Babylon
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1 644 critiques spectateurs

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Nathalie Taverne
Nathalie Taverne

4 abonnés 3 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 6 février 2023
Horrible...je n'ai jamais vu un film aussi dérangeant !!
Toutes les horreurs y sont ...
On ne sort pas serein de cette séance !!impossible a raconter ...
Shawn777
Shawn777

622 abonnés 3 530 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 janvier 2023
De Damien Chazelle, je n'ai pas encore rattrapé "Lalaland" ni "First Man" (mais qui avait moins marqué les esprits il me semble) et n'ai donc vu pour l'instant que "Whiplash". Je ne partageai donc pas la hype de beaucoup de spectateurs puisque je ne suis pas un fan de l'univers du réalisateur, que je ne connais donc que très peu, et je ne m'attendais donc à rien ! En revanche, l'affiche et le casting sont plutôt engageants, de même que le synopsis d'ailleurs. Le film retrace en effet le passage du muet au parlant tout en s'intéressant au mode de vie plutôt déluré des stars de l'époque et de leur difficulté à passer du muet au parlant. On est donc clairement ici dans "Chantons sous la pluie", dont la référence est d'ailleurs complètement assumée (avec de nombreux clin d’œils mais également carrément avec des passages du film, passages qui s'incorporent parfaitement dans l'intrigue et ne sont pas pas là juste histoire d'être là), plongé dans l'univers de Tarantino et notamment évidemment celui de "Once Upon a Time... in Hollywood". On pourra dire ce qu'on veut mais la comparaison est inévitable et va d'ailleurs sûrement ressortir dans de nombreuses critiques ! Le film traite effectivement du même milieu mais quelques décennies plus tôt, a le même ton provocateur et insolent mais comporte également le même casting, enfin du moins Brad Pitt et Margot Robbie. Qui incarnent certes des personnages complètement différents mais qui sont tout de même là ! Pour autant, je n'ai pas eu l'impression d'assister à une redite ni à une pâle copie du film de Tarantino. Effectivement, même si on garde ce côté insolent (et le ton est d'ailleurs donné dès la très longue - mais excellente - scène introduction qui est la fête dans laquelle tout est permis), les univers des réalisateurs sont malgré tout assez différents, et notamment car les références ne sont pas les mêmes. On voit très clairement dans les deux films que Tarantino et Chazelle tentent avant tout de rendre un immense hommage au cinéma en déballant leur amour envers ce dernier mais ils ont une manière très différente de le mettre en scène. Et j'ai particulièrement apprécié ici toute la dernière séquence (à partir du moment où Manny rentre dans le cinéma) qui est magistrale. Alors oui, on pourra dire que c'est facile, que Chazelle se regarde le nombril etc. et ce qui n'est pas faux du tout mais j'ai tout de même complètement adhéré ! De même que la scène d'introduction, tout le début du film est excellent. on découvre en même temps que les personnages (surtout Manny et Nellie) les conditions de tournage très particulières du muet, ce qui donne lieu à des scènes complètement jouissives dans lesquelles le réalisateur s'éclate sur la mise en scène, le montage et le bruitage. Le réalisateur s'intéresse d'ailleurs énormément au son, puisque c'est le thème de son film, notamment avec des scènes complètement dépourvues de son, nous mettant alors dans la peau d'un spectateur de l'époque, regardant un film muet. Le réalisateur adore par ailleurs créer un effet miroir avec nous mais également avec le projecteur, filmant assez souvent une salle, prenant le temps de s'intéresser à chaque spectateur ou même à la lumière du projecteur, ce qui créer, encore une fois, cet effet miroir. Et c'est très bien géré car ça en est presque dérangeant. En tant que spectateurs, nous sommes en effet voyeuristes de ce qui se passe à l'écran ; presque poussé par des pulsions scopiques, nous sommes dans le noir et nous observons tranquillement les personnages principaux. Puis lorsque le réalisateur filme ces spectateurs, il brise presque le quatrième mur en nous donnant l'impression qu'il nous filme nous. Je trouve malheureusement que le film possède un petit ventre mou, c'est quelques fois relativement lent et puis surtout, le film part à un moment donné dans un tout autre délire le temps d'une grosse séquence (je pense que les spectateurs ayant vu le film seront de quelle série de scènes je parle). C'est une séquence qui rentre complètement dans le délire quelques fois perché du film mais qui, paradoxalement, nous sort un peu de l'univers, ce qui est bien dommage ! Comme je l'ai dit précédemment, le réalisateur s'éclate concernant la mise en scène en nous livrant des plans tantôt ingénieux, tantôt magnifiques. Concernant les acteurs, nous retiendrons particulièrement Brad Pitt, Margot Robbie et Diego Calva qui sont très bons. On retiendra également l'excellente B.O. de Justin Hurwitz qui vient notamment rythmer les excellentes scènes de fête. Je suis donc complètement tombé sous le charme de "Babylon" qui aborde cette époque du passage du muet au sonore avec autant de comique que de drame, qui peut même parfois virer au mélo, à l'horreur et bien-sûr au politiquement incorrect.
Arthur Debussy
Arthur Debussy

