AlloCiné
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Votre avis sur Stillwater ?
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A voir absolument les acteurs sont incroyablement justes et jusqu'au bout vous restez en haleine sans bain de sang
Un film émouvant, juste et réaliste qui parvient à ne pas tomber dans les clichés de Marseille et à mettre en valeur les oppositions de cultures. Belles performances des acteurs (mention spéciale à la relation maya-bill!) une relation émouvante entre 2 personnes que tout oppose
Guillaume
Une proposition intéressante sortant du déjà-vu, avec un Matt Damon brillant dans ce rôle de père cherchant à ramener sa fille auprès de lui.
Mais par une histoire traînant en longueur, en longueur, difficile de toujours garder une dose d'empathie avec ce personnage malmené. Et malgré une réalisation se voulant pertinente, l'addition de quelques clichés sur la cité phocéenne.
Mais par une histoire traînant en longueur, en longueur, difficile de toujours garder une dose d'empathie avec ce personnage malmené. Et malgré une réalisation se voulant pertinente, l'addition de quelques clichés sur la cité phocéenne.
Magnifique
Ne pas se fier à une bande annonce axée sur le film d’action - le film est un portrait intimiste et puissant d’un homme cherchant à se racheter auprès de sa fille. Matt Damon prouve encore qu’il est un des plus grands acteurs de son temps. Camille Cottin, en femme audacieuse est formidable. Marseille n’a jamais été aussi bien filmée. Un grand film.
Ne pas se fier à une bande annonce axée sur le film d’action - le film est un portrait intimiste et puissant d’un homme cherchant à se racheter auprès de sa fille. Matt Damon prouve encore qu’il est un des plus grands acteurs de son temps. Camille Cottin, en femme audacieuse est formidable. Marseille n’a jamais été aussi bien filmée. Un grand film.
Le scénario n'est pas des plus original mais n'est pas mauvais non plus. Ce qui pénalise Stillwater sont toutes ces scènes qui rallongent le film et casse sa dynamique.
Attention, film à regarder en VO! La VF a bien failli me sortir du film à cause de certaines scènes au début (L'américain est censé ne pas savoir bien parler français mais ça ne se voit pas du tout en VF).
Mis à part cela, l'histoire est bien ficelée et le scénario ne cesse de devenir intéressant au fur et à mesure!
Mis à part cela, l'histoire est bien ficelée et le scénario ne cesse de devenir intéressant au fur et à mesure!
Un Polar un peu long, parfois brouillon, mais avec un scénario et une histoire efficaces, assez prenant dans l'ensemble !
selenie
Film inspiré par l'affaire Amanda Knox. Dès le début il y a deux choses qui frappent, la volonté claire du réalisateur de marquer la différence entre l'Amérique et Marseille, et cette propension à instiller une atmosphère inhérente à un thriller que le film n'est jamais vraiment. Et c'est clairement la grande force du film. Par contre, on constate que certains passages manquent fortement d'intérêt ou sont maladroits voir râtés. Par exemple la scène, aperçue dans la bande-annonce, où Virginie/Cottin dénonce un comportement "américain" de la part de Bill/Damon (elle connaît d'autres américains ?! Quel rapport d'être américain avec les minutes précédentes ?!) qu'on peut la considérer comme le pire passage du film. La plus grosse incohérence du film pourtant arrive avec la police : comment ont-ils su ?! Il y aurait à priori qu'une seule raison, mais alors pourquoi et comment la justice aurait-il peu rouvrir le dossier ?! Néanmoins, le film est prenant, le suspense est solide et une tension reste palpable tout le long du réci. Un bon moment.
Site : Selenie
Site : Selenie
Entre drame et thriller, une histoire d'enquête et de justice, mais surtout de résilience et de reconstruction familiale et personnelle.
Un film évitant le sensationnalisme américain habituel et campé par des personnages attachants, mais non exempt de certaines longueurs et rebondissements hasardeux (en particulier dans son dernier tiers).
Un film plaisant, ni plus ni moins. 6,5/10.
Un film évitant le sensationnalisme américain habituel et campé par des personnages attachants, mais non exempt de certaines longueurs et rebondissements hasardeux (en particulier dans son dernier tiers).
Un film plaisant, ni plus ni moins. 6,5/10.
shindu77
C'est un film solide, de bout en bout. L'histoire se révèle intéressante avec cette confrontation d'un nouveau pays et d'une enfant qu'il ne connaît à peine mais qui ne veut pas laisser en prison. Pour le héros principal est de voir comment il va jouer une vraie relation avec avec femme et enfant. La mise en scène est efficace sans originalité particulière.
