AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,5
6016 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Stillwater ?
5
26 critiques
4
132 critiques
3
107 critiques
2
61 critiques
1
18 critiques
0
12 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Mon envie d'aller voir "Stillwater" était procurée par une seule chose. Pas Matt Damon, pas le réalisateur ayant remporté l'oscar du meilleur film. Non. Mon envie venait du cadre de l'œuvre : La bonne vielle ville de Marseille. Au final j'ai globalement apprécié le spectacle proposé malgré quelques défauts qui font un peu tâche. Comme le cliché sur les cités remplit de voyous. Regrettable. Là où le réalisateur sonne juste c'est quand il oppose les 2 cultures (marseillaise et américaine) mais aussi leurs improbables similitudes. Mais "Stillwater" c'est avant tout l'histoire d'un homme en quête de rachat. Ce que la cité phocéenne va lui offrir. Matt Damon nous offre d'ailleurs une composition touchante à l'opposé de ces rôles de gros durs habituels. Et c'est tant mieux. Bref, une œuvre au rythme parfois lent, parfois maladroite mais souvent touchante qui se laisse suivre volontiers.
Un polar intimiste made in Marseille, terni par un faux rythme et un scénario assez invraisemblable et caricatural, mais contrebalancé par un Matt Damon impérial en redneck taiseux, prêt à tout pour innocenter sa fille accusée de meurtre.
vidalger
Après un Spotlight plutôt bavard, le réalisateur Tom McCarthy a presque sombré dans le mutisme avec un film bien décalé, nous contant les (més)aventures d’un redneck de l’Oklahoma jeté dans la jungle marseillaise. Ce Bill Baker, quasi-Bernard Martin en français, est interprété par un Matt Damon massif, bagarreur, opiniâtre qui, en se battant pour prouver l’innocence de sa fille, emprisonnée aux Baumettes, cherche parallèlement à reconquérir un amour filial, malmené par des années de galère, d’alcool et autres misères.
Cet aspect du film est balayé au fur et à mesure de la narration par le rapport qui se noue entre une Française et sa fille d’un côté (magnifiques interprétation de Camille Cottin et de la petite Liou Siauvaud) et l’Américain monoglotte de l’autre, un peu désorienté par les Français et en particulier la faune marseillaise qu’il doit hanter, des voyous belliqueux des quartiers Nord aux bourgeois mielleux de la corniche.
Le scénario procède par rebondissements successifs, la caméra est toujours intelligente, le montage pertinent alterne séquences agitées (jolie scène au stade Vélodrome) et autres plus contemplatives. Plutôt une réussite donc, tant on craint la caricature dès qu’un Américain pose sa caméra sur la France. Ici, l’essentiel est préservé et on en sait gré au réalisateur.
Cet aspect du film est balayé au fur et à mesure de la narration par le rapport qui se noue entre une Française et sa fille d’un côté (magnifiques interprétation de Camille Cottin et de la petite Liou Siauvaud) et l’Américain monoglotte de l’autre, un peu désorienté par les Français et en particulier la faune marseillaise qu’il doit hanter, des voyous belliqueux des quartiers Nord aux bourgeois mielleux de la corniche.
Le scénario procède par rebondissements successifs, la caméra est toujours intelligente, le montage pertinent alterne séquences agitées (jolie scène au stade Vélodrome) et autres plus contemplatives. Plutôt une réussite donc, tant on craint la caricature dès qu’un Américain pose sa caméra sur la France. Ici, l’essentiel est préservé et on en sait gré au réalisateur.
Une oeuvre produite par des studios Majors Américains qui est réaliste sur le monde des citées Phocéennes de Marseille réalisé par Tom McCarthy très inspiré !!
Bill a une fille qui est partit pour ses études dans le Sud de la France qui est en prison pour une histoire bien curieuse. Lui croit en son innocence et part là-bas, il rencontrera une mère célibataire et sa fille qui l'aidera mais va découvrir la réalité de la vie Marseillaise qui est un choc des cultures quand on vient des Etats-Unis. Ce que je raconte, c'est la première partie qui a en faite trois, la bataille va ètre longue , le personnage principal qui a un passé douloureux va se familiariser avec la mère et sa fille et une troisième partie riche en rebondissements. Ce que j'ai aimé , c'est un film de suspense qui se mélange au drame pour y revenir à la base initiale. J'ajouterais aussi qu'on ne se croirait pas dans un film Américain par les décors et le fond de l'histoire centrale qui le rend intéressant. Matt Damon est remarquable dans le personnage principal de mème que Camille Cottin surprenante ou Abigail Breslin. Un long métrage qui surprend.
