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Max Rss
196 abonnés
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1,0
Publiée le 16 juillet 2021
Un film qui, paraît-il, a été très éprouvant pour Romy Schneider. Et franchement, ça se comprend. Il règne dans ce film (et de manière permanente) un climat étrange. Un mélange de cruauté, de laideur, de déshumanisation et d'hystérie. Le problème qui se pose, c'est que ce film est aussi un calvaire à regarder. Pas par rapport à cette ambiance étrange (même si certaines peuvent être heurtées, c'est normal) mais par rapport au fait qu'au fond, le film est un vide abyssal de tous les instant et parle de tout, sans jamais réellement parler de quoi que ce soit. Tout ce que j'ai vu pendant ces 110 minutes (et je peux vous assurer qu'elles sont très longues...), c'est Zulawski se regardant le nombril. Prétentieux et stérile. Et puis, sérieusement, le casting est à la ramasse. Fabio Testi ? Je n'ai même pas envie d'en parler. Jacques Dutronc, idem. Klaus Kinski ? Mieux vaut se rappeler de celui de "Aguirre", "Nosferatu" ou encore "Fitzcarraldo". Il n'y a que Romy qui s'en sort là-dedans. Fermez le ban.
4 511 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 4 mars 2021
C'est le film de Romy Schneider le plus horrible que j'ai vu et j'ai vu la plupart de ses films y compris ceux tournés en Allemagne comme Sissi. Les années 70 ont produit les films les plus bizarres et j'aurais probablement dû le savoir car si Klaus Kinski jouait dans L'important c'est d'aimer ça ne peut pas être bon. Mais j'aime Romy Schneider et j'ai donc foncé. Je ne reverrai plus jamais ce film parce que je ne peut pas supporter deux fois cette histoire prétentieuse. Je n'ai même pas aimé Romy dans ce film et cela en dit long étant donné qu'elle est une bonne actrice. La réalisation est vraiment étrange elle est remplie de zoom et de décisions de cadrage inutiles et l'éclairage est extrêmement laid. La partition est très autoritaire et jouée beaucoup trop fort. La conception sonore est souvent maladroite. Lors d'une scène qui se déroule dans un couloir le son qui est émis donne l'impression d'avoir été filmé dans une grotte profonde. L'intrigue est parfois peu engageante et absurde. Aucun des personnages n'est particulièrement sympathique ou intéressant. Le rythme est beaucoup trop lent ce qui signifie que le film est laborieux. Il y a trop de nudité inutile qui se sent juste insérée pour donner une valeur de choc. C'est l'un des pire films français jamais réalisé...
La 1ère scène est incroyable : dès le 1er plan, Romy Schneider occupe l’espace, on ne voit qu’elle. On la trouve sur le tournage d’un film peu glorieux, et toute la détresse se lit dans son visage, ses yeux implorent le photographe qui veut la prendre en photo de la laisser tranquille. Cette vision est bouleversante, elle prend au coeur, saisit immédiatement. Cette scène me donne la chair de poule à chaque fois. Tout au long du film, chacune de ses scènes est le reflet de cette 1ère apparition, elle est saisissante, extrêmement touchante. On sent qu’elle est sur un fil, en manque complet de confiance, en perpétuelle détresse. Elle a été obligée d’accepter à contre coeur des projets qu’elle n’apprécie pas. Elle a l’air de se sentir extrêmement seule. Cela explique pourquoi elle s’accroche à son mari - Jacques Dutronc : il l’a aidée à sortir de sa misère il y a quelques années et elle lui en est éternellement redevable, prête à s’oublier pour le remercier d’avoir été là à ce moment de sa vie. La prestation de Romy Schneider est d’autant plus touchante qu’elle joue une actrice et qu’on peut se demander si certains points ne font pas écho à ses propres craintes d’actrice. Les personnages qui gravitent autour des héros (Romy Schneider et Fabio Testi) sont complètement farfelus, excentriques. J’ai moins aimé ces passages du film qui sont parfois un peu trop fous à mon goût. Par contre, les décors, reflets de cette folie ambiante, sont magnifiques : de vrais bric-à-brac. Il y a aussi dans ce film pas mal d’humour, j’ai notamment apprécié la prestation de Jacques Dutronc qui fait une 1ère apparition complètement loufoque mais très amusante : on le trouve au réveil, il enlève le drap pour se lever et on le découvre quasiment habillé, prêt pour sortir, avec un pardessus et des chaussures de ville. L’histoire d’amour perturbée est très intéressante, poignante, notamment grâce au jeu des acteurs. Enfin, la musique est très belle et surtout, toujours à propos, elle colle aux sentiments des personnages. J’ai donc alterné pendant ce film les quelques moments que j’ai moins aimés, avec plusieurs scènes que j’ai adorées. Il vaut vraiment le détour.
