Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
PLR
474 abonnés
1 576 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 23 septembre 2021
Stillwater est une ville américaine, siège du comté de Payne, dans le centre de l'Oklahoma. Merci Google ! C’est le titre du film et, dans cette mise en scène, le motif d’un collier à pendentif tel qu’on en trouve dans les magasins de souvenirs. Ce collier sera l’élément menant au rebond (inattendu sinon à quoi bon) et au dénouement de ce thriller. C’est pour cela que la caméra appuie longuement sur ce bijou dans les premières images du film. Le genre de détail qu’il ne faut pas rater pour ne pas perdre le fil. Pour raconter et résumer l’ensemble du scénario, il ne me faudrait pas ici plus de trois lignes. Je ne vais pas le faire pour ne pas spoiler. L'irritant majeur c’est que pour ses initiateurs il aura fallu deux heures et vingt minutes. C’est bien long. Et puis c’est lent. C’est sans doute pour ça que c’est long. J’avoue avoir du mal à situer l’intérêt et la valeur éventuellement ajoutée de cette mise en scène à Marseille pour explorer les sentiments d’un type de l’Oklahoma. Mais à bien y réfléchir, il y a quelques trucs subliminaux.
Je pense que ce film est mieux à voir en VO. La cité phocéenne est très bien retranscris en image. Cependant je trouve dommage que l'histoire d'Alison ne soit pas plus travaillé.
Stillwater est une exploration autour de la familiale et ses fondements, où on se met autour de la table et débute le repas par une prière. Cet américain venu enquêter autour de Marseille, pour sortir sa fille de prison, est marqué par une certaine douceur et beaucoup d'amertume. L'américain type qui laisse ses convictions de côté après une rencontre, une aide précieuse dans une ville qu'il ne connait pas. La tension est contenue et la conclusion laisse froid. Seules demeurent les relations justement écrits et décrits.
Un film avec Matt Damon est forcement pas mauvais mais bon , à la fin j'ai du mal à comprendre lintéret d'une telle réalisation. C'est bien joué, c'est beau mais là je trouve que c'est aussé dénué d'intéret
On aurait eu envie d'aimer. Matt Damon, formidable acteur. Camille Cottin, irrésistible. Spotlight comme précédent film qu'on avait adoré. La déception est au rdv. Ça patine. Rien ne parvient à capter l'attention sinon la gêne ressentie pour les acteurs. De Marseille on dirait un guide touristique à destination des américains. Comment on vit a la française par quelques vignettes. Mais complètement téléphoné pour le spectateur français. Les moments les plus intéressants seront aux usa. 5 minutes au début et à la fin du film.
Basé sur un fait divers judiciaire, ce drame relate le combat d'un père tentant coûte que coûte d'innocenter sa fille emprisonnée. Leur relation, déjà écornée, est traitée avec une certaine pudeur. De même que l'intégration aussi bien sociale qu'amoureuse de celui-ci, dans une Marseille où le film se déroule essentiellement. On peut déplorer une réalisation et un rythme trop monocordes rendant le temps bien long. M. Damon, en retenue, est solide et touchant.
Malgré quelques moments "familiaux" touchants et une description de Marseille très bien équilibrée, ce polar social reste très convenu dans sa construction et ses rebondissements. La partie polar est franchement molle. La narration sociale, si elle s'en sort mieux, n'apporte pas les étincelles que l'on pourrait attendre de la collision des 2 mondes. Concept intéressant mais traitement anodin.
Après "Spotlight", ma seconde incursion dans la filmographie de Tom McCarthy. Sur fond d'enquête dans les bas-fonds de Marseille, un film qui offre un curieux mélange entre drame psychologique, quête de rédemption et polar pur jus. Un long-métrage qui offre une histoire forte, celle du père d'une étudiante américaine incarcérée en France pour un crime dont elle se prétend innocente mais qui est complètement desservie par un rythme exagérément lent et une qualité d'interprétation assez inégale. Si Matt Damon est plutôt bon en père bourru, taiseux ou encore Abigail Breslin est intéressante avec un personnage ambigu, les acteurs français sont nettement moins convaincants à l'image de Camille Cottin que je n'apprécie pas du tout et avec qui je ne serai pas réconcilié ici, au jeu beaucoup trop théâtral. Une première partie longue et ennuyeuse, accrocheuse avec peine qui débouche ensuite sur un dernier segment un peu plus chargé en tension dramatique dans un final qui m'a rappelé "No country for old men" des frères Coen pour son discours sur l'acceptation de soi et la vacuité d'un monde brutal. Pas mal mais tout à fait oubliable.
Stillwater est trop étiré pour rester focus pendant tout le film. Je l'ai regardé en deux temps et il m'a semblé déjà très long.... Certains fait importants passent complètement aux oubliettes pendant qu'on s'attarde sur des choses futiles. Malheureusement, Stillwater ne restera pas dans la classe des bons films.
Pas du tout convaincant en tant que thriller, le film vaut surtout pour sa chronique d'un américain à Marseille. En homme brisé, Matt Damon est impeccable et forme, avec Camille Cottin, un duo qu'on aime suivre. On retient donc le soupçon de légèreté romantique et la gravité sociale et psychologique du propos qui auraient été amplement suffisants sans cette tentative absurde d'en faire un thriller qui plombe l'ensemble...