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Un visiteur
1,5
Publiée le 7 juin 2022
Gentille historiette, un peu bébête, avec des personnages plutôt pâlichons. Bref, on s’ennuie ferme dans un mélo raconté dans un premier degré semble-t-il assumé. Puis, au trois-quart du film, l’intrigue devient très fantasmagorique, sans que le spectateur n’en soit pour autant davantage ému. Ca fleure (pas très) bon le (trop) bon sentiment et ça manque singulièrement de rythme. Et question poésie, cela reste à mille lieues d’Amélie Poulain ! Si y’en avait pou’ l’un, y’en a vraiment pas pour l’autre !
On sort de là en ayant l’impression d’avoir un peu perdu son temps. Peut-être le scénario aurait-il pu tenir la route avec quelques épices en plus, des personnages mieux dessinés, des caractères plus forts, des personnages secondaires moins caricaturaux (le commissaire de police coléreux frise le ridicule) et surtout une intrigue mieux équilibrée et mieux écrite.
Une bande annonce moyenne qui laissait présager une daube digne de Ivanov et bien non. Je ne sais pas trop pourquoi ni comment ce film a réussi à me toucher avec une histoire intéressante et une réalisation assez particulière combinant réel et imaginaire. J’ai aimé mais je ne comprends pas pourquoi
Un film à voir et à regarder avec ses yeux d'enfant. Conte moderne et rafraîchissant aui nous amènent à nous questionner sur les "relations vraies" qui font hélas de plus en plus défaut de nos jours. Coovis Cornillac toujours imperial dans son jeu d'acteur et Alice Pol défitivement bluffante dans son jeu tout en retenu et sensibilité. A voir pour ceux qui veulent s'offrir 1h30 de légèreté et de poésie !
Pierre (Clovis Cornillac), la quarantaine, a toujours vécu loin des désordres du monde, entre ses abeilles et ses hibiscus. Lorsque ses parents disparaissent, c'est tout son univers qui bascule : il découvre qu'il a été adopté et doit apprendre à survivre dans une société moderne qu'il n'a jamais connue. Déterminé à élucider le mystère de ses origines, il croise la route d'Anna (Alice Pol) qui, touchée par la bienveillance de cet homme pas comme les autres, accepte de l'aider. Mais à mesure qu'il progresse dans son enquête, Pierre se décolore comme par enchantement.
Un joli film, sous forme de conte enchanteur, qui mêle à la fois la comédie et le fantastique. Il y a certes quelques longueurs et des incohérences, mais on suit le cheminement de cet homme dans sa quête d'identité avec plaisir et bienveillance. Les acteurs sont particulièrement convaincants et certaines situations prêtent à sourire, notamment quand le héros est confronte à celle qu'il pense être sa mère, interprétée, par Myriam Boyer, qui n'est autre que la propre mère de Clovis Cornillac. La musique est un peu trop présente (un défaut que l'on retrouve dans beaucoup de films actuels). Enfin, on reste un peu sur sa faim, car on ne nous livre pas la réponse à la question principale du film, mais cela peut à chque spectateur d'imaginer l'histoire qu'il souhaite...
Je m'attendais à de la niaisitude et finalement je me suis laissée embarquer par la poésie du film , sans doute grâce aux acteurs qui restent plausibles .
Pathétique et consternant de molesse, de bienveillance nunuche. Rare film où dès les premières minutes on ressent qu'on est pris au piège d'un navet. La torture continue ensuite pendant plus d'une heure trente ... À fuir
Oui, je sais : les références pleuvent sur ce film (Tati, Forrest Gump, Amélie Poulain...un p'tit côté Martin Provost, aussi, pour le vintage). Mais il est quand même original dans son rythme posé ; les personnages prennent le temps d'habiter, de faire exister intérieurement les situations, ce qui donne au film une certaine crédibilité, malgré son caractère fantastique. Acteur sensible et méticuleux, avec un potentiel d'inquiétude et de violence toujours contrôlées, Clovis Cornillac impose une vraie présence interrogative et naïve, souvent décalée. Le scénario inclut quelques bons moments de comédie, mais toujours en demi-teinte, avec ses attachantes figures secondaires - travesti et sa moitié, flic irrascible et mère fantasque - on retrouve avec plaisir Myriam Boyer, immense comédienne dirigée par son fils, dans un feel-good movie non dépourvu de clichés, mais à l'esthétique sépia très soignée. La ville de Lyon s'en trouve magnifiée, tout comme la nature, enchanteresse. Alice Pol en est ici la fleur la plus ravissante.
Ce film est plein d’humanité, de sensibilité, il exprime la modestie de la vraie vie et est le témoin de tous ces gens qui veulent sortir de leur condition pour progresser par le travail et l’intelligence pratique. C’est aussi une vraie leçon de la nature qui n’a nul besoin d’aller chercher ce que l’on nomme aujourd’hui écologie. En bref beaucoup de sentiments, de simplicité et une ode à l’amour À voir et à revoir. Je recommande très fortement.
Un bon film que ce c'est magnifique avec un casting excellent, un scénario original et une réalisation inventive. Myriam Boyer, que j'appelle "Morlaix" depuis Hôtel de la plage, est mise en valeur par son fils. spoiler: Oui, elle avait bien un manteau bleu! . La quête me fait penser à Adieu les cons. Les méandres des services sociaux évoquent Kafka. Qui suis-je si je n'ai ni parents, ni papiers? Le seul bémol : spoiler: le deus ex machina de la transparence du protagoniste, qui permet de faire évader la fille d'Alice Pol.
Un conte, une fable avec des personnages très gentils, surtout parce qu’ils sont libres (enfin pas toujours tant que ça) car en marge de la société et qui se cognent bien entendu aux rigidités de la vie normale et des gens normaux dont un précédent scénario nous révéla en son temps qu’ils n’avaient rien d’exceptionnel (1993). Ce cadre gentillet et rafraîchissant étant ainsi posé, on ne peut que faire le grief d’une incursion dans le fantastique qui n’apporte strictement rien mais embrouille le sujet. Comme s’il y avait un vide à combler pour réaliser une transition dans le scénario et que l’inspiration manquait. Côté ambiance : bucolique, poétique, naïf, touches propres au ton narratif de films qui semblent écrits pour les enfants mais apportent aussi un message aux adultes, à charge pour eux de savoir le décoder.