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    La Femme de l'aviateur
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     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Premier film de la section "Comédies et proverbes", "La femme de l'aviateur" possède moins la dimension morale que peuvent avoir d'autres films du cinéaste : on comprend ici très vite que François finira seul, car délaissé par Anne qui lui préfère Christian et s'illusionnant sur Lucie, jeune lycéenne espiègle qui comprend déjà très bien les lois de l'amour. Outre la pertinence des dialogues, à la fois tendres et cruels (une constante chez Rohmer), ce qui rend ce film si particulier dans l'oeuvre du cinéaste est la singularité de sa structure, moins fragmentée qu'à l’accoutumée. C'est une construction en blocs qui nous est proposée, le premier commençant par une filature désarmante dans un parc parisien – aucun suspense, mais plutôt une surveillance à distance pas très rigoureuse – avant que la caméra ne se pose dans un café où François et Lucie échangent sur la possible identité de la femme avec qui se trouvait Christian; enfin, le film se conclut par l'intrusion de François chez Anne, une longue discussion qui s'étend de manière démesurée jusqu'à nous faire douter de la maîtrise de l'auteur sur son scénario. Sortir le spectateur de sa zone de confort pour mieux le stimuler, c'est ce qu'a parfaitement compris Rohmer; ainsi, le réalisme du film réside dans l'idée qu'une conversation n'est pas définie dans son contenu et dans le temps mais qu'elle peut sans cesse dévier, se prolonger de façon imprévue ou bien subitement s'interrompre. Hormis le bonheur de se balader dans un Paris extérieur et ensoleillé, c'est bien le plaisir des flux libres de mots ininterrompus qui nous gagne à la vision de ce très beau film, délicieusement désinvolte.
    labellejardinière
    labellejardinière

    89 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2015
    Balade rohmérienne en mode mineur, où "La Femme de l'aviateur", c'est l'Arlésienne. Premier "Conte et Proverbe", repris et "antiphrasé" du "On ne saurait penser à tout" de Musset. C'est bien sûr le dialogue qui fait l'excellence du film, appuyant, commentant, quiproquos et étrangetés diverses, de et sur des couples en rupture, en esquisse... de rencontre ou de substance - ciselé et délicieux. Distribution très rohmérienne - sans surprise : Marie Rivière (qui sera employée 9 fois par le cinéaste), Anne-Laure Meury, et même Rosette et Luchini (simples apparitions). Pour Philippe Marlaud cependant ("François"), ce n'était qu'un 2e (et dernier) rôle - il allait disparaître tragiquement peu après le tournage, à 22 ans.
    Top of the World
    Top of the World

    70 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    "La femme de l'aviateur" ouvre brillamment le cycle des Comédies et Proverbes de son auteur. Se déroulant sur une journée, le film est un chassé-croisé amoureux entre un jeune employé de la Poste, sa petite amie farouchement indépendante, l'ex de celle-ci et une lycéenne espiègle. Les qualités sont à peu près les mêmes que dans tous les Rohmer: subtile alliance d'un fond littéraire et d'une forme naturaliste, jeu délicieusement décalé des acteurs, montage net et précis et capacité de laisser parler les images plus que les mots lors de scènes cruciales. Il n'en demeure pas moins que le film est évidemment bavard, et qu'on y entend de très belles phrases, justes et profondes, comme "l'absence entretient l'amitié" ou "en amour, ce sont les femmes qui décident". Ces jeux de l'amour et du hasard, malgré leur apparente légèreté, sont néanmoins empreints d'une cruauté chère à l'auteur, qui signe une oeuvre touchante et stimulante.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Il y a quand même un truc que je ne comprends pas avec Rohmer, pourquoi Dombasle ? Pourquoi ce mec si talentueux travaillait autant avec elle ? Ici elle interprète la chanson du générique, ça va, mais dans d'autres il lui offre un rôle principal, pourquoi ? Je ne me l'explique pas. Comment lui qui peut filmer de façon si admirable un genou peut s'enticher de cette abomination, de cette erreur de la nature ?

    Bon sinon le film est vraiment bien, mais je vais directement commencer par ce qui fâche, la fin, on se tape une putain de scène entre Rivière et le héros qui dure une plombe et là le personnage de Rivière il est plutôt agaçant, en fait c'est une femme qui ne sait pas ce qu'elle veut (ou plutôt si, mais qui fait sa femme, alors elle se la joue père Fouras). Ce qui me gène d'autant plus qu'elle n'est pas attachante, le héros a beau être une sorte de mâle oméga peu sûr de lui, on éprouve de l'empathie à son égard, et du coup elle, elle est perçue comme la "méchante".