Le casting dans son ensemble et de qualité.
Le casting dans son ensemble et de qualité.
La bande-annonce est trompeuse puisque « Stillwater » n’est pas le thriller tendu qu’elle semble promouvoir. En totale opposition avec un « Taken » par exemple, Tom McCarthy favorise l’enrichissement et la croissance psychologique des personnages en misant sur les rapports qu’ils entretiennent entre eux. De petits scènes banales du quotidien, parfois répétitives voire inutiles, viennent prolonger le récit sans pour autant le rendre spongieux, l’attachement que l’on éprouve à leurs égards étant préalablement établi. Au cœur de la cité phocéenne, le couple Matt Damon-Camille Cottin se marie avantageusement et la craquante Lilou Siauvaud illumine de son naturel décomplexé le côté sombre du scénario en apportant une attendrissante touche de fraîcheur.
"Stillwater", film dramatique américain réalisé par Tom McCarthy, sorti en 2021. Une magnifique collaboration entre Tom McCarthy,et le scénariste Thomas Bigedain. Inspiré d'un histoire vraie.
Tom McCarthy met l'accent avant tout sur les relations que tisse un américain à Marseille lost in translation. De l’Oklahoma à Marseille, une enquête touchante.
Avec Matt Damon, Camille Cottin et la jeune actrice Lilou Siauvaud qui joue à merveille le rôle de Maya.
Une belle surprise et une belle rencontre interculturelle. Une bonne musique,un beau film.
Tom McCarthy met l'accent avant tout sur les relations que tisse un américain à Marseille lost in translation. De l’Oklahoma à Marseille, une enquête touchante.
Avec Matt Damon, Camille Cottin et la jeune actrice Lilou Siauvaud qui joue à merveille le rôle de Maya.
Une belle surprise et une belle rencontre interculturelle. Une bonne musique,un beau film.
MediaShow
Réalisé par Tom McCarthy, « Stillwater » est un drame honorable et touchant. L’histoire est convenue mais le scénario est tout de même bien ficelé et bien rythmé. La distribution est menée par un excellent duo : Matt Damon et Camille Cottin. Seule véritable déception : le dénouement, rapidement expédié.
Mon avis complet (sans spoilers) : https://mediashowbydk.com/2021/09/29/critique-film-stillwater-par-mediashow/
Mon avis complet (sans spoilers) : https://mediashowbydk.com/2021/09/29/critique-film-stillwater-par-mediashow/
Cinememories
Il y a toujours un manque à combler dans une vie et c'est de nouveau à travers ses personnages et des thématiques fortes que Tom McCarthy convoque notre sensibilité. Il s'agit d'un pamphlet qui s'adresse autant aux habitants transatlantiques qu'à ceux de ce côté-ci. Mais le choix de la célèbre cité phocéenne, comme sanctuaire de misère pour faire écho aux ravages naturels d'Oklahoma, n'est pas anodin et relève d'une sincérité, qui accompagne le héros dans sa chute et dans une incertitude à en mutiler ses valeurs. L'union symbolique entre deux continents prend sens dans les confrontations et les confusions de deux cultures, qui s'observent et qui se complètent. C'est dans cette idée que l'équipe des scénaristes (Marcus Hinchey, Thomas Bidegain et Noé Débré) brosse un portrait de culpabilité saisissant, mais avec des limites évidentes.
Bill Baker est un rednek, à mi-chemin entre sa vie de débauche et ses responsabilités paternelles, qui cache bien des maux sous sa casquette. Matt Damon fait donc évoluer ce personnage, loin d'être impérial, mais qui trouvera un écho touchant dans son duo avec Camille Cottin. Elle campe une Virginie, sous l'étendard tricolore, qui démontre les difficultés des Etats-Unis à s'intégrer et à s'adapter. Incapable de s'exprimer en français et en manque de souplesse sur les valeurs ricaines, Bill est aussi têtu que fermé sur lui-même. Il n'a dans l'esprit ce doute qui innocenterait sa fille Allison (Abigail Breslin). Pourtant, la chasse à l'homme se transforme rapidement en drame social, en passant par une romance qui passe à travers ses ambitieuses thématiques. Le fait de s'ouvrir à l'autre, devient une affaire d'écoute et de confiance, malheureusement laissées derrière les motivations du héros.
