Avis : Jamais plus - It Ends With Us - Page 4

J'étais assez curieux de découvrir cette adaptation qui cartonne dans les salles américaines et qui marche plutôt bien en France. Adapté donc du roman éponyme de Colleen Hoover et réalisé par Justin Baldoni (qui y tient également le rôle principal), le film nous raconte l'histoire de Lily Bloom, fleuriste (évidemment), qui se met en couple avec un mec bien sous tous rapports mais seulement en apparence. En parallèle, elle retombe sur un amour de jeunesse. Bon on aura vite compris que le problème du mec, Ryle Kincaid, est qu'il est toxique et violent envers Lily, qui a déjà dû supporter, enfant, de voir sa mère se faire battre par son père. Et honnêtement, le film n'est pas aussi manichéen qu'on pourrait le penser, c'est-à-dire qu'on est placé du point de vue de Lily et on est alors également dans son déni, on ne comprend alors pas tout de suite le problème avec Ryle même si on voit très clairement où le film veut en venir. De même, il y a quelques-fois des dialogues et des échanges qui font mouche, notamment celui à la maternité qui est assez fort car aussi simple que criant de vérité. Malgré tout, je ne peux m'empêcher d'y voir un film pour adolescentes un peu bas de plafond. C'est-à-dire que nous avons une mise en scène conditionnée pour être reprise par morceaux sur TikTok et puis des balades de soft pop toutes les cinq minutes (on a même "Skinny Love" de Birdy sur un montage un peu bidon, au secours). Le film est également sacrément larmoyant avec quelques fois des scènes bien longues avec des dialogues creux qui n'avancent pas à grand-chose. Et tout ça me dérange un peu parce-que déjà, je me suis pas mal ennuyé, mais surtout parce-que le film donne alors cette impression d'esthétiser son propos sur la violence faite aux femmes. Surtout que le film ne sait jamais être dans la demi-mesure, c'est soit très mélodramatique, soit assez léger à la manière d'une série Netflix pour ados et, encore une fois, c'est plutôt dérangeant avec un tel sujet. Je comprends alors un peu mieux pourquoi "Jamais plus - It Ends With Us" fonctionne autant ; car il adopte avant tout les codes d'une génération, c'est-à-dire esthétiser des combats et causes importantes comme le féminisme et la violence faite aux femmes, le rendant lisse, loin d'un film qui aurait pu - et même aurait dû - être frappant de par son réalisme.

Un téléfilm guimauve calibrée pour mettre en valeur le visage parfait et la dentition parfaite de Blake Lively. Son personnage horripilant de femme parfaite niaise qui sourit tout le temps pour rien lui va comme un gant. Lily Bloom est une gentille fille à qui tous les malheurs du monde arrivent. Elle hésite entre deux beaux gosses, tout deux blindés aux as, dans ce monde de faux semblants. Aucun problème ne semble réel, toutes les discussions et réactions sont forcées et destinées à faire pleurer les tiktokeuses. Évidemment ce film dénonce la violence conjugale mais c'est tellement surligné et forcé qu'on y croit à aucun moment. Le téléfilm est dans l'ensemble agréable et se laisse regarder sans ennui mais on a la très désagréable sensation de regarder un épisode de Gossip Girl et autre Melrose Place sur grand écran.

Une comédie dramatique de plus de 2 heures tirée du Livre à succès de 2016 de Colleen Hoover, réalisée par Justin Baldoni et jouant le personnage n° 2, le chirurgien : Ryle. L'histoire se déroule sur une large période nous replaçant par de nombreux flash-back, dans la période adolescente et étudiante de l'actrice principale : Blake Lively interprétant magistralement Lily Bloom. Cette jeune femme attachante incarne à merveille la souffrance psychologique et physique des "femmes sous emprise", confrontées dès leur enfance à la violence, pour elles-mêmes ou leurs proches..... Le scénario constitue une intrigue minutieuse, mêlant des scènes aussi romantiques que puissantes, et nous transporte dans un velours émotionnel parfaitement maîtrisé grâce à l'excellent trio d' acteurs : Brandon Sklenar ( Atlas ) et Justin Baldoni ( Ryle ) autour de Blake Lively parfaite ! Excellente comédie dont nous attendons la suite avec impatience, forcément..... !!**

Une bluette sirupeuse mais relativement efficace sur le traumatisme et les violences conjugales. Un peu trop lisse, des dialogues un peu creux. Bref, le film s'appuie beaucoup sur son casting, réussi.

La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/08/jamais-plus-it-ends-with-us-de-justin.html

Ce film est l’adaptation d’un best-seller de Colleen Hoover paru en 2016 et parle des violences conjugales ainsi que de la manipulation psychologique ou de l’abus émotionnel d’un homme sur sa compagne, héroïne du long-métrage. Sans avoir lu l’ouvrage il apparaît clairement que le film passe à côté de son sujet. Justin Baldoni (qui réalise et joue le rôle de l’amant violent) favorise clairement l’aspect romantique et fleur bleue à sa thématique principale bien plus développée dans le livre. Ici tout est fortement édulcoré au profit d’un sentimentalisme commun à de nombreuses comédies romantiques ou drames du même genre. Avec « Plus jamais » tout apparaît donc lisse et comme broyé dans la machinerie hollywoodienne pour plaire au plus grand nombre sans choquer ou mettre mal à l’aise personne. Et le carton du film au box-office mondial semble avoir malheureusement donné raison aux producteurs (et au réalisateur?). À tel point qu’on aurait presque envie de lire le livre pour vérifier s’il est aussi aseptisé que le long-métrage qu’on nous présente ici.

On ne pourra pas en revanche rien enlever à la prestance, la classe et au charme incroyable de la magnifique Blake Lively, impeccable dans le rôle et aussi à l’aise dans les scènes de romance que dans celles de violence et de détresse. À ses côtés, Jenny Slate fait bonne figure en meilleure amie prise entre deux feux même si son personnage est souvent cantonné aux décors. On est moins emballé par les deux personnages masculins, plus fades ici, et dont le jeu des acteurs se limite à leurs peu de traits de caractère. L’un n’est pas aussi menaçant qu’il le devrait tandis que l’autre apparaît bien trop avenant et gentillet. Des protagonistes écrites de manière bien trop simpliste dans le scénario adapté par Christy Hall qui nous a pourtant livré son premier film récemment (« Daddio ») qui se révélait bien mieux écrit à ce niveau. À souligner que la jeune actrice jouant Lively jeune est également très bonne et que, pour une fois, elle ressemble vraiment à son pendant plus âgé, ce qui n’est paradoxalement pas si courant. On déplore également des ellipses un peu brusques dans la première partie - ou alors mal négociées - ainsi que des coïncidences heureuses qui s’accumulent un peu en dépit de la logique (le fait de retrouver les deux prétendants « par hasard » dans une grande ville comme Boston ou le coup du numéro de téléphone caché).

On passe donc deux heures avec « Jamais plus » à se demander si on ne s’est pas trompé de film tant le cœur du sujet tarde à être traité. On regarde une sorte de romance nonchalante et aseptisée qui n’est pas déplaisante en soi mais qui pourrait se ranger dans le rayon des multiples drames sentimentaux à l’américaine d’où rien ne dépasse. Ce n’est que lors du dernier tiers que le film aborde véritablement la violence dans le couple mais il le fait en prenant tellement de gants que c’en est presque risible. Voire même que ça ne rend absolument pas justice à toutes ces femmes qui ont souffert de bien pire. Comme si Baldoni avait peur de son sujet et préférait le remiser dans le cadre d’un roman Harlequin générique. Heureusement, la conclusion est plus adroite et amère et offre une morale qui rattrape un peu le reste. Au demeurant, voilà un long-métrage anecdotique sur un sujet pourtant épineux et que la plupart des nombreux films sortant sur le sujet depuis quelques années traitent de manière moins hypocrite et gentillette. De la guimauve du dimanche soir en somme, davantage à destination des cinéphiles féminines peu regardantes.

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le film...il n'évite pas le cliché de la nana un peu paumé dans la vie qui tombe sur le mec beau gosse, musclé et avec un métier Bac+150...donc le temps qu'il se tourne autour et bien bien long à se les bouffer à ses faire les yeux doux etc...et puis forcément l'ex qui reviens à la surface...mais le moment intéressant reste quand le rêve commence à virer au cauchemar et tout ce qu'elle à enduré ado ressort. Blake Lively (l'une , pour moi, des plus belles femmes du ciné ) c'est comme le film, cul cul au départ et assez intense ensuite. Un combat contre elle même débute et c'était fort en émotion. Va t-elle devenir comme sa mère à se laisser avoir ou va-t-elle réussir à passer à autre chose? En gros film cul cul au début puis assez intense après.
NOTE : 5.75/10

Très réaliste malheureusement, film qui fait beaucoup réfléchir sur notre vision du couple et notre comportement, perturbant

Au moins, pour une fois, ce film n'est pas manichéen, c'est sans doute sa seule qualité. Pour le reste, la romance guimauve, la musique sirupeuse et l'overdose de fleurs passent complètement à côté du sujet et rendent le tout encore plus malaisant, mais c'était peut-être le but recherché. Ce film m'a juste donné envie de revoir Les nuits avec mon ennemi.

Les polémiques qui entourent It Ends with us s’attaquent à sa surface, à ce qui littéralement l’entoure – relations lors du tournage, campagne promotionnelle… – sans jamais aborder la question du cinéma. Car le plus gros problème du film réside dans sa nullité formelle, incapable de susciter la moindre émotion par la composition des cadres, par les mouvements de caméra, par la direction d’acteurs ; en lieu et place, une réalisation aguicheuse qui pose tout sur le même plan, des moments de bonheur passé aux exactions endurées reliés par des transitions urbaines et des chansons à la mode. Il n’y a alors rien à regarder, rien à comprendre par l’image ; il faudrait se contenter des sentences formulées par les personnages, écrites et déclamées avec cette lourdeur familière aux conducteurs d’engins mais inhabituelle sous la plume de scénaristes (véritables ?). Il apparaît paradoxal que l’ensemble se couvre d’un discours féministe alors qu’à aucun moment il ne pense ni n’invite à penser la condition de la femme, outrageusement schématisée et aseptisée, lissage honteux façon Fifty Shades qui déshonore le combat mené contre les violences conjugales.

Il y a une chose de réussie dans le film : le titre.
"Jamais plus". Effectivement, il faut arrêter de produire des nunucheries pour enfants sans ajouter une signalétique "déconseillé aux plus de 12 ans".
Car côté nunucherie, on pulvérise des records. Blake Lively, belle, riche, intelligente et dents blanches, rencontre Justin Baldoni, beau, riche, intelligent et dents blanches. Ils sont magnifiques et ils s'aiment. Conte de fée. Mais lui se révèle violent. Damned ! Blake est-elle vouée à revivre ce que sa mère a vécu ? Heureusement, un ange gardien veille sur elle et va l'aider à refuser la violence conjugale, c'est Brandon Sklenar, beau, intelligent, très gentil, qui a percé dans le monde de la gastronomie et qui a des dents très très blanches. Inutile de spoiler, je pense que tout le monde a compris comment le film se termine.
Faire un film pour sensibiliser sur les violences conjugales est une bonne idée, certes, mais est-ce que cela justifie ce genre d'idiotie à la guimauve ? Préférez "Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand avec Léa Drucker et Denis Ménochet. Mille fois plus réaliste et efficace.

Quand le délectable frisson de l’amour s’esquinte progressivement, subrepticement par l’apparition venimeuse d’une violence incontrôlée, le drame n’est pas loin. Blake Lively et Isabella Ferrer (Lily jeune) sont assez saisissantes et captivantes dans leurs rôles difficiles. Justin Baldoni à la fois réalisateur et acteur principal du film est excellent, tout comme Brandon Sklenar et Jenny Slate également.

Tout se déroule comme une comédie romantique. La belle Blake Lively, dans le rôle de Lily Blom, rencontre le beau Justin Baldoni, dans le rôle de Ryle Kincaid. Sous l'idylle naissante on pressent des douleurs cachées et des secrets. L'un d'entre eux se nomme Atlas. Lui-même impliqué et marqué dans sa jeunesse par des violences conjugales. On s'étonne de voir cohabiter le glamour des personnages et les violences insidieuses qui s'invitent dans la supposée magie de l'amour. Les flash back nous donnent des indices sur les histoires qui se répètent. Un film qui traite de violences presque dans la douceur. A voir !

Je n'ai pas lu le best-seller mais le film est plutôt réussi, c'est une réflexion sur les violences conjugales et la force des sentiments, même si les personnages sont un peu atypiques dans leur genre (au sens d'exceptionnel). L'ensemble est bien interprété et intelligemment filmé, les violences sont plus évoquées et suggérées que véritablement montrées et se perdent dans les méandres des souvenirs de celles qui en sont victimes, entrant ainsi en résonance avec la réalité de qui est vécu par celles qui en sont victimes; le film montre aussi que ce tabou n'épargne pas les classes sociales les plus aisées, c'est un autre point positif. Il s'agit d'un long-métrage qui s'étale sur plusieurs années et qui présente un dénouement exemplaire. Beaucoup de femmes (de tous âges) dans la salle qui était presque pleine en cet après-midi dominical, ce n'est pourtant pas un film réservé au lectorat du roman de son autrice. Un film intéressant et édifiant pour éviter le silence et montrer aussi l'exemple.

Je ne sais pas pourquoi je me suis autant ennuyée dans ce film.Trop bling bling, trop formaté, je pense. Trop éloigné de la réalité. L'actrice a beau être solaire, en permanence le sourire aux lèvres et l'acteur, lui aussi, beau comme un dieu grec, cela ne suffit pas à faire un bon film.

Bon film qui m’a fait pensé à un remake américain et romantisé de « l’amour et les forêts »
Blake lively est sublime (son rôle de Serena ne la quittera jamais)
En revanche j’aurais souhaité plus de sentiments, de profondeurs sur la violence conjugale que vit la protagoniste à travers les âges. Le thème est effleuré mais trop rarement approfondi, ce qui aurait donner un peu plus de profondeur au film.
A voir donc mais pas nécessairement au cinéma (bien que la photographie soit très belle)