167 abonnés 708 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 janvier 2023
Grosse grosse déception avec ce trèèès long métrage lourd, indigeste et d’une grande vacuité. J’avais quitté Damien Chazelle avec le superbe « La La Land » (n’ayant pas vu « First Man »), et je le retrouve en bien piètre forme avec « Babylon »… Lui qui était il y a quelques années un jeune prodige prometteur semble s’être brûlé les ailes et montrer clairement ses limites dès son quatrième long métrage…

Car toute la « machinerie » Chazelle semble révélée, avec toutes ces ficelles qu’on voyait à peine dans « La La Land » ou « Whiplash » et qui sont par trop évidentes ici. Chazelle paraît même faire de « Babylon » un écho de « La La Land », comme si c’était son envers sombre, sale et lubrique, en mode bad trip. On retrouve un même duo de personnages masculin et féminin qui rêvent de gloire et de succès à Los Angeles, et dont les parcours se croisent et s’éloignent régulièrement. On retrouve aussi un portrait de Los Angeles, à la fois ville magique et factice, peu reluisante, constituant presque un personnage à part entière. Ou encore des motifs mélodiques communs dans la bande son de Justin Hurwitz, avec 3 ou 4 fois ces zooms sur une trompette, répétés jusqu’à plus soif, pour mieux tenter de dynamiser une séquence et le film… Mais tous ces gimmicks, ces clins d’œil pas très fins, je les vois davantage comme un certain manque d’inspiration (la BO d’Hurwitz était tout à fait oubliable et très décevante), alors que Chazelle rame pour nous offrir quelque chose d’un minimum intéressant.

Il faut dire qu’il n’est pas aidé par son scénario, qui prend l’eau de partout. Certes les 3 heures du long métrage passent plutôt bien, le fait que ce soit relativement décousu n’est pas un problème, ça évite qu’il soit trop prévisible. Pour autant, avec sa trajectoire d’ascension puis de chute typiquement scorsesienne (Chazelle signe là son « Loup de Wall Street »), on est clairement dans quelque chose d’attendu, pour tout dire de déjà-vu et même complètement téléphoné. La bande annonce l’annonçait d’ailleurs, et sur ce plan, comme sur beaucoup d’autres, Chazelle ne nous surprend absolument pas.

Le thème central de ce film, c’est le passage du cinéma muet au parlant, avec la nostalgie de cet art à la fois industriel et artisanal, exubérant et fou, qui a cédé la place à un cinéma lisse et puritain, vidé de sa substance. En filigrane, Chazelle semble parler aussi de la situation d’aujourd’hui, avec la fin du cinéma à grand spectacle et ambitieux, alors que les films ultra formatés Disney/Marvel règnent sans partage sur le box-office mondial et que les plateformes du type de Netflix et Disney+ ont donné le coup de grâce au septième art.

