Oui , chef doeuvre...Comme beaucoup sans doute , je me suis demandé si je tiendrai les 3 heures...Et j'étais triste que ça fibnisse...On vit Holliwood , on ressent les diverses phases dans son coeur , jusqu'à la fin si nostalgique...Vite vite , allez y !!!
Ce film est absolument traumatisant. N’allez surtout pas le voir en famille, ne le faites surtout pas regarder à des enfants de moins de 16 ans au moins. Il y a des scènes vraiment choquantes. La bande d’annonce ferait croire que c’est un film drôle mais elle est menteuse
Un film globalement prétentieux, vulgaire et fatiguant. Aucun parti pris dans le scénario. Chazelle essaye de tout montrer, voire tout exagérer au point de rendre ridicule l'industrie du Cinéma Hollywoodiens. Les personnages sont presque tous insupportables, on ne s'attache à rien. On peut lui accorder les belles images et la BO jazzie (mais beaucoup trop présente).
Quel ennui devant ce délire nauséeux. Tant de moyens pour un film qui ne l'est même pas. Quelle perte de temps et d'argent. Le cinéma qui se croit malin en se mordant la queue. L'incarnation du navet. Le film de trop pour son réalisateur. On ne m'y reprendra pas. Je n'ai rien à dire de plus mais il faut que mon commentaire fasse une certaine taille pour pouvoir le valider. Alors, je brode. Comme le réalisateur. Broderie funeste, à éviter !
Outrancier, vulgaire et trop long...On voit les dollars à l'écran...dommage : Damien Chazelle nous avait habitués à plus de subtilité, même si son cinéma reste une prouesse technique, cela ne suffit pas à contenter le spectateur qui attend la fin avec impatience!
Whiplash étant l'un de mes films préférés, j'attendais impatiemment le projet Babylon de Damien Chazelle depuis son annonce il y a plus de trois ans. Le premier blockbuster de 2023 est un pur régal audiovisuel, une véritable claque de cinéma. Avec son cinquième long-métrage, le réalisateur franco-américain assure sa place à la table des plus grands. Le cinéaste nous livre un pur film d'auteur tant il parvient à mélanger les genres. Tout d'abord la comédie, qui a une place capitale spoiler: : démarrer sur un éléphant qui cague sur le protagoniste est terriblement efficace . Je pense aussi spoiler: au producteur de la Warner qui se fait interrompre par un bruit de pet lorsque Jack lui demande si les gens veulent vraiment du cinéma parlant. On rigole beaucoup devant Babylon mais on pleure parfois notamment durant la dernière demi-heure qui mélange tristesse, mélancolie et beauté. On se demande tout du long comment ce film complètement fou va se terminer, Chazelle conclut somptueusement avec spoiler: cette séquence expérimentale qui fait office de déclaration d'amour au cinéma. Le réalisateur fait du cinéma une fin en soi à laquelle nous sommes tous, acteurs, producteurs, critiques, juste de passage dans cette aventure humaine qu'on ne retrouve nulle part ailleurs. Le cinéma nous donne la lumière pour un temps, puis finit par nous la reprendre pour la donner à quelqu'un d'autre comme dans spoiler: la brillante mise en scène de la mort de Nellie qui vient naître et mourir dans l'ombre en traversant brièvement la lumière. En parlant de lumière, le travail qui a été fait dessus est colossal notamment dans la séquence introductive spoiler: lors de la fête avec cette lumière orangée qui vient lécher la peau des acteurs pour faire apparaître la sueur sur leurs visages. En outre, on peut également parler de la musique jazzy de Justin Hurwitz qui va une nouvelle fois finir dans ma playlist Spotify avec une bande originale qui vient donner un coup de fouet à une histoire et des personnages qui n'en avaient pas spécialement besoin ; Margot Robbie et Brad Pitt signent peut-être ici la meilleure performance de leur carrière respective. Pour conclure, généralement adepte du montage rapide, on a dans ce long-métrage des plans-séquences de plusieurs minutes qui attise ma curiosité tant il paraisse compliqué à faire. C'est très agréable d'avoir un blockbuster qui accepte de mettre une part de leur budget à disposition des techniques de tournages pour délaisser les fonds verts et toutes les corrections numériques. Babylon, c'est trois heures de cinéma qu'on ne voit pas passer tant l'univers et les personnages qui le composent sont attachants. Je crois que la meilleure chose reste que Chazelle n'ait que 37 ans et qu'il lui reste encore au moins 30 années pour enrichir son oeuvre qui est déjà une pièce majeure du cinéma du 21ème siècle.
Le titre du film aurait pu être également "Gloire et décadence" car dans ce film on retrace un moment historique du ciné qui va passer du muet au son si je puis dire avec donc les trio Pitt / Robbie et Calva qui nous emmène dans les travers de cette époque avec folie des grandeurs, exubérance à outrance. Quand tu es dans ce monde , tous veulent y participer pour avoir son moment de gloire et c'est parfaitement raconter. Alors oui parfois cela peut paraître brouillon ou bruyant(ce qui peut rebuter certains) mais cela résume ce côté exagéré de cette période. Tout ce vit à cent à l'heure et plus dure sera la chute pour certains. Les acteurs sont supers, tous est bien mis en place avec cette destiné à 3-4 voir 5 personnages qui selon leur rencontrent vont faire des choix qui vont les emmener aussi bien sur le toit du monde que dans les abysses les plus total. La b.o donne le ton de ce film furieux et cela rajoute ce côté too much et puis avec sa scène vers la fin cela rend un immense hommage au cinéma et sa perpétuel évolution qui part des franchies "Les frères lumière et leur premier film, en passant par "Tron, Terminator 2 , Jurassic Park, Matrix et Avatar et bien d'autres avant montrant cette fameuse évolution. Adoré dommage que les gens se soit perdu et qu'il ne fonctionne pas autant que ce qu'il mérite. NOTE :8.75/10
Dégueulasse. En plus de l'exploitation animale dont ne s'est pas privé le réalisateur avec ce pauvre éléphant ridiculisé dès le début du tournage, ce film est prétexte à la partouze etc. Nul doute que ça plaira à un bon nombre.
Dans cette fresque irrévérencieuse sur la naissance de Hollywood, le réalisateur Damien Chazelle met nos nerfs à rude épreuve, mais c’est le prix à payer pour capter ces instants insolites, tantôt drôles, parfois glauques, sordides mais toujours fugaces auxquels ont été confrontés les acteurs et techniciens du cinéma à ses prémices. Grandeur et décadence : la séquence d’ouverture à elle seule est particulièrement éprouvante : elle résume tout la démesure de ce monde à part, à mille lieues des images d’Epinal que nous connaissons des années folles. Portée par une distribution éclatante, Brad Pitt et Margot Robbie en tête, Diego Calva en révélation, cette œuvre ne lésine ni sur virtuosité des images, la qualité de la musique portée par le fidèle Justin Hurwitz, la richesse des costumes, la beauté de la photographie…Babylon est l’œuvre déjantée d’un cinéphile amoureux de cet art majeur qu'est le Cinéma, à ranger aux côtés de "The artist" ou "Once upon a time in Hollywood".