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    The Last Shift
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    4 critiques spectateurs

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    cherokay Toto
    cherokay Toto

    2 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2023
    Le genre de film qu'on aimerait aimer. Vraiment. Parce que l'ambiance d'un fast-food minable dans un bled minable où sont englués des personnages plus ou moins minables, bien que déjà vu, ça a toujours son charme.
    D'autant que les quelques acteurs sont bons, surtout Richard Jenkins, qui a cette fois-ci un second rôle (encore !) de premier plan si l'on peut dire. . Et malgré la fadeur (voulue) de son personnage de petit blanc aux horizons très étroits, est assez attachant pour nous intéresser à son sort plutôt désespérant. Jevon (Shane PaulMcGhie), le jeune noir en période de probation, est lui aussi très crédible avec ses faux airs de Will Smith jeune.
    Mais ne fait pas Bagdad café qui veut. L'histoire progresse peu, les "grands sujets" abordés-le privilège blanc, le racisme, les choix de vie-s'engluent eux aussi dans les relents de steaks et d'huile de friture.
    C'est sans doute une volonté de subtilité, de laisser au spectateur le soin de combler les trous, mais rien ne semble développé, abouti, fouillé. On reste à la surface de la vie des différents personnages. Le film finit sur une note d'espoir, pour la femme de Jevon er pour Jevon lui-même, qui semblent avoir réussi à briser la spirale de l'échec.
    Jorik V
    Jorik V

    1 253 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    On ne va pas se mentir, on est en plein dans ce qu’on pourrait appeler l’essence du cinéma indépendant américain d’antan (celui propulsé par le festival de Sundance and co.). Sauf que ce type de cinéma, presque devenu une caricature de lui-même avec le temps, a eu une facheuse tendance à ne pas savoir se renouveler. A radoter. Il a donc commencé à muter depuis une petite dizaine d’années grâce à des auteurs innovants de différents styles, horizons et inspirations. De Noah Baumbach (« Marriage Story ») à Greta Gerwig (« Frances Ha »), de Wes Anderson (« The Grand Budapest Hotel ») aux frères Safdie (« Uncut Gems ») ou encore de Derek Cianfrance (« The Place beyond the Pines ») à J.C. Chandor (« Margin Call »), la liste est longue. Même le cinéma de genre a trouvé sa branche indépendante avec des cinéastes comme Ari Aster et Robert Eggers dont nous parlons souvent ici. C’est donc comme si ce « The last shift » n’avait pas tenu compte de l’évolution du sérail dont il est issu et qu’il était resté bloqué dans les années 90 ou au début des années 2000, mais sans le charme rétro inhérent à cette période. Et ce constat est tout autant valable pour le fond que pour la forme, à quelques thématiques abordées près (racisme, retraites, ...).

    Ce film serait donc presque déjà périmé s’il ne pouvait compter sur un duo attachant au possible composé de deux acteurs plus que convaincants et dont l’association est probante et touchante, chacun avec ses problèmes, ses désenchantements et sa vie ratée/brisée. Richard Jenkins est un second couteau régulier du cinéma américain. Il avait eu son heure de gloire avec « The Visitor », une œuvre du même acabit qui lui avait valu une nomination à l’Oscar du meilleur acteur il y a une bonne dizaine d’années. Malheureusement, les vicissitudes d’Hollywood ont eu raison de sa carrière au premier plan et il n’a jamais su transformé l’essai, s’étant vite fait relégué de nouveau aux seconds rôles et prestations de support. C’est donc plaisant de retrouver cet excellent acteur à la tête de Monsieur tout le monde dans un premier rôle où il excelle aux côtés d’un jeune premier qui ne démérite pas. Ils sont justes ainsi que leurs rapports. Et le scénario (et donc les dialogues faisant suite aux sujet abordés) tout comme la relation qu’il illustre sont un des bons points de « The last shift ».

    On aurait pu croire qu’un film dont les trois quarts se passent dans un vieux fast-food serait peu attirant mais finalement cela lui donne un certain charme et s’avère dépaysant pour qui ne connaît pas l’envers du décor. On avait déjà vu le thriller « Compliance » qui abordait le thème du vol et de la délation dans un suspense très bien négocié ou la comédie satirique « Fast Food Nation » mais ce n’est pas un contexte très courant pour un décor principal. Au final, ce sont les nuances de gris qui prévalent durant cette chronique. Ni vraiment drôle malgré quelques séquences amusantes, ni vraiment dramatique en dépit d’une tonalité triste et de la grisaille ambiante, ce film sur la vie de petites gens pourrait certes être totalement inintéressant et interchangeable sans sa finesse d’écriture et ses acteurs. Ajoutons que le film est court et rythmé et que l’on ne s’ennuie pas. Alors pourquoi ne pas goûter de nouveau à ce cinéma si adulé il y a encore une quinzaine d’années et de profiter du plaisir de découvrir un grand acteur mésestimé?

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 234 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2021
    Nous avons deux personnages un vielle émissaire qui suit tous les ordres et mandats absurdes de la société comme un véritable esclave (travailler vous vous libérerait ou quelque chose comme ça). Et un adolescent noir qui est coincé dans ses choix stéréotypés sans aide extérieure même sa propre famille ou ses amis ne l'aide pas. Le scénario ne va nulle part et il est extrêmement sombre il se moque d'une course aux rats entre ces deux fardeaux sociaux non invités pendant 90 minutes. Même le fast-food en lui-même est un perdant. The Last Shift n'a aucun espoir ni solution ni aucune critique sociale constructive il n'essaie même pas d'unir ses propres personnages perdants et ne respecte même pas la vision de ses spectateurs. Le film crie du début à la fin alors que le réalisateur a dû rire de son propre point de vue schizophrène et l'a appelé une comédie...
    FaRem
    FaRem

    8 275 abonnés 9 289 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 décembre 2020
    Après plusieurs documentaires, notamment dans l'univers du sport, Andrew Cohn réalise son premier film qui n'a rien à voir avec ses précédents projets. Il raconte la rencontre entre deux personnes que tout oppose. Stanley, un homme sur le point de prendre sa retraite qui a tout donné pour son travail dans la restauration rapide et de l'autre, Jevon, un jeune qui démarre dans la vie et qui est forcé de travailler à cet endroit. Deux personnes qui ont une vision différente des choses de par leur différence d'âge, mais aussi culturelle. Parmi ces différences, il y a celle qu'ils ont du travail et du travail qu'ils font en particulier. Stanley est vraiment dévoué et se "sacrifie" pour son travail alors qu'il travaille "que" dans un fast-food et ça, Jevon a du mal à le comprendre. Il lui dit même qu'il a été exploité toutes ces années. Quand on voit les deux personnages, on comprend le thème général du film à savoir les différences culturelles ou tensions raciales seulement, le réalisateur n'apporte rien de nouveau au genre. Le propos n'est pas non plus pertinent. Les dialogues manquent de force et les personnages sont mal développés. Pourtant, Andrew Cohn passe son temps à le faire avec les nombreuses discussions entre les deux collègues. Si Shane Paul McGhie et surtout Richard Jenkins s'en sortent correctement, leurs personnages ne sont pas attachants. Le film n'est pas mauvais, même s'il n'a jamais pas la portée que le réalisateur aurait aimé avoir, mais il m'a vraiment ennuyé.
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