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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 19 mars 2020
Daniel est un jeune délinquant polonais de vingt ans. Alors qu’il réside dans un centre de détention juvénile, il ne peut pas accéder aux études de séminariste, sa vocation spirituelle. Envoyé dans une petite ville dans un atelier de menuiserie pour des travaux forcés, il décide alors de se faire passer pour un prêtre et prend la tête d’une paroisse. Marqués par un drame commun, les habitants de la ville vont découvrir des méthodes inédites à la paroisse grâce à la foi de Daniel. A la fois étrange et sombre, mais aussi optimiste, “La Communion” doit sa force à la complexité du personnage principal que le comédien Bartosz Bielenia interprète avec empathie. Cette histoire d’usurpation d’identité offre une réflexion intéressante sur la sincérité des imposteurs et la repentance des honnêtes paroissiens. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Daniel, 20 ans, frustré de ne pouvoir suivre une formation de séminariste en raison de de son passé de délinquant, usurpe le rôle d'un curé au sortir de prison. Sincère dans sa foi, son regard clair et perçant lui donne l'air transcendé chaque fois qu'il prêche, Le jeune homme prendra son rôle à cœur malgré la méfiance de certains et les tentations sur son chemin. Hélas le passé va resurgir et le rattraper. Un film dense, original, d'une puissance troublante, porté par le jeune acteur polonais Bartosz Bielenia.
Un scénario étonnant, inspiré d'une histoire vraie. Une narration bien menée, sans surenchère, ni côté comédie, ni côté drame. Le résultat est maîtrisé, captivant, intéressant dans ses thématiques (le déterminisme social et ses limites, la foi et son expression, la violence individuelle et collective, la justice et l'injustice) et dans son regard (social, politique, religieux) sur la Pologne d'aujourd'hui. L'acteur principal, Bartosz Bielenia, est extraordinaire.
Je voulais voir ce film depuis sa sortie, et c'est seulement maintenant que je le découvre. Je m'attendais à me prendre une claque, au vu de la presse particulièrement élogieuse qu'il avait eu à l'époque, et pourtant j'ai quand même été surpris.
C'est un très bon film, complexe, puissant, presque viscéral et en même temps qui pousse à la réflexion. Jan Komasa traite beaucoup de sujets difficiles avec une grande justesse, qu'il s'agisse de la foi, du catholicisme, de la vie, du deuil ou encore de la situation en Pologne. Il n'apporte pas forcément de réponses (encore que), mais il propose des pistes intéressantes.
« La Communion » est un film impeccablement réalisé, au scénario dense et implacable, et surtout porté par des interprètes extraordinaires. Notamment Bartosz Bielenia, extrêmement impressionnant, capable de passer par toutes les subtilités des émotions et au charisme électrisant. A quand un cinéma de cette qualité en France ?!
Quelle force ! Le jeune comédien crève l'écran et semble habité par le rôle Quand la fonction transcende l'homme; quand l'habit fait le moine! Vitalité débordante; humanité et le mystère de la Foi, du Pardon ?
C’est un fait-divers aussi invraisemblable que réel qui aura inspiré l’histoire de ce film venue de Pologne. Outre cette usurpation d’identité, on est également captivé par le drame qui frappe ce petit village et dont certains secrets vont être révélés au fil des minutes. On ne peut pas passer à coté, l’acteur Bartosz Bielenia porte littéralement La communion à travers une superbe performance. Charismatique et totalement crédible à travers les deux visages qu’il arbore ; il se montre aussi fascinant lorsqu’il enfile sa robe de prêtre que lorsqu’il se déchaîne tel un chien enragé. Voilà une superbe découverte qui ne vous laissera pas indifférent et qui donnerait presque envie de retourner à la messe du Dimanche !
Ce film polonais sur le thème toujours passionnant de l’imposture nous fait suivre l’histoire de Daniel, génial Bartosz Bielenia, un jeune homme tout juste sorti d’un centre pour délinquant et qui va se faire passer pour un prêtre dans un village de la campagne polonaise endeuillée par un accident de la route qui a tué plusieurs de ses habitants. Son ardeur et son style peu conventionnel vont rapidement redonner du peps à une paroisse un peu plongée dans le formole. Un long-métrage solide et rythmé, qui offre une réflexion captivante sur les notions d’innocence, de culpabilité et du poids du regard de sa communauté sur sa construction personnelle. S’il s’éparpille un peu dans une sous-intrigue qui vampirise le propos principal, La communion n’en reste pas moins un portrait saisissant de la Pologne contemporaine.
Un postulat plutôt original qui glisse doucement vers le petit drame local assez banal. Le scénario manque de profondeur, notamment concernant le personnage principal dont on n'apprend quasiment rien, et de beaucoup de dynamisme. Finalement, on ne sait pas bien sur quel pied Mateusz Pacewicz a voulu danser ni ce qu'il a réellement cherché à nous raconter. L'abondance de religiosité primaire peut irriter.
Histoire incroyable sachant qu'en plus cela est inspiré d'une histoire vraie. Le souci de la réinsertion des jeunes délinquants et cette foi naissante. L'acteur principal est incroyable, rien que pour cette performance cela vaut le coup de le voir.
Daniel, jeune polonais qui vient de sortir de son Centre Educatif Fermé, va se retrouver prêtre d'une petite bourgade. De fil en aiguille, celui-ci va s'investir de plus en plus et trouver grâce aux yeux des fidèles avec son style particulier. Scénario original et bonne surprise de ce film vu en séance de rattrapage. Il y a un suspense constant pour savoir si cet usurpateur va se faire démasquer. Le film ne se contente pas de cela ; il amène une vraie réflexion sur la religion et le pardon. Bartosz Bielenia est bluffant de par son charisme et son côté caméléon, sachant s'adapter aux diverses situations. Un très bon film.
Dans ce film inspiré d’une histoire vraie et titré originellement « Corpus Christi », on ne sait pas tout du passé du principal protagoniste, lequel, au lieu d’aller dans une scierie sise dans un village paumé et accueillant de jeunes délinquants, va prendre la place du prêtre local. Habité par sa nouvelle mission, il va alors conduire ses ouailles vers d’autres horizons de façon originale, mais toujours dans le respect de Dieu. Va-t-il alors se faire rattraper par son destin ? Voici, malgré une trame finalement assez convenue pour tout cinéphile qui se respecte, un beau métrage sur une rédemption à la fois individuelle et collective qui repose avant tout sur son acteur principal à l’interprétation éblouissante, à la fois poignant, violent, meurtri, sensible, empli d’espoirs, toute la palette d’émotions y passe et il ne pourra vous laisser indifférent ! « A star is born » !
Bon film polonais sur le pardon et la rédemption, un film d'une froideur impressionnante, excellents passages avec des discours très justes sur l'hypocrisie sociale.
Un jeune délinquant embrasse le sacerdoce en usurpant la place d'un prêtre dans un petit village traditionnel polonais. Entre film philosophique, questionnement sur la foi, film social et thriller le film emprunte plusieurs chemins et s'étire pendant deux longues heures. L'interprétation habitée du jeune acteur principal n'évite pas l'ennui d'une œuvre trop ascétique, verdâtre sur laquelle le soleil semble ne jamais vouloir se lever.
Objectivement maîtrisé au niveau visuel et plastique, ce n'est pas la seule qualité de La Communion. Porté par un acteur brillant, le film polonais aborde le sujet du pardon de manière brillante et remet en question la manière dont certains pratique leurs religions de façon peu investie et passive. Brillant, le cinéma polonais étonne d'année en année.