il que pour un premier long-métrage, le tandem Bush / Renz nous offre là un brillant thriller psychologique qui nous renvoie en pleine face le racisme systémique US où les esclaves y sont réduits au silence par les suprémacistes blancs (à l'image des violences envers les noirs par les forces de l'ordre).

    Une métaphore parfaitement bien vue de la part du tandem de réalisateur, qui parvient à mettre en scène un palpitant thriller horrifique qui, lentement mais sûrement, instaure une ambiance malsaine et prenante, à la frontière entre un épisode de Black Mirror et un film de M. Night Shyamalan.

    Efficace pour un premier film, certes loin d'être parfait, mais qui vient rappeler à quel point l'héritage de l'Amérique est lourd de conséquence et qu'il tâche toujours et encore...

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