Le récit parvient très peu, voire jamais, à créer la tension souhaitée et sombre dans une mélancolie chronique d'une vie marseillaise. Les points de vue divisent donc plus qu'ils ne rassemblent, car la ville ne trouve pas toujours cette chaleur et cette énergie, qui contraste évidemment avec Stillwater, où a grandi Bill. Et par-dessus tout, on en oublie aisément les enjeux d'Allison en cours de route. La petite Maya (Lilou Siauvaud) dévore tout sur son passage, mais donne rarement l'occasion à Bill de pleinement se racheter une conduite, en tant que père présent et responsable. Tout ce que l'on retient est là, dans cette relation fructueuse, où il se découvre une ouverture d'esprit inédite, le rendant plus docile par la même occasion. Du théâtre au Vélodrome, on ne manque pas de se laisser séduire par un soupçon d'humanité, véritable pont entre deux mondes qui ne demandent qu'à faire connaissance.
En somme, "Stillwater" tremble dans sa déception, due à une croisade dont on aura égaré le point de départ et son habilité à transformer le silence en une douleur pesante. Ce qui nous reste à voir et à retenir se tient donc juste là, dans une vérité qui n'a pas besoin de justification, seulement un peu de compassion. L'actrice Allison en est la parfaite ambassadrice, tout comme Bill, dans sa manière de pardonner. Mais une fois encore, la communication grince et coince au niveau de ses enjeux. Pourtant, nous attendions davantage une union spirituelle au lieu d'un compromis formel, au détour d'une étude sur l'échec et la reconstruction.
Bill Baker est un rednek, à mi-chemin entre sa vie de débauche et ses responsabilités paternelles, qui cache bien des maux sous sa casquette. Matt Damon fait donc évoluer ce personnage, loin d'être impérial, mais qui trouvera un écho touchant dans son duo avec Camille Cottin. Elle campe une Virginie, sous l'étendard tricolore, qui démontre les difficultés des Etats-Unis à s'intégrer et à s'adapter. Incapable de s'exprimer en français et en manque de souplesse sur les valeurs ricaines, Bill est aussi têtu que fermé sur lui-même. Il n'a dans l'esprit ce doute qui innocenterait sa fille Allison (Abigail Breslin). Pourtant, la chasse à l'homme se transforme rapidement en drame social, en passant par une romance qui passe à travers ses ambitieuses thématiques. Le fait de s'ouvrir à l'autre, devient une affaire d'écoute et de confiance, malheureusement laissées derrière les motivations du héros.
Le récit parvient très peu, voire jamais, à créer la tension souhaitée et sombre dans une mélancolie chronique d'une vie marseillaise. Les points de vue divisent donc plus qu'ils ne rassemblent, car la ville ne trouve pas toujours cette chaleur et cette énergie, qui contraste évidemment avec Stillwater, où a grandi Bill. Et par-dessus tout, on en oublie aisément les enjeux d'Allison en cours de route. La petite Maya (Lilou Siauvaud) dévore tout sur son passage, mais donne rarement l'occasion à Bill de pleinement se racheter une conduite, en tant que père présent et responsable. Tout ce que l'on retient est là, dans cette relation fructueuse, où il se découvre une ouverture d'esprit inédite, le rendant plus docile par la même occasion. Du théâtre au Vélodrome, on ne manque pas de se laisser séduire par un soupçon d'humanité, véritable pont entre deux mondes qui ne demandent qu'à faire connaissance.
En somme, "Stillwater" tremble dans sa déception, due à une croisade dont on aura égaré le point de départ et son habilité à transformer le silence en une douleur pesante. Ce qui nous reste à voir et à retenir se tient donc juste là, dans une vérité qui n'a pas besoin de justification, seulement un peu de compassion. L'actrice Allison en est la parfaite ambassadrice, tout comme Bill, dans sa manière de pardonner. Mais une fois encore, la communication grince et coince au niveau de ses enjeux. Pourtant, nous attendions davantage une union spirituelle au lieu d'un compromis formel, au détour d'une étude sur l'échec et la reconstruction.
AZZZO
Dans ce film, il y a d'abord une l'histoire, une histoire simple, linéaire, que l'on suit sans problème et avec un vrai plaisir. Mais il y a surtout une confrontation, celle de Matt Damon et de Camille Cottin, celle de la moderne Amérique et de la vieille Europe. Matt Damon est un rednex qui découvre une ville, une culture et une façon nouvelle d'appréhender la vie. La chose n'est pas simple, nécessite du temps et quelques accros mais le résultat est intéressant car, outre la lente transformation de Matt Damon, c'est dans le jeu et l'usage de la langue que l'on perçoit également cette différence transatlantique. Deux acteurs, deux pays, deux façons de jouer. C'est étonnant mais ça marche. Intelligent et efficace.
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