Le problème est que Chazelle le fait très maladroitement. Son film est une accumulation de scènes délirantes et vulgaires (du genre pipi-caca), certes souvent drôles voire très drôles, mais qui donnent du cinéma muet une image de fête foraine stupide et sans fin (à l’image de la séquence introductive du film), ou d’un art grotesque et très bas de gamme (comme ces films avec l’aguicheuse Nellie LaRoy, jouée par Margot Robbie). Par conséquent, on a du mal à comprendre ce qui peut être sauvé et pourquoi ce cinéma-là a tant de valeur… Certes, Chazelle se la joue « politiquement incorrect », il ne voulait pas livrer un monument froid et glacé à la gloire du septième art, et en un sens heureusement. Mais à force de tout le temps jouer la dérision et le graveleux, impossible de se sentir touché ou ému par les acteurs, même dans les « séquences émotions » pourtant bien surlignées par la mise en scène balourde de Chazelle…

Le problème vient peut-être aussi des acteurs… Honnêtement, le film repose avant tout sur les épaules de Brad Pitt, qui cabotine à mort, mais qui est à la fois excellent, réjouissant et attachant. Chacune de ses scènes vaut son pesant de cacahuètes. Il a un rôle proche de celui qu’il avait dans « Once Upon A Time… In Hollywood » de Tarantino, celui d’un acteur déchu, une ancienne gloire, un vieux de la vieille qui a tout traversé et qui tient encore debout malgré une avalanche d’excès. C’est certainement lui l’acteur le plus drôle (l’air de rien) et le plus touchant du film. Le plus talentueux en somme. On peut même y voir une réflexion méta, Brad Pitt étant sans doute l’un des derniers grands acteurs américains, capable de tout jouer, tout en sachant faire preuve d’auto-dérision (coucou Tom Cruise).

Pour Margot Robbie et Diego Calva, en revanche, le bât blesse. Oh ils font le job, c’est certain et je le reconnais volontiers. Mais j’ai eu le plus grand mal à m’attacher à eux. Pour ce qui est de Robbie, avec son personnage très cliché et mal écrit de fille décérébrée mais ambitieuse, on ne peut que s’attendre à ses déconvenues. De plus, son manque de caractérisation et de personnalité l’empêche de « vivre » au-delà des séquences où elle apparaît. Là elle est juste en deux dimensions, purement fonctionnelle, sans la moindre nuance… A l’instar de Diego Calva, qui joue le personnage en retrait avec qui on découvre Hollywood et auquel on est censé s’identifier, comme de coutume dans les romans ou les films. Mais il est bien trop terne pour emporter notre adhésion…

En plus de tous ces défauts qui grèvent le long métrage, la mise en scène de Chazelle est d’une banalité affligeante. Si la photographie est plutôt belle mais un poil trop artificielle, ses cadrages et sa construction des plans n’ont rien d’impressionnants. Certes, il joue de la profondeur de champ et de mouvements de caméra ambitieux, mais visuellement, son film n’a aucune personnalité. Il se place dans le droit sillage d’un Scorsese, comme une sorte de Paul-Thomas Anderson du pauvre. Seul le rapport entre l’image et la musique (jazz) est un début de marque de fabrique, mais bien dérisoire. Rappelons-nous d’ailleurs que dans « La La Land », Chazelle vole beaucoup de ses bonnes idées à d’autres cinéastes souvent bien plus talentueux…

Et puis à la fin des fins, après 3 longues heures complètement hystériques, Chazelle s’est dit que ça ne suffisait pas et qu’il voulait nous en mettre encore plus plein la vue. Il nous « offre » alors un montage accéléré des films les plus iconiques de l’histoire du cinéma, avec dans les oreilles une bande son à la limite du supportable. Comme s’il crachait à la gueule du spectateur « regarde comme je suis un génie » (kubrickien). Ça plus la séquence hideuse et glauque au possible avec Tobey Maguire, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Sans parler des nombreux appels du pied à « Chantons sous la pluie », un authentique chef-d’œuvre, lui, qui ne devrait rien avoir à faire avec ce sinistre long métrage…

Ainsi donc Chazelle ça ne serait que du flan ? Une imposture de plus, un cinéaste qui pique tout aux autres et incapable de proposer quelque chose de réellement neuf et intéressant ? Hélas, j’en ai bien peur…
Oliv_78
Oliv_78

