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François A.
27 abonnés
184 critiques
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3,5
Publiée le 5 juin 2022
C'est un conte philosophique, un peu à la manière du Petit Prince auquel il est d'ailleurs fait référence. C'est l'histoire d'un homme qui n'est pas de ce monde et qui va devenir un ange. Il y a donc une véritable dimension mystique dans ce film. C'est un film familial qui peut convenir à un jeune public. Comme dans tous les contes, certains personnages sont caricaturaux, tel le policier, et il y a quelques longueurs. On a droit, en revanche, à de très belles vues sur Lyon. Bravo à Clovis Cornillac, à sa maman, et à la ravissante Alice Pol !
Un conte social et fantastique, à tout le moins fantaisiste, passablement niais mais aussi plein de candeur et de générosité. La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2022/06/cest-magnifique-de-clovis-cornillac.html
Le film est un jolie moment de cinéma par moment, voir ce mec qui ne connaît rien au monde extérieur tenter de trouver ses origines. Cela donne des moments rigolos, tendre aussi et de jolie moment. Le duo Cornillac et Pol reste sombre mais plutôt efficace où aucun ne surjoue que ce soit le mec qui connaît rien et une paumé de la vie. Perso il aurait peut être pu jouer plus dans la comédie par moment mais cela aurait pu nuire sur le côté "poétique" . On prend ce film avec une certaine légèreté et cela fais pas de mal. J'aurais peut être changé la fin ou en tous cas finir avant mais fallait un happy end donc voilà. NOTE : 7.75/10
Il est présenté en avant-première au festival du film francophone d'Angoulême 2021 Le tournage se déroule à l'été 2019, principalement à Lyon (dont les quartiers de la Confluence et du Vieux Lyon) et sa métropole (Bron, La Mulatière, Sainte-Foy-lès-Lyon, ainsi qu'en studio à Villeurbanne) Des scènes ont aussi été tournées en Haute-Savoie, notamment à Sixt-Fer-à-Cheval la musique est composé par guillaume roussel une histoire qui me permettait de parler de l’identité et d’un personnage-caméléon qui pourrait se fondre dans n’importe quelle communauté de manière totalement instinctive, sans jamais savoir qui il est. Clovis Cornillac a choisi de situer l'intrigue du film à Lyon, sa ville natale, dont l'architecture rappelle l'Italie du nord Pour la musique, Clovis Cornillac a travaillé avec Guillaume Roussel qui s’est formé aux côtés de Hans Zimmer la présence de Myriam Boyer, mère de Clovis Cornillac, avec lequel elle a déjà joué dans Monsieur Papa (2011), Il y a maldonne (1988) et le téléfilm Gris blanc (2005) une bonne comédie qui fait du bien un bon film
Tout simplement comme un conte de fée. Une histoire naïve, désuette. Qui est cet homme hors du temps ? C'est la question de ses origines. Au risque de se perdre ... Un peu à la manière d'un Amélie Poulain au masculin. Un personnage émouvant attachant, jardinier lyrique qui créé un monde à son image, pudique et imaginaire. Le genre de film qu'on a à envie d'aimer malgré quelques maladresse et excès... l'aspect "gentillet "et candide a pu m'agacer par moment. Le genre de film qu'on a envie d'aimer car plein de poésie et de bons sentiments et en ces temps pessimistes ça fait du bien de rêver à l'utopie. Alors c'est vraie à la sortie de la salle presque déçue et puis l'emotion est arrivée voir la nostalgie de cette ambiance. Il y a ainsi des films qui à la première gorgée pourraient paraître un peu fades mais ils gagnent en maturité et reste en bouche ou plutôt reste au cœur. Alors logique je chantonne "C'est magnifique" et ça me donne le sourire .
Il faut prendre ce film comme un conte de fées moderne. Je reconnais que j'ai failli quitter la salle après seulement un quart d'heure, car on se demande "mais qu'est ce qu'il a dans la tronche ce mec" ? Et puis petit à petit àn se laisse prendre à la confrontation de Pierre-le-gentil avec le monde moderne : ses labyrinthes = les services sociaux, son cynisme = le commissaire de police. Bref on finit par se laisser prendre au jeu. Ce film est une bulle d'optimisme un peu comme les folies fermières !