    Du coup toute la conversation, interminable, pour finalement pas grand chose de passionnant, détruit le film. C'est vraiment dommage.

    Après peut-être que je ne suis pas un fan de Marie Rivière vu que je n'avais pas adoré le Rayon vert. Qui sait ?

    Cependant, tout le reste du film est très bien senti, le jeu entre François et Lucie est juste génial, c'est frais, drôle, vrai, plaisant, agréable. Une bouffée d'air frais. C'est le Rohmer que j'aime, où ça parle d'amour, où ça lit, ça se promène… Et c'était ce que j'attendais du film. Surtout que c'est intriguant, on se demande où ça va nous mener, mais surtout où ça va mener ce "couple".

    D'ailleurs la scène finale est plutôt bien sentie, là j'ai vraiment ressenti quelque chose, parce que justement François était attachant.

    Mais du coup je suis partagé, parce que franchement sur l'heure quarante du film, j'ai aimé, voir adoré 1h20, et puis ce truc qui dure trop longtemps, c'est dommage, d'habitude Rohmer sent vraiment bien le rythme de ses films.

    Après je mentirai si je disais que je n'ai pas apprécié malgré tout, mais j'aurai pu aimer encore plus.
    J'aime cet univers que l'on retrouve dans toute sa filmographie, cet univers où tout peut arriver, surtout les rencontres avec une jolie fille et l'amour...

    C'est le genre de film qui donne envie d'être oisif et de s'arrêter lire sur un banc, dans un parc et de sourire aux jolies filles qui passent, qui elles aussi adoreraient lire et auraient un avis intéressant sur cet auteur, ce livre, cette pensée.

    Rohmer c'est ça, c'est un mode de vie.

    Le pire dans tout ça, c'est que la longue scène à la fin ne sonne pas faux, elle est jouée correctement, j'aime cette façon qu'elle a de s'ancrer dans la durée… mais je n'aime pas son contenu…
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 novembre 2010
    C'est un chef d'oeuvre qui est nè en partie de l'amour de Paris, tout comme sont nès "Le signe du lion", "La boulangère de Monceau" ou le petit sketch de la place de l'Etoile dans "Paris vu par..."! Avec "La femme de l'aviateur" dont la mise en scène est d'une prècision rare avec de l'èlègance dans les mouvements de camèra , Eric Rohmer avait même considèrè à un moment son film comme une sorte d'hommage rendu à Marcel Carnè! Ce qui intèresse Rohmer en 1980, ce n'est plus seulement de filmer dans la rue à la sauvette, ce qui ètait un but à cette èpoque là, maintenant n'est plus qu'un moyen, c'est d'y rèintroduire la rigueur! Mais une rigueur qui n'est plus une rigueur de studio mais une rigueur dans la rue, une rigueur dans des prises de vue documentaire! Et c'est ça que Rohmer a cherchè, il a utilisè son dècor de rue comme s'il ètait vraiment dans un studio! Le choix du repèrage fut le magnifique Parc des Buttes Chaumont! Dans ce parc dèfinitivement rohmèrien avec son style artisanal presque amateur, le cinèaste savait qu'il ne serait troublè par rien, ni par la prèsence des gens, ni par les circonstances atmosphèriques! C'est aussi un choix de caractère superficiel dans un essai de la constitution à la nature! "La femme de l'aviateur", c'est aussi le premier des six films de sa collection "Comèdies et proverbes", avec un dialogue pris sur le vif, spècialement pour de très jeunes comèdiens, dont la dèlicieuse Anne-Laure Meury et surtout Philippe Marlaud, dècèdè malheureusement à 22 ans, des suites de ses brûlures lors de l'incendie de sa tente de camping pendant l'ètè 1981! Le charme de son indolence et sa grâce de jeune prince endormi restera èternel! Un quiproquo sentimental absolument superbe, ou la camèra de Rohmer porte toute son attention à ses personnages qui laisse s'exprimer...
    Extremagic
    Extremagic