Inutile de le cacher, c'est une vérité: il faut avoir le cœur bien accroché pour oser s'aventurer dans le visionnage de "L'important c'est d'aimer". Les thèmes abordés sont très durs et ils sont traité de façon crue et transparente, sans précaution ni tabou. Tous cela contribue à une ambiance générale très glauque et désespérée à l'image des personnages. Personnages soutenus par des prestations vraiment impressionnantes qui fondent toute la richesse du film: comment ne pas sentir la détresse de cette actrice déchue grâce à la rage fantastique que lui souffle Romy Schneider? Et comment ne pas penser à nos propres névroses, certes bien moindres, face à la sensibilité de Jacques Dutronc qui sublime le malheur de ce personnage, mi clown, mi triste. Et enfin comment ne pas croire véritablement que l'important dans la vie c'est bel et bien d'aimer lorsque Fabio Testi interprète merveilleusement ce personnage porté par un amour à la fois si pure et passionnel? Des décors épurés mais toujours bien travaillés, qui rendent certaines scènes très esthétiques (pas toutes car évidemment on cherche à mettre en avant la laideur du monde) J'aime particulièrement l'idée des affiches de cinéma dans la maison vide. Un très beau film d'une intensité émotionnelle forte, mais sans doute pas accessible à tous le monde.
quelle horreur ! j'ai eu du mal à aller jusqu'à la fin ! Film noir, sombre, avec même des scènes irréalistes comme cet hôpital de pays du tiers-monde , dans des décors de cauchemar.Quel gâchis ! Klaus Kinski qui venait de se révéler au grand public avec "Aguirre, la colère de Dieu" a hérité d'un rôle dégradant.Dutronc ne m'a pas convaincu , quant à Romy, dans quelle galère s'est elle embarquée ? Elle a eu un oscar pour ce rôle.OK, mais sa prestation ne sauve pas le naufrage. A vômir ce film . Il faut être un bobo pour s'enthousiasmer sur cette oeuvre pitoyable.
La première scène donne le ton : les hurlements stridents et répétés de la réalisatrice adressés à l'actrice qui ne parvient pas à dire correctement son maigre texte seront suivis de beaucoup d'autres. En effet, beaucoup de cris et peu de chuchotements dans ce film : le démesure et l'excès annihilent toute subtilité ou nuance. Une galerie de personnages caricaturaux gravite autour des personnages principaux, dans un monde où le sexe, l'alcool et la drogue semblent nécessaires pour oublier les échecs de la vie. Tout est "trop" : les mouvements de caméra (l'abus artificiel des zooms avant), les décors surchargés, la musique envahissante de G Delerue qui se veut une évocation du "Mépris" de Godard, sentiment d'ailleurs cité dans le film. Le personnage de Jacques, interprété par Dutronc, est le plus intéressant et le plus attachant car le plus humain. Pour le reste, tout cela manque de véracité et de véritable humanité, et respire trop souvent la complaisance dans le malsain.
première fois, vu le film...à Alger en 1976... Plus de 40 ans plus tard, le film m'a semblé baroque, excessif, voire kitsch !!! Seule Romy Schneider, reste "imparable"!
Dutronc joue le Dutronc chanteur, décalé mais inconsistant. Klaus Kinski, excessif,
Ce n'est pas un mauvais film, tout le monde rate des films. C'est une atrocité. Les acteurs, tous de grands acteurs, sont perpétuellement agressés et se crient les uns sur les autres sans qu'on sache vraiment pourquoi. La vulgarité et la violence envahissent le film en permanence et sans aucune raison dramatique. Il n'y a d'ailleurs pas d'action. Les dialogues sont d'une pauvreté effarante, ce que le doublage lamentable n'améliore pas, les consonnes ne tombant jamais avec les mouvements de la bouche, même en français. La superbe musique de Delarue est déchiquetée sans qu'on sache pourquoi. Toutes les ébauches de belle scène (Dutronc-Romy au café) sont volontairement et systématiquement gâchées par un mot infâme et ou un mouvement de caméra inutile, encore pus inutile que chez Lelouch (c'est dire). Zulaxski s'est acharné à détruire ce film et s'est encore plus acharné à détruire Romy Schneider qui avec le courage, la beauté, le talent et panache qu'on lui connaissait fait face vaillamment mais sans autre résultat qu'un déséquilibre encore plus grand dans le film (et sa propre dépression) car l'on voit alors ce qu'aurait pu devenir le beau roman de Christopher Franck si Sautet l'avait adapté avec elle. Ce n'est pas un ratage car le cinéaste n'a pas essayé de réussir ce film. C'est un désastre organisé. A fuir.
