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    J'ai le droit de vivre
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    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2015
    Excellent film noir de Fritz Lang du début de sa carrière américaine et et acteurs formidables pour ce couple inspiré des légendaires Bonnie&Clyde. Henri Fonda face aux préjugés d'un taulard tentant la réinsertion grâce à l'amour passionné de sa femme mais qui se heurte à ce que l'homme produit de pire. Un film sombre mais touchant et magistralement mise en scène par Lang. Un classique de sa filmographie (à rajouter dans sa longue liste).
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    30 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2013
    En 1937, Fritz Lang achève son deuxième film sur le sol américain après Fury. J'ai le droit de vivre continue de poursuivre ses analyses de la justice avec acharnement, sans doute suscitée par son départ précipité d'Allemagne suite à l'avènement de l'idéologie nazie. Cette idée de justice était donc bien en accord avec son temps. You only live once affiche Henry Fonda en tête de casting, excellent comme à son habitude, dans un rôle intéressant, dont la performance a peut-être été amélioré grâce à la mésentente entre le réalisateur et l'acteur sur le plateau (car il en résulte souvent que l'acteur poussé jusque dans ses dernières limites livre le meilleur de lui-même) et Sylvia Sidney rempile encore en tant que femme du personnage principal. Le scénario offre un prolongement de Fury, les deux films se complétant et proposant un enchaînement thématique parfait. Je trouve d'ailleurs que J'ai le droit de vivre va plus loin que Fury dans son exploration du concept de la justice, en allant puiser dans le pouvoir évocateur de l'esthétisme de la mise en scène (magistrale, comportant de magnifiques morceaux dignes de l'expressionnisme des chefs d’œuvres allemands de Lang : le travail sur les ombres dans la prison, le brouillard qui envahit la cour lors d'un échange s'imposant comme coup de force majeur du film, et un final dans une forêt aux reflets quasi oniriques, métaphore d'un paradis inaccessible). Son œuvre est plus noire, plus puissante, plus destructrice encore que Fury, non par la violence des sentiments qui s'en dégagent (il faut dire que Fury poussait loin l'indignation et l'agitation émotionnelle du spectateur), mais par le message pessimiste qui s'en dégage, par l'impression d'assister à de grands cycles ténébreux qui ne peuvent se refermer qu'inévitablement. Les protagonistes sont poussés dans leurs derniers retranchement au sein de situations sombres qui ressemblent à un jeu grotesque de la fatalité, ceci ayant un impact encore plus terrible si l'on considère les multiples et géniales trouvailles formelles utilisées à cet escient. La dernière partie fonce dans la tragédie de couple en route sur les grands chemins en forme de pré Bonnie & Clyde, oui carrément, dont l'issue promet d'être violente et inévitable. Sylvia Sydney peut davantage exploiter son personnage que dans Fury, fissurant les codes de l'époque où la femme est réduite à de la quasi figuration. Bourré à raz bord d'évocation, desservit par des plans cadrant avec rigueur un maximum d'informations utiles, un rythme vigoureux et un noir et blanc sublime, You only live once est trop méconnu dans la filmographie du grand maître. Il mérite une relecture détaillée et une reconnaissance à la hauteur de son statut frôlant le chef d’œuvre.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2013
    Aux débuts dans le cinéma américain, Lang retrouve son thème favori, la vengeance et ses conséquences sur l'être humain, mêlée dans une histoire d'erreur judiciaire. Inspiré de l'histoire de Bonnie et Clyde, tout en enlevant la violence, il réussit encore à créer une superbe mise en scène, particulièrement au niveau de la lumière et du cadre, avec de très bonnes idées : le plan en contre-plongée de la prison au début rappelle sa période du muet, il joue aussi avec la direction des éclairages : le visage terrifiant du condamné dans le parloir, l'ombre en croix sur le siège du prêtre, les ombres de barreaux de cellule, ainsi que la séquence d'évasion, à la limite du surnaturel, ajoutant le thème de la rédemption avec les dernières paroles allégoriques du prêtre à la fin du film. Lang parvient alors avec des images simples et travaillés à raccourcir ou enlever des séquences lourdes. Le scénario manque toutefois de profondeur, les personnages sont présentés naïvement, et trop repris de l'affaire Bonnie et Clyde ; mais même avec un script banal, Lang adapte parfaitement son talent et sa mise scène.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mars 2013
