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L'homme sans nom
163 abonnés
1 034 critiques
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3,0
Publiée le 5 juin 2023
L'histoire sans fin revisite le conte pour enfant dans un univers de Fantasy qui a quelque peu vieilli depuis. Mais l'ambiance melancholique et quelque peu nostalgique donne au film un goût particulier. Je n'ai pas grandi avec, ne l'ayant découvert que très tard, d'où mon peu d'attachement au récit. Il n'empêche que la fin surprenante nous emporte totalement. Le pouvoir des livres et de l'imaginaire (et donc le pouvoir du cinéma aussi).
Une merveille tout simplement, Wolfgang Petersen posait là les bases de l'heroic fantasy au cinéma d'une main de maître. Ce film a marqué toute une génération et nous mène entre poésie et aventures à la découverte de Fantasia et des dangers qui la guettent. Sur une bande son absolument merveilleuse et des decors incroyables, on découvre une faune fantastique et une histoire somptueuse qui nous fera rêver longtemps. Peterson aborde également finement des thèmes forts tel l'acceptation du deuil pour ne citer que lui. Côté réalisation, si à l'époque les SFX était assez géniaux, force est de constaté que l'emprise du temps a fait son œuvre et certaines scènes ont pris très cher. Mais au final on s'en moque, l'essentiel n'est pas là et ce bijou, contrairement à ses ignobles suites, a un véritable supplément d'âme et c'est cela qui fait la différence, même 40 ans plus tard. Un de mes films de chevet, tout simplement.
Un film fantastique qui s'adresse plus aux enfants qu'aux adultes. Il nous fait voyager dans un pays imaginaire à partir de la lecture d'un livre. L'enfant qui lit le livre découvre peu à peu son implication dans le récit. C'est un univers assez féerique qui a un peu vieilli (les effets spéciaux datent de 1984) mais qui a gardé son charme. Un film familial qui plaira aux enfants et à leurs parents qui aiment les univers magiques.
Cela faisait bien 20 ans que je n'avais plus vu ce film Fantasy jusqu'à aujourd'hui. Le film me plait toujours autant même si j'avais beaucoup oublié du scénario depuis tout ce temps. Le film nous plonge dans un monde féérique et mystérieux où une spoiler: catastrophe s'y produit sans que l'on sache pourquoi, et les aventures du personnage principal sont parsemées d'embuches et de mystères, ce qui est pour moi une aventure captivante à suivre à l'écran. J'ai aussi trouvé certains personnages attachants comme spoiler: Atreyu, le mangeur de pierre, le dragon et le scientifique.
Je peux aussi dire que certaines scènes m'ont assez bien captivées ne sachant pas ce qui allait se passer comme quand spoiler: Atreyu se rapproche de plus en plus des deux Sphinx sans savoir si leurs yeux allaient s'ouvrir ou non, et pire quand les yeux se sont ouverts doucement par la suite, ce passage du film est bien mis en scène afin d'avoir, en tant que spectateur, un sentiment de peur pour le personnage principal car on ne veut pas qu'il lui arrive la même chose que son prédécesseur. Certaines scènes du film sont d'ailleurs inattendues, on ne sait pas toujours ce qu'il va se passer et quand cela arrive, c'est la surprise. De ce fait, on évite donc d'avoir quelque chose de prévisible et de linéaire.
Les effets spéciaux ont un peu vieilli même s'ils étaient très bons pour l'époque, mais cependant, cela reste agréable à regarder. La bande originale du film interprétée par Limahl est excellente, elle se laisse écouter avec beaucoup d'appréciation au point de laisser le générique de fin défiler jusqu'au bout.
En conclusion, c'est vraiment un excellent film que je recommande tant pour les enfants que pour les adultes. A regarder en famille. Indémodable !
Un film culte qui a marqué mon enfance. Et qui ne perds pas son charme des décennies après. De belles métaphores de vie avec une interprétation à voir enfant mais avec une autre lecture une fois adulte. A voir et à revoir.
Toujours un plaisir de revoir cette perle du septième art, je le confondais avec le deuxième né les ayant pas vu depuis mon enfance. La mort de Artax est si rapide mais toujours autant émouvante. La Torture est géniale. La façon dont Falkor vol est très drôle. Au vu de la galerie de personnages je comprends pourquoi j'en avais peur.
J’ai 42 ans, c’est le premier film que j’ai vu en VHS. J’en gardais un bon souvenir, très impressionné par certaines scènes difficiles en tout cas pour un enfant. Je l’ai revu avec ma fille de 8 ans et c’est désormais avec les yeux d’adultes que je le redécouvre. Bien sûr le film a vieilli dans sa forme mais quel chef d’œuvre sur le fond. Ce film véhicule de vraies valeurs à l’opposé de ce qui se fait actuellement pour les enfants. C’est un film dont on se souvient. Chef d’œuvre.