Bill a une fille qui est partit pour ses études dans le Sud de la France qui est en prison pour une histoire bien curieuse. Lui croit en son innocence et part là-bas, il rencontrera une mère célibataire et sa fille qui l'aidera mais va découvrir la réalité de la vie Marseillaise qui est un choc des cultures quand on vient des Etats-Unis. Ce que je raconte, c'est la première partie qui a en faite trois, la bataille va ètre longue , le personnage principal qui a un passé douloureux va se familiariser avec la mère et sa fille et une troisième partie riche en rebondissements. Ce que j'ai aimé , c'est un film de suspense qui se mélange au drame pour y revenir à la base initiale. J'ajouterais aussi qu'on ne se croirait pas dans un film Américain par les décors et le fond de l'histoire centrale qui le rend intéressant. Matt Damon est remarquable dans le personnage principal de mème que Camille Cottin surprenante ou Abigail Breslin. Un long métrage qui surprend.
Ce film c'est, en quelque sorte, un américain à Marseille. Marseille est très bien filmée. Le scénario est très bien, sans en faire trop, et le suspens est bien géré, même si c'est plus le drame qui est mis en avant que le thriller. Le duo Matt Damon / Camille Cottin fonctionne bien.
Dik ap Prale
Stillwater est une exploration autour de la familiale et ses fondements, où on se met autour de la table et débute le repas par une prière. Cet américain venu enquêter autour de Marseille, pour sortir sa fille de prison, est marqué par une certaine douceur et beaucoup d'amertume. L'américain type qui laisse ses convictions de côté après une rencontre, une aide précieuse dans une ville qu'il ne connait pas. La tension est contenue et la conclusion laisse froid. Seules demeurent les relations justement écrits et décrits.
Ce film peut faire penser à Frantic, un américain qui vient en France pour une histoire compliquée.
La force de ce film est de ne pas griller les étapes, de prendre le temps d'installer ses personnages, de montrer le déracinement, la différence de culture, et là, Marseille est toute trouvé pour montrer encore d'autres cultures, d'autres systèmes de fonctionnement.
On y voit donc le côté sombre de cette ville, et un contraste flagrant en une scène où, père et fille se retrouve face à la mer, paysage sublime et lumineux, où, l'eau viendra purifier l'esprit.
On est pas ici dans un film d'action, on est face à un drame humain, commun, et tellement réaliste.
Matt Damon joue un Américain de base, plein de failles, qui a déçu, qui n'est pas le fer de lance d'une société qui collectionne les héros. Il joue presque dans la caricature ce middle class, et du côté Français c'est pas mieux, la première scène révélatrice de cette mentalité de prime abord, avec cette réflexion sur le balcon, "on ne parle pas aux étrangers"...Camille Cottin offre une belle prestation pour ce personnage de bobo, fondamentalement attachant.
Il faut voir le film en VO, pour que le fossé qui s'épare ces deux cultures soient vraiment palpables.
Même si l'action du film est longue, ce rythme est important, et c'est ce rythme qui lui donne un sens et sa force.
Pour finir, cet homme ne verra plus son pays de la même façon, il devient un déraciné.
La force de ce film est de ne pas griller les étapes, de prendre le temps d'installer ses personnages, de montrer le déracinement, la différence de culture, et là, Marseille est toute trouvé pour montrer encore d'autres cultures, d'autres systèmes de fonctionnement.
On y voit donc le côté sombre de cette ville, et un contraste flagrant en une scène où, père et fille se retrouve face à la mer, paysage sublime et lumineux, où, l'eau viendra purifier l'esprit.
On est pas ici dans un film d'action, on est face à un drame humain, commun, et tellement réaliste.
Matt Damon joue un Américain de base, plein de failles, qui a déçu, qui n'est pas le fer de lance d'une société qui collectionne les héros. Il joue presque dans la caricature ce middle class, et du côté Français c'est pas mieux, la première scène révélatrice de cette mentalité de prime abord, avec cette réflexion sur le balcon, "on ne parle pas aux étrangers"...Camille Cottin offre une belle prestation pour ce personnage de bobo, fondamentalement attachant.