    Un tout petit Fritz Lang d' avant la période fructueuse des films noirs qui ont fait sa réputation. S’il en était restait là il ne serait pas devenu la légende que l’on connaît aujourd’hui et serait demeurér un dinosaure du film muet. Le film est manichéen comme ce n’est pas permis. Au final on ne sait pas trop quel message veut délivrer Lang ? Il est sûr que si c’est un plaidoyer pour la réinsertion des délinquants c’est raté. Le héros campé par un tout jeune Henry Fonda cumule de façon éhontée les fautes de parcours. Alors qu’il a la chance d’avoir une jolie fiancée qui l’attend et un travail, il ne trouve pas mieux que d’arriver en retard pour son jour d’embauche parce que monsieur a décidé de devenir propriétaire. Pour en rajouter un peu il abandonne son camion de livraison à la station service plutôt que de le ramener à son patron qui vient de le licencier. Cela ne l’empêche pas d’implorer ensuite son pardon. A tomber par terre ! Tout le reste est à l’avenant. Lors de sa fuite avec sa femme qui a délibérément choisi son parti il guérit miraculeusement d’une balle dans le ventre après que madame lui ait posé un une bande velpeau. Mieux, madame accouche comme une fleur de son premier bébé à l’arrière de la limousine. Tout ce tombereau d’invraisemblances dessert grandement le film. Vraiment un Fritz Lang en petite forme qui accentue encore le manichésime déjà à l'oeuvre un an plus tôt dans Furie, oevre beaucoup plus méritoire.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Noir et lyrique, parfaitement maîtrisé sur le plan formel, mais on a vu des oeuvres de Fritz Lang plus subtiles. Le message sur l'injustice sociale est un peu lourd. Et le titre du film en français en rajoute malheureusement une couche. Les acteurs principaux appuient leur composition d'innocents écrasés par la fatalité, surtout Sylvia Sydney. Cela dit, l'ensemble est de facture honnête. Pour son deuxième film américain, après Furie, Fritz Lang réalise une sorte de "Bonnie and Clyde" avant l'heure, en jouant plus sur la corde sentimentale que sur le thème de la balade sauvage.
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2011
    Dans sa période américaine, Fritz Lang a su réaliser des films courts mais remplis de rebondissements jusqu'au dernier instant. "J'ai le droit de vivre" n'échappe pas à la règle, le scénario est bien écrit bien que parfois un peu cliché dans la relation des deux personnages principaux, la mise en scène est soignée et Henry Fonda, au début de sa carrière, est très bon.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    L'art cinématographique n'est que mise en scène aussi quelques soient ses nombreux défauts ce film mérite 4 étoiles car ici elle est d'une force peu courante tant par les cadrages que par l'utilisation des gris et des noirs L'expressionnisme européen y éclate et le romantisme poussé à l'extrême comme la beauté des protagonistes sont sidérants. C'est un chef d'oeuvre du temps passé certes, mais quel plaisir on a à le revoir car quelque part il garde une place dans l'histoire du cinéma bien que Lang compte à son actifs des chefs d'oeuvre d'une autre dimension. Le gros reproche de ''j'ai le droit de vivre ''reste sa simplicité trop proche de la naïveté. Le scénario est curieux, il alterne des détails hypermanichéens et lourds comme les rencontres avec différents personnages secondaires et d'autres complexes comme la personnalité changeante des deux amants. On ne connaîtra jamais les vrais délits commis par le héros du film et quel a été son rôle dans l'attaque du camion transportant des fonds. On ne voit qu'un seul homme qui ne tue personne et l'on retrouve Eddie avec un revolver et un journal indiquant 6 morts. On ne saura jamais non plus ce que Joan sait vraiment de son mari. C'est impressionnant de constater combien Lang a pesé sur ce film, à tel point qu'il semble provenir d'Allemagne. Il ne ressemble visuellement à aucun autre du même genre et l'amalgame du réalisateur entre un couple de grenouille et ses deux amoureux n'est pas une fantaisie mais un vrai désir de montrer que le destin d'un homme est tracé des l'adolescence dans une société donnée. Il est difficile de ne pas mettre en avant Sylvia Sydney, son merveilleux sourire et ses larmes. Le couple qu'elle forme ici avec Henry Fonda a du laisser quelques souvenir toute sa vie durant à notre homme aux colts d'or.