L'HISTOIRE SANS FIN (1984): Bastien, un petit garçon de dix ans, souvent dans les nuages, vivra dans la morosité depuis le décès de sa maman. Une souffrance qui pourra noircir ses rêves, contrarier ses ambitions, ralentir son épanouissement, faire de son avenir un véritable néant. Le destin lui fera croiser un libraire. Celui-ci, à l'écoute de cet enfant passionné de romans d'aventure, lui remettra le livre "L'histoire sans fin". Cette réalisation offrira bien plus qu'une description du ressenti de la lecture. Blessé par la vie, Bastien n'aura aucun mal à se fondre dans l'atmosphère fantastique de cette histoire. Une expédition héroïque, un voyage initiatique raconté pour l'aider à affronter le douloureux passage de l'adolescence. Que de messages constructifs dans ce monde imaginaire reflétant les sombres réalités de la vie. Où peut mener le découragement? Comment vaincre l'abattement? De quel façon retrouver l'espoir?... Dès les premières images, des nuages dans la tourmente, définition d'une âme en peine, celle de Bastien. Ce film sera une vraie merveille, des dialogues intéressants, des métaphores bien pensées, de sublimes décors, des maquillages réussis, animatroniques et effets-spéciaux peut-être désuets mais agréables à regarder, que dire de cette excellente B.O... elle sera connue dans le monde entier. Bref! Cette production des années 80 dégagera énormément de charme. Un film fantastique, miroir des perturbations d'une âme d'enfant.
Si vous voulez apprécier ce film, regardez le à l'âge de 6, 8 voir 10 ans, comme moi. C'est vieux maintenant, mais atreyu vous fera vire un nouveau monde à travers son livre magique? Comme Falkor. Bonne aventure à vous, l'histoire sans fin c'est une aventure exceptionnel. Réservé aux 5 à 14 ans qui veulent vivre des rêves.
5 035 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 7 octobre 2021
Un enfant échappe aux brutes en se réfugiant dans le grenier de son école avec un livre qu'il finit par aimer au point d'en pleurer. Le film pourrait avoir le même effet sur les spectateurs sauf qu'il s'agirait de larmes d'ennui. Le livre dont il s'inspire est apparemment très apprécié et quelque chose a dû se perdre dans la production. L'histoire ne rime à rien et n'a aucun rythme elle est décousue inintéressante n'a aucun sens et elle est incroyablement artificielle voire risible à certains moments. Le gamin pleurnichard qui joue le guerrier ressemble à une petite fille et il est plutôt ennuyeux tout comme le pleurnichard qui lit le livre. Les décors sont ringards et les créatures sont ridicules dans cette perte de temps totale. L'Histoire sans fin semble être une absurdité mais sans fin pour le spectateur...
Tout en proposant un formidable voyage plein d’aventures et de magie, The NeverEnding Story offre une réflexion puissante sur la fiction et sa nécessité à l’homme pour affronter le néant de sa condition de mortel. Aussi le long métrage, en mettant en abyme son spectacle merveilleux par des jeux de va-et-vient entre le monde des représentations mentales du lecteur et le monde auquel le lecteur appartient, deux sphères étroitement connectées et en lien permanent l’une avec l’autre, incarne-t-il la propension naturelle de chaque individu à fictionnaliser le réel pour le rendre habitable et avoir une emprise sur lui. Ce dédoublement constant nous invite aussi à réfléchir sur l’essence même du conte et ses pouvoirs : il constitue la mémoire, rendue vivante par la voix du conteur, d’une culture réunie autour d’un partage de valeurs, de mythes et de légendes qui lui confèrent son identité. La scène au cours de laquelle le jeune Atreyu erre parmi les ruines d’une cité détruite et reconnaît sur les murs qui l’environnent des dessins narrant les épisodes de sa propre odyssée s’achève sur une discussion avec Gmork, serviteur du néant venu démasquer les chimères de la fiction : il endosse malgré le rôle du narrateur, mais d’un narrateur qui construit moins le récit par son instance qu’il ne le mine en lui renvoyant, comme dans un miroir, son artificialité congénitale. La résolution du film consiste alors à faire prendre conscience à Bastien de son pouvoir en tant que lecteur, pouvoir d’animer tout un univers, pouvoir de lui permettre de renaître de ses cendres. Wolfgang Petersen signe donc une très belle invitation à la lecture et au voyage, qu’il oppose à l’oubli et au règne de la brutalité – les harceleurs finalement sont châtiés –, une source « sans fin » qui puise au plus profond de l’homme, forte de créatures inoubliables et animées à la perfection, dotée d’une noirceur véritable qui détonne avec la guimauve contemporaine – l’engloutissement du cheval peuplera nos cauchemars. Un chef-d’œuvre intelligent et atemporel.
Film culte de toute une génération... ça c'est indéniable ! Pour l'époque c'était un chef d'oeuvre tant c'était délirant et fantastique !! Malheureusement je n'aurais jamais du le re-regarder ! Il faut avouer que ça n'a pas très bien vieilli... la partie spatiale m'a carrément barbé et je n'ai pas accroché autant que j'en rêvais ! Un mini fiasco je le crains !