Il faut voir le film en VO, pour que le fossé qui s'épare ces deux cultures soient vraiment palpables.
Même si l'action du film est longue, ce rythme est important, et c'est ce rythme qui lui donne un sens et sa force.
Pour finir, cet homme ne verra plus son pays de la même façon, il devient un déraciné.
Je n'avais pas du tout envie de voir ce film, les notes presse plutôt faibles et l'algorithme avec seulement 59% de chance que ça me plaise (et certaines longues critiques que j'avais lues) ne me laissaient rien présager de bon.
Eh bien heureusement que j'ai fait plaisir à mon compagnon qui voulait le voir sur canal !
Une vraie bonne surprise, très loin de tout ce que j'avais pu m'imaginer.
"Stillwater" n'est ni long, ni bourré de stéréotypes (qu'il déconstruit brillamment tout au long du récit), et au contraire il est impressionnant d'honnêteté et d'anti manichéisme.
J'avais peur de m'ennuyer : pas du tout, le suspense est bien là, du début à la fin, et au thriller se mêle un film drôle, humain, intense.
La rencontre France/Amérique, sujet qui ne m'intéressait absolument pas dans le pitch, est en fait une vraie trouvaille pleine de subtilités qui amènent beaucoup à l'histoire.
Je le recommande à tous ceux qui pouvaient craindre les mêmes choses que moi.
Eh bien heureusement que j'ai fait plaisir à mon compagnon qui voulait le voir sur canal !
Une vraie bonne surprise, très loin de tout ce que j'avais pu m'imaginer.
"Stillwater" n'est ni long, ni bourré de stéréotypes (qu'il déconstruit brillamment tout au long du récit), et au contraire il est impressionnant d'honnêteté et d'anti manichéisme.
J'avais peur de m'ennuyer : pas du tout, le suspense est bien là, du début à la fin, et au thriller se mêle un film drôle, humain, intense.
La rencontre France/Amérique, sujet qui ne m'intéressait absolument pas dans le pitch, est en fait une vraie trouvaille pleine de subtilités qui amènent beaucoup à l'histoire.
Je le recommande à tous ceux qui pouvaient craindre les mêmes choses que moi.
De Tom McCarthy (2021).
Un bon film ente le thriller et étude de moeurs. Deux histoires pour un film. L'une policière et judiciaire et l'autre autour d'une relation difficile ''père-fille'' . La crainte aurait été de faire un film facile du genre '' sauveur des causes perdues'' . Ce n'est pas le cas. Bien au contraire . L'évolution des personnages est très intéressante entre
Matt Damon en homme brisé et englué dans les regrets et la culpabilité de père envers sa fille et Camille Cottin ambivalente avec plus-ieurs facettes . Les deux personnages du film sont très attachants malgré leurs blessures et contradictions . Un bon film qui balance entre deux rives américaines et françaises. Et puis enfin Marseille plus-tôt bien filmée sans idéalisation et aussi en montrant différentes facettes de cette ville belle et particulière.
Un bon film ente le thriller et étude de moeurs. Deux histoires pour un film. L'une policière et judiciaire et l'autre autour d'une relation difficile ''père-fille'' . La crainte aurait été de faire un film facile du genre '' sauveur des causes perdues'' . Ce n'est pas le cas. Bien au contraire . L'évolution des personnages est très intéressante entre
Matt Damon en homme brisé et englué dans les regrets et la culpabilité de père envers sa fille et Camille Cottin ambivalente avec plus-ieurs facettes . Les deux personnages du film sont très attachants malgré leurs blessures et contradictions . Un bon film qui balance entre deux rives américaines et françaises. Et puis enfin Marseille plus-tôt bien filmée sans idéalisation et aussi en montrant différentes facettes de cette ville belle et particulière.
Rien que pour Matt Damon, excellent en américain moyen et Camille Cottin, très juste, le film vaut le détour. Le film pendant 1h est prenant, le temps de l'enquête, puis, il subit un coup d'arrêt auquel il a du mal à se remettre, accumulant quelques longueurs dispensable.
Très bonne surprise . Matt Damon en bon américain débarquant à Marseille . Ce n'est pas un film d'action par contre . Je le conseille
J ai bien aimé ce concept , de l américain qui vient en France, se heurte à toute la procédure française différente des states et qui essaie de prouver l innocence de sa fille. Très touchant , ce film prend aux tripes.
