AlloCiné
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Le remake d'Amelie Poulain version Lyon. Le très gros problème est que voir ce film dans un état normal de conscience ( sans alcool ni drogue ) ne permet pas de rentrer dans ce récit. Tout sonne faux à l'image des gouttes de rosée en plastiques sur les fleurs de montagne de la première scène du film.
L'histoire est un conte fantastique des temps modernes, façon "passe-muraille" revisité, la première partie du film est bien ancrée dans le réel puis on bascule dans le merveilleux et on devine l'inspiration de son auteur, à base de feuilletons américains, façon "L'homme invisible", l'histoire est gentillette mais demeure peu accrocheuse, trop cliché, il manque quelque-chose pour susciter l'adhésion, c'est dommage, c'est un film pétri de bons sentiments mais qui ne parvient que partiellement à toucher au cœur, malgré son idée originale et la bonne volonté de ses acteurs.
Encore une fois, je suis surpris par une comédie française ; ici un film avec une ambiance très lunaire mais plutôt feel-good. Concrètement, le film est très bien.
Le scénario est très mignon, les protagonistes sont attachants et il n’y a pas trop de séquences qui plongent salement dans le cliché ; bien au contraire, certes l’univers est assez fantaisiste mais réaliste, les personnages agissent intelligemment et ne sont pas si énervant excepté les antagonistes. D’ailleurs les différents personnages sont bien caractérisés et on capte leur personnalité. La conclusion est un peu insatisfaisante et très romancée, j’avais une légère frustration.
Ensuite, la mise en scène est magnifique (comme le titre), avec de beaux plans et des beaux mouvements de caméra ; mouvements qu’on peut revoir en écho à plusieurs moments du film. Sans oublier que la photographie est très belle, les plans sont de réels tableaux. La musique qui accompagne nos protagonistes est onirique et agréable à écouter, ensuite, les changements de couleur sont très intelligents et arrivent à des moments clés du film.
Sans prétention, le film est à découvrir au cinéma ; c’est un très bon divertissement qui donne le sourire à la fin de la séance dans un monde réaliste et protagoniste lunaire.
Le scénario est très mignon, les protagonistes sont attachants et il n’y a pas trop de séquences qui plongent salement dans le cliché ; bien au contraire, certes l’univers est assez fantaisiste mais réaliste, les personnages agissent intelligemment et ne sont pas si énervant excepté les antagonistes. D’ailleurs les différents personnages sont bien caractérisés et on capte leur personnalité. La conclusion est un peu insatisfaisante et très romancée, j’avais une légère frustration.
Ensuite, la mise en scène est magnifique (comme le titre), avec de beaux plans et des beaux mouvements de caméra ; mouvements qu’on peut revoir en écho à plusieurs moments du film. Sans oublier que la photographie est très belle, les plans sont de réels tableaux. La musique qui accompagne nos protagonistes est onirique et agréable à écouter, ensuite, les changements de couleur sont très intelligents et arrivent à des moments clés du film.
Sans prétention, le film est à découvrir au cinéma ; c’est un très bon divertissement qui donne le sourire à la fin de la séance dans un monde réaliste et protagoniste lunaire.
Clovis Cornillac nous a habitué à beaucoup mieux. Aux côtés de la comédienne Alice Pol, il incarne Pierre, quarantenaire qui n’a jamais quitté la maison familiale à la montagne jusqu’à la mort de ses parents. Son retour à la vraie vie est rude et il va faire l’improbable rencontre de Anna. Lui cherche sa vraie famille et son passé, Anne cherche à retrouver l’équilibre de sa vie pour récupérer sa fille. Le film pourrait être touchant et émouvant s’il s’en tenait à cette histoire. Mais en y ajoutant des éléments surnaturels, toute la mécanique du film est brisée. Dommage.
Que c'est gentillet avec une multitude de bonnes intentions! Cette comédie en forme de conte voit Pierre (Clovis Cornillac) perdre ses parents et faire sa valise pour affronter le monde extérieur, en l'occurrence la ville de Lyon. Loin de ses abeille, il découvre les tracas de la vie moderne et fait la connaissance d'Anna (Alice Pol), d'abord intéressée par son héritage puis charmée par sa candeur. Le film regorge de clichés sur la société moderne et dégouline de bons sentiments
spoiler:
(la mère qui veut retrouver la garde de son fils par exemple)
. En somme, je conseillerai ce film à un public familial car il y a un effort au niveau de l'esthétisme qui ravira peut-être les plus jeunes ou les doux rêveurs. Pour les autres, passez votre chemin.
. En somme, je conseillerai ce film à un public familial car il y a un effort au niveau de l'esthétisme qui ravira peut-être les plus jeunes ou les doux rêveurs. Pour les autres, passez votre chemin.