    AMCHI
    AMCHI

    5 801 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juillet 2011
    1 an avant le consternant J'ai le droit de vivre Lang nous avait offert l'admirable Furie mais ici c'est un film bien insipide que Lang a réalisé et parmi ses plus faibles. Il a néanmoins assez de talent pour éviter la mièvrerie mais cette histoire d'homme poursuivi par son passé criminel nous ressort tous les poncifs du genre de plus Henry Fonda tout à fait à son aise en homme recherchant la justice dans 12 hommes en colère n'est par contre pas le meilleur choix qui semble dans ce film un peu trop lisse et propre sur lui pour incarner cet ancien taulard. J’ai le droit de vivre faisait peut-être son effet à l’époque de nos jours il est devenu désuet.
    Julien D
    Julien D

    59 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2011
    Un très beau film sur la réinsertion impossible d'un homme sortant de prison et décidé à marcher doit. Un film très noir, romantique et passionnant. Le scénario est palpitant, les acteurs charismatiques et la mise en scène signée Fritz Lang, mettant en valeur de très jolis décors et des images esthétisantes, est très inspirée. Un joyau du septième art.
    teofoot29
    teofoot29

    86 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2010
    Un film noir qui m'a semblé très court, l'idée est très bonne mais méritée d'être un peu plus développée de la part de Fritz Lang, cependant Henry Fonda et Sylvia Sidney forment un couple remarquable et certaines scènes largement repris dans des films d'aujourd'hui comme la scène où l'on voit Fonda porter sa femme dans ses bras à travers le viseur d'un fusil prouve largement le talent du plus grand réalisateur allemand de tout les temps.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 novembre 2009
    Très classique, le film évite cependant de tomber dans la banalité en proposant des rebondissements idéalement placés et une bonne maitrise de la réalisation. Sylvia Sidney a décidement une ressemblance notable avec Marion Cotillard.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 7 novembre 2009
    Ce film peut paraitre repoussant par ses personnages caricaturaux et ses situations exaspérantes en particulier. Le scénario est lourd aussi, il "tire les grosses ficelles". Les seuls intérêts de ce film sont les quelques séquences techniquements éblouissantes et la manière dont Lang ne tombe jamais dans le mélodramatique. Ces films, malgré les contraintes, gardent une certaine froideur, un pathétique qui leur sont propre. C'est ce qui fait que Lang mérite d'être regardé et sera toujours apprécié, car on le retrouve dans tous ces films.