    71 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2016
    C'est le deuxième film de Rohmer que je vois parce que j'ai entendu dire que c'était un peu le père spirituel d'un mec comme Desplechin ou Christian Vincent dans son approche des dialogues, des situations, de la drague, etc. J'avais adoré la Boulangère de Monceau, là j'étais un peu déçu, puis emballé, puis mitigé. Faut dire le film commence et il ne se passe rien. Rien ne se dégage des dialogues du quotidien. Je gambadait dans ma maison en laissant tourner le film et puis on tombe enfin sur du grand, sur ce que j'attendais du film. On a ce bonhomme qui rencontre une fille plutôt sympathique et qui ne la connaissant pas du tout va commencer à passer la journée avec elle et la relation se construit, ça se drague, ça s'amuse avec des gamineries (et dieu sait que j'aime ce genre de gamineries). En bref c'est génialement écrit, et c'est assez fort de laisser les acteurs dans leurs bafouillements, dans leurs hésitations, dans leurs silences avec des plans archi-longs. Ca pose l'ambiance. Mais finalement le film revient à ce personnage féminin insupportable qui joue à "je t'aime moi non plus", qui se la raconte romantico-romantique. Sauf que là même si la scène dure un tiers du film bah je m'en fous, je m'ennuie, il y a bien quelques petits moments sympathiques, des idées de mise en scène comme lorsqu'elle nourrit les poissons et que l'autre est avec sa boule à neige, j'adore quand on associe des motifs comme ça. Mais bon, ça n'a rien à voir avec la fille du parc. Après j'ai bien aimé la scène de fin, c'est les déceptions de la vie, mais comme lui-même a le cul entre deux chaises je suis assez satisfait de son choix, ça montre bien sa position, on est dans un entre-deux, c'est doux-amer. C'est ce que j'aime. J'aime ces personnages, j'aime ces situations, j'ai encore quelques Rohmer à voir et je pense que je vais adorer si ce n'est que le meilleur de ce film en mieux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 avril 2009
    S’il existait un prix du scénario le plus indigent, la femme de l'aviateur aurait sans doute de grandes chances de remporter la palme… 1h.40 (!) de discours interminables, une Marie Rivière comme trop souvent exaspérante d’hystérie et de mal-être, une «intrigue» se révélant au final d’une insignifiance absolue…Je suis dans l’ensemble plutôt fan des films de Rohmer mais sur ce coup là, le cinéaste apparemment pas au mieux de sa forme, nous livre une histoire peu vraisemblable et totalement anecdotique. Une étoile pour quelques scènes d’extérieur…
    Backpacker
    Backpacker

    82 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Contrairement à quantité de films des années 80 qui ont pris un véritable coup de vieux, "La femme de l'aviateur" reste résolument moderne, dans ses dialogues notamment. Un Rohmer fort rafraîchissant et enjoué.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2021
    Les films d'Eric Rohmer ne sont pas du goût de tout le monde. Pour moi personnellement c'est une affaire de réussite et d'échec. Ses films sont toujours lents et pleins de dialogues inutiles et il y a très peu d'histoire qui se déroule en dehors de ces dialogues. Cela peut être très approprié crédible et efficace mais cela peut aussi mal tourner. Avec La Femme de l'aviateur ça a mal tourné. Le film est trop bavard je me suis senti continuellement étranger aux personnages qui d'une manière ou d'une autre ont réussi à vivre dans un monde à part. Trouvez-vous une vie intéressante j'avais envie de leur crier au début mais en fin de compte je ne me souciais pas assez d'eux...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2016
    Une petite enquête policière sous la forme d’une comédie légère et badine. La jeune femme est amusée de son rôle d’espionne à la petite semaine tandis que le jeune homme est plein de doutes et de jalousie.
    Fluide et naturel dans ses dialogues qui semblent venir du réel. Joli.
    Nicothrash
    Nicothrash

    378 abonnés 3 039 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2012
    Ce film marque pour Rohmer un changement de cycle mais pas forcément pour nous, tous les ingrédients du cycle des "Six Contes Moraux" sont présents pour notre plus grande déception, Paris, amourettes, ennui ... Les deux personnages principaux sont exaspérants, l'un est chiant, l'autre conne et on se moque finalement pas mal de ce qu'il peut leur arriver, de plus c'est pas très bien joué, les jérémiades incessantes deviennent vite insupportables. Le seul bon moment reste finalement le rencontre entre François et Lucie qui amène un peu de fraicheur à ce lourd récit. Une déception de plus en somme.
    Rémi V
    Rémi V