Excellent thriller avec un Matt DAMON confronté à la barrière de la langue pour faire sortir sa fille de prison. Jeu de dupe, pas de longueur, un film qui nous emmène agréablement au dénouement final
Matt Damon est convainquant dans ce rôle d'américain du MidWest, casquette vissée sur la tête. Il arrive à nous émouvoir dans sa quête de rachat de sa relation père/fille et dans son désir de construire une nouvelle relation filiale avec la petite Maya, véritable rayon de soleil de ce film. Camille Cottin joue juste.
Malgré un rythme lent, on se laisse emporter par ce film.
Malgré un rythme lent, on se laisse emporter par ce film.
Si on accepte les coïncidences heureuses un peu capillotractées, voire quelques invraisemblances et les gloses juridiques finales un peu fumeuses à base d'expertise ADN, il faut reconnaître qu'on passe un bon moment devant la prestation impeccable de tous ceux et celles qui nous font vivre un curieux mélange des cultures. Cette histoire d'un américain venu se perdre à Marseille pour tenter de prouver l'innocence de sa fille, c'est une quête d'amour paternel rédempteur déguisée en thriller et c'est aussi une mise en scène assez sensible de la ville, à laquelle Mac Carthy a donné autant d'importance qu'à ses personnages. Décidément Marseille intéresse le cinéma en 2021 !
Matt Damon en Bill Baker, lesté de quelques kilos d'épais silence, d'autant moins causant qu'il campe un ricain taiseux peu doué pour le marseillais, dégage son pesant d'obstination et de bonnes ondes bourrues. Sa fillotte Allison, dont il est sûr qu'elle est aussi innocente qu'emprisonnée, c'est Abigail Breslin qu'on avait remarquée dans "Little miss sunshine". Elle est convaincante, rien à dire. Camille Cotin assume son accent frenchie quand elle cause (bien) anglais, et elle assure un max en Virginie, jeune femme libre, généreuse, ouverte mais intransigeante sur ses valeurs. Face à une pointure comme M.Damon, le moins qu'on puisse dire est qu'elle tire son épingle du jeu ! Quant à sa fille qu'elle élève seule dans l'histoire, la trop craquante Maya, c'est la toute jeune Lilou Siauvaud et c'est une trouvaille, une rafraîchissante bulle de jeunesse. Elle est beaucoup plus que seulement très mignonne. Elle mérite le détour ô combien à force de finesse, d'espièglerie et de précoce maturité...
Le rebondissement du dernier tiers, je l'ai vu venir il faut bien le dire. Mais il relance efficacement la tension, qui avait tendance à retomber malgré la compétence de tout ce beau monde. Et je donne d'autant plus volontiers à Mac Carthy un honnête satisfecit pour son film qu'il a eu le bon goût d'éviter un happy end trop flagrant...
Matt Damon en Bill Baker, lesté de quelques kilos d'épais silence, d'autant moins causant qu'il campe un ricain taiseux peu doué pour le marseillais, dégage son pesant d'obstination et de bonnes ondes bourrues. Sa fillotte Allison, dont il est sûr qu'elle est aussi innocente qu'emprisonnée, c'est Abigail Breslin qu'on avait remarquée dans "Little miss sunshine". Elle est convaincante, rien à dire. Camille Cotin assume son accent frenchie quand elle cause (bien) anglais, et elle assure un max en Virginie, jeune femme libre, généreuse, ouverte mais intransigeante sur ses valeurs. Face à une pointure comme M.Damon, le moins qu'on puisse dire est qu'elle tire son épingle du jeu ! Quant à sa fille qu'elle élève seule dans l'histoire, la trop craquante Maya, c'est la toute jeune Lilou Siauvaud et c'est une trouvaille, une rafraîchissante bulle de jeunesse. Elle est beaucoup plus que seulement très mignonne. Elle mérite le détour ô combien à force de finesse, d'espièglerie et de précoce maturité...
Le rebondissement du dernier tiers, je l'ai vu venir il faut bien le dire. Mais il relance efficacement la tension, qui avait tendance à retomber malgré la compétence de tout ce beau monde. Et je donne d'autant plus volontiers à Mac Carthy un honnête satisfecit pour son film qu'il a eu le bon goût d'éviter un happy end trop flagrant...
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse