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    L'important c'est d'aimer
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    64 critiques spectateurs

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    Sébastien
    Sébastien

    17 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2021
    Un photographe tombe fou amoureux d'une comédienne tombée dans la pornographie. L’Important c’est d’aimer nous entraîne dans un alliage éblouissant d’images et de situations tragiques, âpres, obscènes.

    La première séquence du film, moment de grâce d’une vive beauté sur un tournage de film pornographique où Romy Schneider, défaite sous une lumière vive et jaune, implore qu’on ne la photographie pas. Puis tout s’emballe. Le film s’énerve à mesure qu’il expose les fantasmes. Le récit, intense, se tient toujours dans l’équivoque.
    Boby 53
    Boby 53

    16 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2022
    A l'époque ( j'avais 22ans) j'avais adoré ce film sombre, puissant, où chacun se consummait pour ses passions...Revu 47 ans plus tard, je me demande bien ce qui a pu m'emballer à ce point à l'époque...Le scénario est lourdingue, les situations peu crédibles, le jeu des acteurs ampoulé y compris Dutronc ds un rôle faussement décontracté. Et Romy, la grande Romy? Elle fait ce qu'elle peut ds un rôle terriblement "plombant". C'est la 1ere fois que je me renie ainsi...L'âge, probablement...
    halou
    halou

    119 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 novembre 2010
    Film qui divise de part son caractère pédant. Certes la qualité artistique est présente: les acteurs, la musique, la mise en scène. Le film restreint néanmoins l'enthousiasme du spectateur par sa froideur et un manque cruel d'ingéniosité scénaristique.
    benoitparis
    benoitparis

    110 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2009
    Des comédiens de très grande classe, une manière étonnante de présenter le show-biz comme une organisation quasi-mafieuse, des personnages incroyables, comme ce couple de petits vieux organisateurs et filmeurs de partouzes... mais aussi quel pathos bon sang ! Dans certaines scènes les acteurs en viennent à surjouer leur propre caricature (c'est surtout le cas de Klaus Kinski). Et la musique de Delarue a des grandiloquences... A. Zulawski a peut-être tenté une forme de théâtre de la cruauté, mais l'exaltation permanente devient par trop complaisante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 décembre 2008
    Un film enivrant, à la musique superbe, aux couleurs sombres parfaitement en accord avec le sujet, et un Klaus Kinski qui éblouit ce film quand bien même il est loin d'être l'acteur principal, et une Romy Schneider superbe, voici les principales qualités de ce film. Le propos est celà dit parfois un peu confus. A recommander tout de même, chaudement !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    397 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2014
    Un film très spécial, je dois dire que je ne m'attendais pas du tout à cela ... Un triangle amoureux sous fond de perversité, de fantaisie et de noirceur. La mise en scène de Zulawski est incroyablement folle, dévoilant tout une galerie de personnages décalés presque lynchiens, avec une réalisation virevoltante zigzagant entre le grotesque et le génie. L'utilisation de la musique est également très contrastée, un peu trop omniprésente pour ce qui est d'entretenir l'atmosphère, en bien ou en mal. Si il y a bien une chose qui fait l'unanimité c'est la performance immense de Romy Schneider, dans ce rôle de femme fragile et torturée, plutôt le reflet de ce qu'elle traversait dans sa vie privée à cette époque où elle était alcoolique. Elle est magnifique de beauté et de sincérité, on se rend vraiment compte dans ce film
    à quel point cette actrice était talentueuse et charismatique, une grande figure du cinéma français. Deux rôles masculins sont également à souligner, celui de Jacques Dutronc en mari déjanté qui signe là son premier rôle dramatique, et celui du génial Klaus Kinski en acteur de théâtre raté. Le film est assez difficile d'accès et peut nous filer très vite entre les doigts par son côté dadaïste, certaines scènes de violence et de sexe peuvent également paraître dérangeantes, d'ailleurs il a été interdit aux moins de 16 ans à sa sortie en 1975. Au final je ne saurais pas vraiment comment trancher pour un avis définitif, je reste assez mitigé, sans doute qu'un deuxième visionnage peut paraître nécessaire en ce qui me concerne, mais sur ma première impression je relève surtout l'originalité de la mise en scène et l'interprétation de grande qualité. "L'Important c'est d'aimer" est une expérience particulière qui divisera beaucoup mais qui mérite vraiment d'être découvert.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Le film français de Zulawski le plus intense et le plus beau rôle de Romy Schneider, qui battit Adjani/Adèle H. aux César. Une belle réflexion sur la création et puissance des sentiments, baignée dans une théâtralité expressionniste vertigineuse. On pourra trouver l'ensemble excessif mais c'est ce
    qui fait la force de l’œuvre. Dutronc, Kinski, Dauphin, Blin ou
    Robin épaulent la star avec brio. La seule réserve est la post-synchronisation liée à la coproduction.
    Robin M
    Robin M

    71 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2013
    / http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/09/01/limportant-cest-daimer/ / Le fim de Zulawski ressort sur les écrans français. 37 ans sont passés sous les ponts et pourtant, “L’Important c’est d’aimer” s’inscrit toujours autant dans l’histoire du cinéma français par sa singularité. Andrzej Zulawski est un réalisateur complexe qu’on pourrait rapprocher tantôt de Godard pour sa capacité à insuffler le cocasse et l’absurde dans une réalité banale, et tantôt de Lars Van Trier (même si ce dernier lui est contemporain) pour sa fascination pour les corps charnels et le sublime que dégage les déviances humaines. “L’important c’est d’aimer” brouille les limites entre un cinéma purement réaliste, j’entend par là qui parle de ce qui pourrait réellement et facilement se passer hors du spectre cinématographique, et le fantasque.