Conte fadasse
Pour son 3ème film en tant que réalisateur Clovis Cornillac a opté pour la comédie fantastique et poétique. Or, je ne suis pas très client du genre et ces 97 minutes plutôt languissantes ne me feront pas changer d’avis. Pierre, la quarantaine, a toujours vécu loin des désordres du monde, entre ses abeilles et ses hibiscus. Lorsque ses parents disparaissent, c’est tout son univers qui bascule : il découvre qu’il a été adopté et doit apprendre à survivre dans une société moderne qu’il n’a jamais connue. Déterminé à élucider le mystère de ses origines, il croise la route d’Anna qui, touchée par la bienveillance de cet homme pas comme les autres, accepte de l’aider. Mais à mesure qu’il progresse dans son enquête, Pierre se décolore comme par enchantement. Ça se voudrait charmant mais hélas ça n’est que mièvre et surtout très mou du genou. Dommage, pour notre acteur/réalisateur plein de bonne volonté et d’ambition. Mais voilà, les intentions ne suffisent pas.
Après le plutôt réussi, Un peu, beaucoup, aveuglément, qui avait réalisé 532 000 entrées en France, Clovis Cornillac et ses deux coauteurs, Lilou Fogli et Tristan Schulmann, voulaient se trouver sur un nouveau projet. Cette fois l’idée de départ est une histoire qui me permettait de parler de l’identité et d’un personnage-caméléon qui pourrait se fondre dans n’importe quelle communauté de manière totalement instinctive, sans jamais savoir qui il est. Le personnage central de par sa bienveillance et sa simplicité, rend les êtres et les situations meilleurs par sa seule présence. Pourquoi pas, mais le scénario s’essouffle et ne tient donc pas la distance. Pourtant, voir le héros changer de couleur – il passe par le sépia, le noir et blanc, jusqu’à devenir translucide -, était une idée d’une rare poésie. Malheureusement, le montage et l’indigence de certains dialogues condamnent cette « bonne » idée trop vite et on n’exclut pas quelques bâillements chez le spectateur lambda. La comédie a parfois des ailes de plomb et le fantastique poétique avec elle. Dommage, car ça s’annonçait original…
Clovis Cornillac, devant et derrière la caméra, a un jeu trop monocorde pour séduire le public. Alice Pol, dont je pense qu’elle se bonifie de film en film, tire joliment son épingle du jeu. Tout comme la petite Manon Lemoine, Lilou Fogli et Myriam Boyer, - mère de Clovis -, qu’on a toujours plaisir à revoir sur les écrans. Tendresse désarmante, naïveté confondante… d’autres appelleront ça de la poésie… cette parenthèse enchantée tombe un peu à plat. J’aurais tant voulu aimer ce film.
Pour son 3ème film en tant que réalisateur Clovis Cornillac a opté pour la comédie fantastique et poétique. Or, je ne suis pas très client du genre et ces 97 minutes plutôt languissantes ne me feront pas changer d’avis. Pierre, la quarantaine, a toujours vécu loin des désordres du monde, entre ses abeilles et ses hibiscus. Lorsque ses parents disparaissent, c’est tout son univers qui bascule : il découvre qu’il a été adopté et doit apprendre à survivre dans une société moderne qu’il n’a jamais connue. Déterminé à élucider le mystère de ses origines, il croise la route d’Anna qui, touchée par la bienveillance de cet homme pas comme les autres, accepte de l’aider. Mais à mesure qu’il progresse dans son enquête, Pierre se décolore comme par enchantement. Ça se voudrait charmant mais hélas ça n’est que mièvre et surtout très mou du genou. Dommage, pour notre acteur/réalisateur plein de bonne volonté et d’ambition. Mais voilà, les intentions ne suffisent pas.
Après le plutôt réussi, Un peu, beaucoup, aveuglément, qui avait réalisé 532 000 entrées en France, Clovis Cornillac et ses deux coauteurs, Lilou Fogli et Tristan Schulmann, voulaient se trouver sur un nouveau projet. Cette fois l’idée de départ est une histoire qui me permettait de parler de l’identité et d’un personnage-caméléon qui pourrait se fondre dans n’importe quelle communauté de manière totalement instinctive, sans jamais savoir qui il est. Le personnage central de par sa bienveillance et sa simplicité, rend les êtres et les situations meilleurs par sa seule présence. Pourquoi pas, mais le scénario s’essouffle et ne tient donc pas la distance. Pourtant, voir le héros changer de couleur – il passe par le sépia, le noir et blanc, jusqu’à devenir translucide -, était une idée d’une rare poésie. Malheureusement, le montage et l’indigence de certains dialogues condamnent cette « bonne » idée trop vite et on n’exclut pas quelques bâillements chez le spectateur lambda. La comédie a parfois des ailes de plomb et le fantastique poétique avec elle. Dommage, car ça s’annonçait original…
Clovis Cornillac, devant et derrière la caméra, a un jeu trop monocorde pour séduire le public. Alice Pol, dont je pense qu’elle se bonifie de film en film, tire joliment son épingle du jeu. Tout comme la petite Manon Lemoine, Lilou Fogli et Myriam Boyer, - mère de Clovis -, qu’on a toujours plaisir à revoir sur les écrans. Tendresse désarmante, naïveté confondante… d’autres appelleront ça de la poésie… cette parenthèse enchantée tombe un peu à plat. J’aurais tant voulu aimer ce film.
le film correspondait à mes horaires et même si j'avais quelques apriori je me suis dit pourquoi pas c'est frais léger pas ennuyeux ça permet de rêver les acteurs s'en sortent plutôt pas mal donc contente de mon choix je recommande
Scénario sans aucune valeur, début du film trop triste et ennuyeux
La deuxième partie était plus dynamique mais on ne sait pas comment le prisonnier Clovis Cornillac a pu sortir de la gendarmerie
La deuxième partie était plus dynamique mais on ne sait pas comment le prisonnier Clovis Cornillac a pu sortir de la gendarmerie
Ce n'est pas magnifique, c'est nul ! Scénario invraisemblable, sans intérêt et sans imagination. Certains trouve cela poétique...Moi, je n'ai pas tenu jusqu'à la fin : j'ai quitté la salle, où nous étions 2...
Si le titre peut paraître un peu vantard, ce film tout en fraicheur mérite quelques étoiles pour celles qu’il nous met dans les yeux. Il surprend par son goût d’Amélie Poulain et ravit par sa morale : pour exister il faut aimer et être aimé. Ne boudons pas notre plaisir et saluons Clovis Cornillac qui sait prendre des risques comme réalisateur dans un domaine périlleux où attirer le public nécessite une recette parfaitement réussie.
Quel dommage de dépenser autant d'énergie et d'argent pour un tel résultat..
Des stéréotypes sur les montagnards,les citadins,la police,la religion,les femmes seules,les travestis,...
Des incohérences dans le scénario du début à la fin ..
Des effets spéciaux inutiles..
Très décevant !
Des stéréotypes sur les montagnards,les citadins,la police,la religion,les femmes seules,les travestis,...
Des incohérences dans le scénario du début à la fin ..
Des effets spéciaux inutiles..
Très décevant !
C'est la version cinématographique de la fable "le rat de ville et le rat des champs". La rencontre de 2 paumés, Anna, mère célibataire, au chômage et Pierre, enfant adopté par des campagnards qui l'ont élevé comme au19 ème siècle. Autant vous dire qu'ils ont beaucoup à apporter l'un à l'autre. Mais le message du film est que la nature est bien plus enrichissante et épanouissante que la technologie moderne. Pierre amène donc Anna à découvrir les magnifiscences de l'apiculture et de l'herboristerie.
"C'est magnifique!"
"C'est magnifique!"
Un film "Feelgood" qui voudrait évoluer dans un monde entre Jeunet et Tati, on aurait plutôt envie d'aimer.
Mais même emprunt d'une certaine naïveté, de seconds rôles improbables mais avec du potentiel, C'est Magnifique est hélas bien trop long, trop plat pour emporter le morceau.
On regarde sans grand déplaisir mais on n'est trop rarement convaincu par un scénario finalement sans surprise.
Ceci dit, oser ce type de film en France est bien trop rare aujourd'hui pour ne pas au moins en souligner l'essai.
Et c'est un joli hommage à Lyon, la ville du cinéma.
Mais même emprunt d'une certaine naïveté, de seconds rôles improbables mais avec du potentiel, C'est Magnifique est hélas bien trop long, trop plat pour emporter le morceau.
On regarde sans grand déplaisir mais on n'est trop rarement convaincu par un scénario finalement sans surprise.
Ceci dit, oser ce type de film en France est bien trop rare aujourd'hui pour ne pas au moins en souligner l'essai.
Et c'est un joli hommage à Lyon, la ville du cinéma.
Il est trop mignon ce Clovis tout jeunot, tout candide, tout simplet!
Et son film a les mêmes atouts : gentillet, belle photographie, bons sentiments, BO rafraichissante.
Il découvre la TV, les boulangeries, l'argent, les travelos et les ruelles de LYON.
Le genre "fantastique" n'apparait qu'à partir de l'évasion magique en garde à vue. Cela devient alors un peu nunuche et enfantin. Et que dire de sa réapparition inexplicable et inexpliquée!
Et son film a les mêmes atouts : gentillet, belle photographie, bons sentiments, BO rafraichissante.
Il découvre la TV, les boulangeries, l'argent, les travelos et les ruelles de LYON.
Le genre "fantastique" n'apparait qu'à partir de l'évasion magique en garde à vue. Cela devient alors un peu nunuche et enfantin. Et que dire de sa réapparition inexplicable et inexpliquée!
J'étais a son avant-première , pour l'entendre présenter son nouveau film . C'est vraiment très plaisant avec humour , émotion et un grand zeste de tendresse .Bravo Mr Cornillac pour votre film très bien réalisé .
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