43 abonnés 76 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 janvier 2023
Sûrement l’un des films les plus attendus de l’année. Il ne déçoit pas. C’est une fresque sidérante sur Hollywood, sa mutation entre les années 20 et les années 50. Hollywood est la plus grande machine à rêves que l’homme ait inventé, et Chazelle a voulu de façon évidente lui rendre hommage, d’où des scènes prodigieuses (le tournage de la bataille) ou drôles (le 1er tournage parlé avec Margot Robbie). Mais il a pris 2 angles particuliers pour décrire Hollywood: ses excès, et le passage du muet au cinéma parlant. Pour ses excès, Chazelle en a rajouté: la scène d’orgie du début est une grande scène de genre, filmée avec une incroyable virtuosité (une partie en un long plan-séquence). Pour le passage du muet au parlant, le personnage de Brad Pitt est central et Chazelle met en valeur sa composition très réussie. Mais dans ce domaine, The Artist est indépassable. Il y a moins d’émotion et surtout moins de poésie dans Babylon pour évoquer cette terrible révolution qui laisse sur le carreau les stars du muet. Il y a pourtant de très belles scènes dans Babylon pour illustrer cette transition.
Qu’est ce qui manque pour faire de Babylon un chef d’œuvre ? C’est surtout : qu’est ce qu’il y a de trop dans ce long film ? La réponse est simple: des scènes violentes qui lorgnent du côté de Tarantino : Chazelle n’a pas besoin de courir derrière Tarantino, il est doué et a son propre style. Et enfin il y a 2 scènes tellement excessives, inutiles, grotesques ou nauséeuses (la scène du serpent et celle du rat) qu’elles gâchent l’impression d’ensemble.
Allez cependant voir Babylon, ce film est immanquable. L’acteur qui joue Manuel est le fil conducteur très attachant du film. Et surtout Margot Robbie crève littéralement l’écran: elle est magnifique et livre une interprétation juste éblouissante. On a hâte de la revoir. Et de voir le prochain film de Damien Chazelle, maintenant qu’il a rendu allégeance à Hollywood.
Patricia D.
Patricia D.

79 abonnés 181 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 janvier 2023
Un film ébouriffant qui démarre sur les chapeaux de roue. Le spectacle est total, le rythme endiablé et l'humour irrésistible pour retracer le monde dépravé et sans limites du cinéma muet à Hollywood. Puis avec le passage au parlant, le rythme ralentit progressivement, jusqu'à s'étirer en fin de film. A force de multiplier les hommages et les références au cinéma, le film s'essouffle un peu et aurait sûrement gagné à être raccourci.
Nicolas D
Nicolas D

10 abonnés 9 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 19 janvier 2023
film horriblement ennuyeux où on apprend que c'etait dur pour les acteurs de l'époque de passer du muet au parlant...
Thomas CHAPEL
Thomas CHAPEL

1 critique Suivre son activité

0,5
Publiée le 23 janvier 2023
Je sors de la salle de cinéma et franchement, je suis dépité.
Peut-être en attendais-je trop de Damien Chazelle après un "Whiplash" puissant et un "La La Land" extraordinaire. Mais là... je peine à trouver les mots et encore moins à comprendre toutes ces critiques dithyrambiques.

Ce réalisateur sait faire des chefs-d’œuvres qui prennent aux tripes en partant d’histoires - à première vue - simples, avec peu de personnages mais qui sont creusés , profonds et attachants. Là, à part quelques scènes sympathiques, c'est tout l’inverse : beaucoup (trop) d’éléments pour un gloubi-boulga bordélique dont il n'y a rien à retenir. Je crois que le Damien s’est perdu dans ses idées, je ne vois que ça.

Le premier tiers du film peut laisser penser que la suite sera intéressante, donc c'est d'autant plus frustrant de constater que non.
Le film est censé narrer les destins croisés de plusieurs personnages aux débuts du cinéma hollywoodien des années 20/30 mais certains de ces personnages auraient aussi bien pu être supprimés selon moi ; ils n'apportent rien, ni en terme d'histoire, ni en terme d'émotion. Et puis même pour les "principaux", on ne cernent pas leurs motivations, leurs états d'âmes, et puis pour leurs évolutions bah... Je cherche encore. Enfin voilà, ils sont cantonnés à des stéréotypes bien poussés : spoiler: "T'as compris que celle-ci est fofolle et incontrôlable, et que celui-là est une star blasée, toxico et cynique ? T'es sûr que t'as bien compris ? Attends, on en remets un couche au cas-où"
et ça en reste là quoi, j'en ai trouvé aucun d'intéressant. Et puis bon, il y a les passages à la limite du scato dont j'ai pas non plus saisi l'intérêt.

Bref. Si, comme moi, vous avez adoré les anciens films de Chazelle, n'y allez pas avec trop d'espoirs pour celui-ci, c'est frustrant à souhait.

PS : j'ai lu une critique, plus haut, faisant référence au thème musical de La La Land qu'on peut effectivement partiellement "deviner" à certains moments. Le fait de ressentir cette musique "trahie et salie" en la reconnaissant dans ce film, résume mon sentiment à son égard. Amoureux des belles histoires, passez votre chemin.

Mais qu'est-ce que je suis déçu ! Triste même !
Seyd Sparrow
Seyd Sparrow

11 abonnés 23 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 14 avril 2023
Long , ennuyeux , cacophonique , vulgaire, film arrêté au bout de 2 heures de supplice, ce film est une déception à tous les niveaux
Pseudofile
Pseudofile

11 abonnés 434 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 3 juin 2023
Ce film aura-t'il trouvé son public? C'est bien la question que je me poste à la fin du visionnage. Brossant principalement un tableau de l'industrie cinématographique américaine sur une décennie, entre la fin des années 20 (du centenaire précédent) et le début des années 30, et surtout du basculement du cinéma muet vers le parlant, au travers de la destinée de deux personnages désireux de se faire une place dans ce milieu, nous voilà plongé dans un monde frénétique qui prétend faire rêver mais qui use de moyens plutôt anxiogènes et qui surtout se montre très nombriliste. Cependant, le film n'a rien de très technique dans le propos, et ne s'axe pas non plus sur l'histoire d'amour sibylline entre Manuel et Nellie. Il décrit plutôt un état des lieux et surtout des mœurs de cette période de transition du 7ème art. Le film nous montre que dans les années 20 lorsque le gotha n'était pas drogué; il était hystérique et obnubilé par le sexe tandis qu'avec les années 30 est arrivée une subite pudibonderie, mais que le beau monde du cinéma restait hystérique et que l'on pouvait tout de même s'éclater (dans tous les sens du terme) grâce à la bienveillance intéressée de la Pègre.
Ajouté à cela un personnage féminin principal totalement inconséquent; qui nous martèle que dans le New-Jersey (ils vont apprécier la promo) on mange et on se vautre comme dans une porcherie, qu'on se fait remarquer partout où on passe comme des russes ou des français en vacances à l'étranger et qu'on vocifère des insanités comme dans la plus pure beaufitude de cent ans plus tard; on aura compris qu'il n'y a pas grand-chose à sauver de ce film creux, saoulant et bien trop long pour le peu qu'il raconte. Vraiment, le cinéma s'il ne fait plus rêver, par ce qu'il offre et par ses pratiques, laisse rêveur.
NELLY K
NELLY K

1 abonné 4 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 23 janvier 2023
Grosse déception !
Débauche de moyens absolument inutiles ! 3 heures perdues...Personnages grotesques qui desservent le sujet. Dommage !
islander29
islander29

