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Camille Kunegel
3 abonnés
2 critiques
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5,0
Publiée le 2 juin 2021
Avec une narration et une mise en scène à la hauteur de ses BD, Nine Antico nous livre pour son premier long métrage, une comédie attachante empreinte d’humour et de légèreté. Sarah Forestier et Laetitia Dosch incarnent et soulignent à merveille l’état d’âme du film : celui d’un conte moderne, loufoque et profondément sincère. Une petite perle qui donne effectivement envie de retourner au cinéma.
Je n'ai pas compris le choix du noir et blanc, ça n'a vraiment aucun sens ici Film que se veut, sans doute, nouvelle vague mais complètement raté et démodé. j'ai quitté la salle avant la fin...
Une comédie d'auteure française qui fait plaisir à voir ! Un duo d'actrices aussi charismatiques que drôles, des problématiques contemporaines, et une réalisation réussie. On ne s'ennuie pas une seule seconde.
Gros coup de coeur pour ce film, courrez le voir !! Rien à redire : des actrices au top, une bande-son qui fait danser sur son siège et un humour piquant qui fait du bien
Drôle, frais et profond aussi. Un film qui fait du bien en ce temps pénibles. Le beau noir et blanc transfigure paradoxalement les multiples couleurs de ce film.
Un souffle d'air frais en cette rentrée cinématographique! Playlist nous fait rire par tous ces détails de la vie, les galères, la maladresse des personnages... Sarah Forestier et Laetitia Dosch nous livrent une prestation burlesque, authentique, et parviennent en cela, à incarner à merveille l'univers drôlissime et acidulé de Nine Antico. Le cinéma français a encore plus d'un tour dans son sac.
Nine Antico, qui est dessinatrice de BD, a mis un peu d'elle dans son premier film qui est dédié à ces femmes qui essaient de vivre leur rêve. Elle raconte l'histoire de Sophie, une jeune femme qui est à un tournant de sa vie. Elle travaille comme serveuse pour payer les factures, mais elle est sur le point d'être embauchée dans une maison d'édition où elle espère gravir les échelons, car son rêve est d'être publiée en tant que dessinatrice. Au même moment, elle apprend qu'elle est enceinte d'un homme qui ne veut pas d'elle. Une période où elle passe par toutes les émotions à l'image du film qui est une tragicomédie sur la vulnérabilité d'une femme qui passe d'une émotion à l'autre face aux revers et échecs de la vie. C'est très bon enfant avec des situations burlesques et des personnages secondaires décalés. J'ai bien aimé le ton et l'esprit du film, mais il m'a manqué ce petit quelque chose pour transformer cette gentille comédie en un bonbon savoureux à déguster. Ces petites pastilles sont sympathiques, mais il n'y a jamais rien de très drôle ou d'exaltant. Je n'ai pas passé un mauvais moment, au contraire, et Sara Forestier est comme très souvent géniale, mais je suis un peu resté sur ma faim.
Pour son premier long-métrage, la réalisatrice Nine Antico nous plonge dans la vie d'une jeune femme de 26 ans (Sophie) un peu perdue entre ses galères amoureuses et ses déconvenues professionnelles. Son talent et sa passion sont le dessin, la bande dessinée en particulier. Heureusement, elle peut s'appuyer sur une véritable amie (Julia) vivant à peu près les mêmes difficultés qu'elle. Cette fable contemporaine, proposée de façon surprenante en noir et blanc, et mettant en scène des personnages de la génération Y cherchant un peu leurs repères dans la vie, se révèle somme toute très rafraîchissante, avec ce duo hyper plaisant Sara Forestier / Laetitia Dosch. Rien de très puissant ni de très profond dans ce film, mais le style décousu assumé, agrémenté de certaines scènes cocasses et amusantes, permet de passer un moment cinéma plutôt délassant. Léger, agréable et moderne. Site CINEMADOURG.free.fr
Toujours perplexe à propos du choix de tourner en noir et blanc car la vie c’est la couleur. Surtout ici pour un film plein de vie ! Celle d’une trentenaire, la génération Y qui fout le bazar dans le monde du travail soit-dit en passant et dans laquelle plus d’un ou d’une se reconnaîtront, de même que les parents qui en ont à la maison ! Ce désir d’avoir envie de faire de sa vie ce qu’elle veut malgré les obstacles, les vents contraires. C’est plaisant à regarder, ça crée de l’empathie, de la sympathie. C’est mine de rien porteur d’un message, d’un témoignage. Et puis quelques règlements de compte jouissifs avec ces gens pédants qui n’ont rien de très extraordinaire. Ceux qui sont extraordinaires, ce sont ces jeunes qui se débattent dans la vie qu’ils ont : plus de thunes, plus de copain, plus de boulot, plus de matelas… (c’est dans la bande annonce). Mais la vie, l’énergie, la volonté d’en découdre. Un film vraiment à part. Génial.
Une chronique au charme rétro et décalée d’une jeune femme en pleine errance amoureuse et professionnelle, filmée dans un noir et blanc séduisant, et portée par l’interprétation attachante de Sarah Forestier.
Agréable ce petit film, sans prétention, tout en sobriété et légèreté. J'ai adoré l'idée du noir et blanc, la mise en scène et les propos sont plutôt modernes et malgré son scénario simple, le film m'a captivée. Par contre si vous cherchez une comédie à rire aux éclats, passez votre chemin.
J'ai vu un film... qui m'a vraiment ému... C'est une vraie réussite avec des partis-pris créatifs intéressant... Le noir & blanc, la BO, un montage au cordeau, une réalisation toute en finesse... Sara Forestier est peu touchante, un peu exaspérante, un peu décalée, un peu paumée, un peu bouleversante, un peu amoureuse... Et ça fait un film très bien construit, porteur d'espoir... Le film est porteur d'une grâce incroyable... et ces dialogues de femmes... c'est un privilège de rentrer dans une intimité très souvent ignorée... C'est un chouette film, un peu désabusé... Mais notre époque ne l'est-elle pas ?
Le noir et blanc sublime les couleurs et apporte immanquablement à "Playlist" la vertu de l'originalité. Invitation dans un monde fantasmé d'une héroïne en quête de soi, douceur et bienveillance vous parent de leur coupole. Une écriture plus vive et engagée aurait néanmoins évité un lancinant déroulé de scènes manquant de souffle.
Un bien joli film, sublimé par un noir et blanc superbe, tonique comme une BD de la même réalisatrice, qu’illumine Sata Forestier, symbole d’un vrai féminisme, celui dont les femmes peuvent être fière. Les galères font vrai, le courage parfois rageur, parfois défaillant, de Sophie fait vrai, tout respire l’authentique (le vécu ?). Un film bien fait et enlevé qui fait du bien dans le paysage.