    10 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2008
    on peut dire ce qu'on veut des films de rohmer. j'avais personnellement un avis plutot négatif. mais plus je découvre ses films, et plus j'adore. ces marivaudages si légers en apparence, laissent au final un souvenir inaltérable. parce qu'il y a quelque chose de vrai, de mélancolique, qui ne peut que toucher tous ceux qui ont un minimum de coeur. ah ! cette marie rivière, que j'avais déjà tellement adoré dans "le rayon vert" ! elle représente à la fois la volonté d'indépendance et la souffrance de la solitude. je me retrouve tellement dans ses personnages. j'ai été touché par Philippe Marlant, décédé si bêtement, à la suite de l'incendie de sa tente de camping......
    et que dire d'anne-laure meury : elle est absolument délicieuse !!! j'ai eu du mal à reconnaitre celle qui avait également joué dans "l'ami de mon amie". comment ne peut-on pas tomber amoureux d'elle ? avec en plus un véritable "twist" final qui m'a scotché. comme une pur film d'espionnage dont la trame fondamentale serait notre vie, avec ses mesquineries et ses petits secrets d'état !!!! magistral et si terriblement émouvant !
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 442 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2023
    L'image est un peu plus travaillée et belle que dans certains Rohmer. Pour le reste l'intrigue est plaisante mais manque un peu d'étoffe et d'ambition. Les dialogues, comme toujours sont très profonds. Pour les acteurs on reste 2 crans au au-dessus de l'excellent Nuits de la Pleine Lunes qui suivra 4 ans plus tard.
    Paul btx
    Paul btx

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 décembre 2024
    Quand infidélité rime avec mediocrité.

    Bon, je garde ça pour moi depuis trop longtemps.

    Ce film a provoqué chez moi une rare haine que je ne soupçonnais même pas. La femme de l’aviateur raconte l’histoire de François, cocu qui non content de surprendre sa compagne avec un autre va se retrouver à espionner ce dernier. Il sera accompagné de Lucie, jeune femme qui m’aura donné des envie de meurtre comme rarement je n’en ai ressenti auparavant pour un personnage de fiction.


    ALORS LES PERSONNAGES


    D’abord, François, que dire si ce n’est que en plus d’être un cocu et fier de l’être, ce dernier va agir comme le dernier des tocard en espionnant à son insu l’amant de sa femme. Amant de sa femme, nommé Christian qui en plus d’être meilleur que lui a tout les point de vue, est le meilleur, enfin le personnage le moins insupportable du film. C’est à se demander pourquoi Anne, la copine de François a choisie François. François qui au début du film m’a paru antipathique au mieux et qui à la fin m’a donné envie de déclencher une guérilla pour assouvir ma frustration envers ce cocu fier de l’être. Il faut dire qu’il n’est pas aidé par son faciès, ce dernier ayant l’air d’un ahuri les 3/4 du film tout ça agrémenté par son jeu d’acteur CATASTROPHIQUE.


    Vient ensuite Lucie, l’un des pires personnages du films, lycéenne que rencontre François avec qui il espionnera Christian à son insu.

    Que ce soit sa manière de parler très « bobo » ou ses tics et manies insupportables, elle incarne une parodie d'humain plus qu'un véritable être humain. On sent que Rohmer a voulu représenter la jeunesse « libérée » de l'époque, mais c'est un échec. Lucie est ridicule et déconnectée. En termes de jeu d'acteur, elle fait sans doute pire que François, ce qui relève de l'exploit, vu le niveau global ridiculement bas.


    Enfin, Anne, la dernière actrice de cette trinité de médiocrité. Détestable à sa manière, elle trompe François sans vergogne. Bien que ce soit compréhensible (vivre avec une vie de couple avec un débile pareil ne doit pas être agréable), cela reste extrêmement blessant pour ce dernier. Anne semble totalement détachée et indifférente à ce qu'elle fait subir aux autres. Elle joue en plus de ça pour se donner un air profond alors que c’est juste une bobo qui ne sait pas ce qu’elle veux.


    En plus de banaliser l’infidélité dans la culture française, le film se paye le luxe de se vouloir subversif, notamment avec ces dialogues à dormir débout et de l’interminable séquence où François et Anne discute de leurs visions de l’amour et du couple, séquence finissant sur François qui pardonne à Anne, Anne qui ne semble pas tenir à lui tout au plus, et ne se remet pas en question pour ce qu’elle lui a fait subir. La mise en scène banale tout au plus et le rythme du film est d’une lenteur effarante. Le seul bon côté du film est sa colorimétrie avec ce bleu et ce vert plutôt joli je l’avoue.


    Le film reste cependant à titre personnel l’un des pires que j’ai vu et je ne souhaite à personne son visionnage, de plus, on m’a dit que c’est l’un des meilleurs de Rohmer, je crains le pire..
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