901 abonnés 2 411 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 janvier 2023
Un petit monument en soi, avec de belles qualités, mais aussi des défauts notables....parmi les défauts, je citerais le rythme effréné du film pendant la première heure, qui empêche le spectateur de souffler.. spoiler: .Ce sont deux scènes principales, une orgie dans un château (30mn) , suivi du tournage d'un film (30mn) ..
.Notons aussi la qualité douteuse de l'image et de la photo ( beaucoup trop de nuances sépia) ainsi qu'un manque d'extérieurs, quelque chose qui m'affecte toujours.....Vous me direz c'est assez technique donc relatif...Venons en aux qualités du film, sa vision du cinéma des années 20 et 30 est une illustration parfaite de l'époque, c'est à dire des années folles... L'ambiance y est , que ce soit dans la fête, décadence garantie, où dans le cinéma et ses protagonistes débauchés...Notons une distribution remarquable ( Brad Pitt, Margot Robbie, Diego Calva) qui sont des acteurs capables dans le film, du pire comme du meilleur...Accrochez vous, ça balance pas mal à Los Angeles .....UN film assez frénétique, mais un scénario très respectable avec des scènes mémorables (, l'éléphant, la scène du crotale, l'orgie finale dans les prisons avec la présence de Toby Maguire....Le film semble inspiré par de grands metteurs en scènes (Fellini, au début, c'est troublant, Tarentino, pour les scènes de violence, David Lynch pour l'atmosphère nocturne , clin d'œil à Eléphant Man ?, Baz Luhrmann pour la frénésie de certaines scènes...Tout cela est bien construit, mais manque parfois d'émotion, qu'à cela ne tienne, Brad Pitt, en acteur raté ou triomphant, montre tout son talent et son mystère, porte le scénario de son charisme......La mise en scène est accomplie, l'histoire passionnante au fond, et l'hommage au cinéma convaincant...IL n'y aurait pas eu cette frénésie de certaines scènes, le film était un chef d'œuvre, Hélas j'ai expliqué pourquoi, mais je conseille ce petit monument à tous les cinéphiles, avertis et aux curieux de cinéma....Bravo, Bravo en résumé. Précision importante, éloignez les "enfants" de moins de seize ans
Housecoat
Housecoat

129 abonnés 392 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 janvier 2023
Damien Chazelle se surpasse en repoussant toujours plus les limites techniques pour retranscrire ses idées. En s’attachant à plusieurs figures avec lesquels nous regardons les coulisses de l’industrie cinématographique prête à vivre une nouvelle révolution, il transmet un regard aussi passionné qu’eux, sans prétention, mais avec une fureur exaltante telle qu’on ne voit pas passer les trois heures. Comme pour La La Land, la partie la plus jouissive est celle qui nous plonge dans la magie, la conception des rêves hollywoodiens prenant vie quand tous les différents artisans façonnent main dans la main quelque chose de bien plus grand qu’eux et qui perdurera au-delà de leur existence. Sur fond d’ascensions et de chutes de carrières, Babylon est un film sur le temps qui passe, nous sommes témoins de la fin d’une époque dans laquelle tout semblait possible et le démarrage d’une nouvelle qui franchit des barrières que tous ne pourront pas traverser. Au-delà de ces époques, nous laissons quelque chose derrière nous qui survivra au passage du temps. Babylon est un film comme il n’en apparaît qu’une fois par siècle, un film de films.
Gino Mangiante
Gino Mangiante

1 critique Suivre son activité

1,0
Publiée le 22 janvier 2023
Film sans intérêt: excité, bruyant et qui part dans tous les sens. On est clairement dans le surenchère sur toutes les scènes. trop c'est trop. Après 1h de film j'étais fatigué et j'ai quitté la salle. Les acteurs jouent bien, donc 1 étoile...
Damien Vabre
Damien Vabre

168 abonnés 462 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 31 janvier 2023
Damien Chazelle gère assez mal la transition entre la satire délirante au rythme survolté et la partie dramatique sur la déchéance des stars. Le film s'effondre à cause d'une scène avec Nellie LeRoy (Margot Robbie) où la satire délirante devient une grosse farce vulgaire et repoussante, il devient compliqué ensuite d'être ému par le sort de ce personnage et par Babylon. De plus, le cinéaste a du mal à jongler entre les quatre personnages principaux et leurs relations restent assez superficielles. Un long-métrage divertissant mais assez peu émouvant.
Antoine Francois
Antoine Francois

13 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 23 janvier 2023
Un film excessif, trop de scènes violentes et sans raison, à part faire voir l’enfer dans lequel les hommes et les femmes sautent à pieds joints. Pour ceux qui aiment le gore,mais pour les gens sensés, vraiment un perte de temps. Suis sorti après 2 heures d’ennui et de dégoût…
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