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2009
    Magnifique film de Fritz Lang, son deuxième réalisé aux Etats-Unis. Le réalisateur livre son ultime version de sa vision de la société, "hobbesienne", selon laquelle l'homme est un loup pour l'homme. On retrouve dans ces gérants d'hôtels, puis dans ce garagiste, la même agressivité que celle des citoyens qui s'accusent entre eux dans M le Maudit ou celle, frénétique, des villageois dans Furie, prêts à lyncher un innocent. Dans J'ai le droit de vivre, nous voyons l'étau de la société se reserrer autour d'Eddie qui, une fois entré dans un cercle vicieux, ne peux en réchapper. On pourrait croire que cet homme est né "en frappant à la porte de la chaise électrique" ; Lang répond par une accusation féroce de la méchanceté humaine, de la bassesse des hommes prêts à frapper un homme à terre, à l'éxecuter froidement. Si Eddie est condamné à "finir mal", c'est bien à cause de ses concitoyens qui le poussent dans la tombe à coup de pioche. Dans un monde si cruel, comment, alors, croire en la bonté d'une grâce, et ne pas y voir là un piège de plus ? La vie, dans J'ai le droit de vivre, semble être un enfer de chaque instant, une course effrénée vers un espoir qu'on n'atteindra jamais. Cette vision cauchemardesque du monde est accentuée par le fait que les deux héros sont jeunes, naïfs, sans défenses ; Joan est une petite femme frêle, Eddie un garçon sans le sous, instinctif et pas très futé. Deux victimes faciles pour les chacals - on notera d'ailleurs l'allusion à Roméo et Juliette, de la bouche de Joan. Les références à cette pièce me semblent nombreuses et évidentes, or, cela ne semble n'avoir jamais été relevé. Comme dans la pièce, le héros sombre et mélancolique embarque la fille heureuse et solaire (Juliette, fille de juillet) dans son monde de ténèbres. Sauf que les amants ne sont pas les victimes de la haine de deux familles, mais bien de la haine ancrée en chaque être humain, prêt à condamner son prochain sans procès. (...)
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2008
    Fritz Lang période chefs d'oeuvres : mais c'était quand déja? C'est pendant si longtemps qu'on a en effet du mal à situer l'age d'or de Lang. La preuve en est avec ce superbe "J'ai le droit de vivre", film intense au message d'une grande puissance. Lang s'appuie dès le départ sur une très forte connotation sociale, un message de paix désespéré, tant l'univers qui entoure les deux héros est sombre et sans espoir. C'est justement cette photo très ombre que l'on retrouve, collant parfaitement à l'ambiance lugubre qu'a cherché à créer Lang. Mais il n'en oublie pas pour autant de s'intéresser à ses personnages, des marginaux (notamment celui d'Henry Fonda), qui n'ont pas vraiment leur place dans cette société, mais qui sont sans doute pourtant les plus purs... De plus, le film peut s'appuyer sur un scénario remarquablement écrit et construit, avec des détails particulièrement bien choisis le plus souvent. Bref, ce "J'ai le droit de vivre" est un véritable chef d'oeuvre, une oeuvre incontournable marquante et particulièrement poignante. Un sommet.
    Anaxagore
    Anaxagore

    125 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 juin 2007
    Autant je suis un inconditionnel de la période allemande de Lang, autant je dois avouer avoir des problèmes avec sa période américaine! À la différence de celui de Murnau, on ne peut pas dire que le style du grand réalisateur autrichien soit demeuré totalement intègre, contraint et forcé qu'il fut de s'accommoder des diktats commerciaux des studios américains. «You Only Live Once» (1937) illustre bien le problème. La manière propre de Lang doit ici se marier avec la guimauve hollywoodienne, tant sur le plan du jeu épouvantablement convenu des acteurs que de celui des décors, ici particulièrement «kitsch», ou que de celui de la musique doucereuse, assommante et bien sûr omniprésente jusqu'à provoquer l'écoeurement. Mais, en outre, il faut bien reconnaître que le réalisateur n'est pas ici au meilleur de son inspiration. Le scénario de son film est caricatural avec une victime (un Henry Fonda pas très convaincant qui se coltine une Sylvia Sidney particulièrement «cruche») vraiment très, très persécutée par une société vraiment très, très injuste et méchante. Le tout culmine sur un final en forme de climax pathetico-sirupeux où les deux époux maudits sont abattus par la police. En bref, je ne suis pas un seul instant parvenu à croire à leur triste histoire! Il ne me reste qu'à détourner pudiquement le regard!
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