Coécrit et réalisé par Andrzej Zulawski, ce drame romantique se révèle d'une intensité extrême. Le scénario très sombre nous propose un film ou domine l'amour passion. Cette histoire troublante et violente nous parle d'acteurs ; elle nous montre une galerie de personnages torturés et extrêmement typés. Le réalisateur Polonais effectue une direction d'acteurs magistrale et une mise en scène au plus près des comédiens. La grande qualité de cette réalisation repose également sur les sublimes interprétations de Klaus Kinski et de Romy Schneider dans la peau de l'actrice Nadine Chevalier. La sublime actrice autrichienne a été à juste titre Césarisée pour cet emploi. Dans le rôle principal du photographe Servais, Fabio Testi effectue une belle prestation ; ses photos montrées dans le décor du film sont magnifiques. Les rôles annexes sont tout aussi bien servis : Jacques Dutronc se sort honorablement du rôle délicat de Jacques Chevalier. Claude Dauphin est Mazelli le producteur de X, Michel Robin dans le rôle de Raymond l'homme au delirium tremens, Roger Blin le père de Servais …
Film encore très controversé, L'Important c'est d'aimer s'est pourtant imposer comme un classique du cinéma français. La raison à un sujet assez sombre, où une actrice ratée est contrainte de tourner dans des films pornographiques pour survivre. Cependant, quelle prestation de Romy Schneider qui dans la simple scène d'ouverture, qu'elle a sublimé à jamais, nous captive par son émotion. Je ne conseillerais qu'aux spectateurs de visionner la toute première séquence du film qu'elle porte à elle-seule. Le regretté Zulawski, nous offre une vision crépusculaire du monde artistique, non sans quelques lenteurs, mais porté par la musique magnifique de Delerue, et par une Romy Schneider au sommet de sa gloire, pour lequel elle a obtenu le César de la meilleure actrice en 1976. En bref, un film qui nous fait vite oublié la réputation bourgeoise de l'actrice et de la confiserie des années 1950 avec "Sissi".
Qu' Andrzej Żuławski ait pu réaliser ce film à l' age de seulement 35 ans est proprement époustouflant! Quelle maturité! Un film sur la misère humaine, plein d' intelligence de violence et de sensibilité; remarquablement interprété par R. Schneider, F. Testi, C. Dauphin, K.Kinski: une pléiade d" excellents acteurs. J. Dutronc est moins convaincant, ce me semble. A déconseiller à ceux qui aiment les histoires proprettes, jolies, gentilles, et qui finissent bien, pleines de risettes, de bisounours et de calinous; à ceux qui ne sortent pas de leur doux cocon. Un chef d' oeuvre sur la vie réelle; pas sur la vie rêvée; pas celle de Beverly Hills et autres sornettes...
La seule étoile que j'attribue à ce film je l'attribue en réalité à Romy Schneider, émouvante, merveilleuse, sublime, sensationnelle Romy, qui porte le film à elle seule. L'histoire est très décousue et fade, et seul le personnage incarné par Romy est intéressant.
"Et si on commençait à parler? Cela va nous aider à être ensemble" Cela commençait comme un belle rencontre salvatrice, puis cela se développe autour d'une variation de l'amour et la mort, du désir, du mal-être sauvage. Il y a un air de Pasolini dans cette laideur artistique. Une musique de Delerue, haut de gamme.
Premier film que je vois un peu par hasard du réalisateur. Très godardien dans ses dialogues à la fois poétiques et intellectuels, mais aussi dans l'utilisation de la musique et le film est parsemé de références au Mépris qu'il finira par mentionner comme un aveu. Sinon je n'ai pas vraiment adoré, c'est très bien mais assez pesant, et ce n'est pas trop le cinéma que j'aime, je m'ennuie un peu devant ces déboires du quotidien traité comme un mélo avec des personnages romantiques au possible, je trouve ça souvent assez lourd. Niveau mise-en-scène par contre il y a un traitement assez personnel avec des gros-plans de face qui m'ont irrité à chacune de leurs apparitions. Autant dire que dans ce genre je préfère Godard et ses plans larges. Bon en fait je ne sais pas trop quoi dire sur ce film sinon que c'est assez sombre et un peu déprimant aussi, enfin il y a une certaine violence qui s'en dégage, une noirceur qui fait son effet. Simplement que même si c'est du bon j'ai pas vraiment été emballé. Mais je verrais bien d'autres films du réalisateur qui a l'air d'être quand même plutôt bon.