Beaucoup ayant déjà été dit sur ce film dont on peut remercier Clovis Cornillac, je me contenterais de cette appréciation : le réalisateur-acteur dévoile la partie simple et sensible de sa personnalité, il me semble que sont souhait est bien d'apporter un peu de joie et de lumière dans notre monde de brutes !
C’est la troisième réalisation de l’acteur Clovis Cornillac qui comme dans les autres, tient le rôle principal. Après Un peu, beaucoup, aveuglément, il refait équipe avec Tristan Schulmann et Lilou Fogli pour l’écriture du scénario. C'est magnifique ! a fait partie de la Sélection Officielle de l'Alpe d'Huez 2021 et a été présenté au Festival d’Angoulême 2021.
Il y a certains films qui vous perturbent et C'est magnifique ! en fait partie. Ce terme est utilisé dans le sens positif. Alors que l’histoire aurait pu donner un contenu des plus banals, Clovis Cornillac en a décidé autrement. Il va donc prendre ce récit d’un homme cherchant ses parents biologiques, et y incruster des touches de fantastique. Pas-grand-chose, mais suffisamment pour faire basculer.
Ce choix est donc des plus judicieux. Il va ouvrir beaucoup d’interprétation sur le sens profond de C’est magnifique !. Les couleurs que prend Pierre sont véritablement symboliques. Ce n’est pas juste pour faire joli. Le choix esthétique a été fait selon différentes étapes du cinéma avec le sépia ainsi que le noir et blanc. Elles vont permettre d’analyser le personnage et les phases de l’avancée de sa recherche. La construction de Pierre est la grande force de ce film. Il est dans sa bulle jusqu’au jour où il doit aller à Lyon. C’est un peu comme une seconde naissance à laquelle on va assister. Il y a une beauté naturelle à cette ouverture d’un homme si bon.
Bien entendu, le ton va être léger. Ces découvertes vont entraîner des passages insolites. Être dans un nouvel environnement inconnu va provoquer de gros quiproquo. Des situations pourtant banales vont se transformer en véritable sketch. Il n’y a pas que l’humour qui sera travaillé, car la romance y trouve sa place. Un ajout bien pensé, car ça humanise le personnage.
Si celui-ci est génial, c’est grâce à Clovis Cornillac. Forcément, c’est son film, le personnage est donc parfaitement ajusté pour lui. Afin de l’accompagner, Alice Pol n’est pas mauvaise. C'est suffisamment rare pour être souligné. Leur alchimie passe bien à l’écran.
Un bon film que ce c'est magnifique avec un casting excellent, un scénario original et une réalisation inventive. Myriam Boyer, que j'appelle "Morlaix" depuis Hôtel de la plage, est mise en valeur par son fils. spoiler: Oui, elle avait bien un manteau bleu! . La quête me fait penser à Adieu les cons. Les méandres des services sociaux évoquent Kafka. Qui suis-je si je n'ai ni parents, ni papiers? Le seul bémol : spoiler: le deus ex machina de la transparence du protagoniste, qui permet de faire évader la fille d'Alice Pol.
Le film brode autour de l'histoire du plouc déphasé qui débarque dans la grand ville et découvre un autre monde. En 2022. Le film aurait fait un carton dans les années 50... En 2022, un type naïf qui découvre la TV, Nagui, les chèques et les portes automatiques, ça ne prend plus ; mais alors plus du tout. Le scénario enfonce le clou dans le cercueil de l'histoire avec ses gags XXL (un double sur la "femme fontaine", la fausse jaunisse qui devient l'argument illusoirement fantastique du film, lourd à porter et utilisé à l'emporte-pièce) et un terrible manque d'émotions malgré un sujet qui s'y prêtait forcément. L'humanité et la gentillesse sont sans nul doute ce dont à besoin notre monde ; certainement pas de naïveté. Il nous reste une double réflexion sur la parentalité plutôt juste.
Je n’ai pas accroché à cette sorte de conte à la Tati-Jeunet, où le héros, totalement déssocialisé par ses parents adoptifs, décédés accidentellement, doit apprendre la vraie vie tout en recherchant ses vrais parents. J’avais bien apprécié le premier film de Clovis Cornillac, Un peu beaucoup…, mais ici l’ensemble est trop personnel pour intéresser, sans conter que Jacques Tati et Jean Pierre Jeunet sont tout de même des pointures difficilement copiables. Evitable.