    D’un point de vu du réel, Zulawski est un grand observateur des relations humaines. Il cerne avec justesse la complexité et les incompréhensions de l’homme en société face à ses semblables. Il dresse le portrait amoureux d’un trio dans lequel la femme est reine et centrale, mais aussi fragile et manipulable. Un “Carmen” à trois où flotte “Si tu ne m’aimes pas, je t’aime / Et si je t’aime, prends garde à toi”. L’amour est illusoire, la nécessité et l’argent viennent la quérir. “Une femme çà s’achète, quoi qu’elle en dise”. Ici, c’est un amour courtois moderne qui se met en place, l’honneur a disparu pour être remplacé par une dette de vie, une dette d’attention et de prise en charge. Zulawski dresse un portrait de l’amour désabusé et cruel, une vérité que la réalité tente de nous faire comprendre et dont l’homme refuse de croire par orgueil, voulant nier sa quête de l’intérêt. Nadine/Schneider et Servais/Testi seront la bouée de cette humanité à la dérive, l’apparition d’un amour qui malheureusement ne fonctionnera pas.

    Zulawski ne déconstruit pas seulement l’amour, mais aussi toutes les relations qui lient les hommes. La figure du père apparaît ici comme un être parasitaire qui apporte l’insécurité et amène à une sorte d’esclavage sociale. L’amitié consiste en une simple trahison: Servais n’a-t-il pas couché avec la femme de son meilleur ami ? Et l’absurdité de la figure d’une grand-mère prévenante apparaît à travers le personnage de Madame Mazzeli. Elle permet et tolère une violence (un passage à tabac) qu’elle teintera presque d’ironie en y ajoutant un dérisoire “Prends soin de toi, je t’aimais”. A travers eux, Zulawski est fasciné par la marginalité dont l’homme est capable. Ces êtres pourtant si ancrés dans la société et dont le regard des autres permet de vivre (actrice, photographe, collectionneur) sont alors les fers de lance d’une humanité qui choisit de vivre comme elle l’entend, une humanité où l’homme est laid, immoral et méprisable. Cette vision atteindra son paroxysme à travers l’entreprise fantasmatique du personnage de Mazzeli où l’avidité sexuel de l’homme est comblé. La société se résumerait à un groupe d’illuminés sexuels qui prendrait place dans un “Sodome et Gomorrhe” général. Mais les Héros de Zulawski se limite dans la société dépravée qu’il crée à une vie simple. C’est leur rejet de la société qui leur permet d’avoir une meilleure compréhension de l’homme, de voir sa vrai nature. L’homme est secret, et ses secrets sont bien sombres. Leur désinhibition fait d’eux une sorte d’évolution de l’être humain. La suppression des tabous entraînent chez eux la fin des dérives.

    Andrzej Zulawski approche, par le fantasque, au plus près de l’homme véritable, vicieux par nature. Ces marionnettes extravagantes mise à mal peine étrangement à ce frayer un chemin dans ce monde qui leur ressemble mais où l’ombre est pour eux lumière. Ils apparaissent d’abord comme des hommes de petites vertus, des ratés. Mais ce sont eux finalement qui par la pureté de leur mise à nu permettent une certaine rédemption de l’image humaine. Certes l’amour ne triomphe pas, mais c’est l’homme qui tient ici une victoire à travers leur moral et leur mode de vie.
    jamesluctor
    jamesluctor

    136 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2011
    Si il manque encore un petit quelque chose pour me convaincre complètement, les errances sentimentales des différents protagonistes sont assez fines, et le photographe est vecteur d'un message très fort sur l'Amour, car évoluant dans le cercle de la photo porno hard, avec un directeur particulièrement cynique sur la condition humaine. Ce sont les personnages qui font le films, et qui sont tout simplement magnifiquement interprétés (Klaus Kinski, Fabio testi et Romy Schneider sont vraiment brillants). Une très belle mise en scène et des personnages qui ont de la gueule, pour un film français des années 70, ça me comble.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film problématique. Certes, c'est d'assez loin le meilleur Zulawski, cinéaste qui tentera d'ériger l'hystérie en démarche artistique, et les acteurs Dutronc en tête, sont parfaits. Mais si, à 18 ans, on peut s'émouvoir de la performance de Romy Schneider, celle-ci, l'âge et l'expérience aidant, déclenche une douleur quasi-insoutenable. Ecorchée vive au-delà de la fiction, incarnation absolue, elle abolit (et Zulawski en use) toute forme de distance pour nous plonger dans une expérience inédite et impudique. Il y a de la manipulation de la part de Zulawski à utiliser la détresse de cet ange brisé, dont les yeux, océan de tristesse, vous noieront durant la fameuse scène d'introduction. On n'aura jamais assez de tendresse pour Romy Schnieder. Un film dont je parle mais que je ne revois pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2012
    Un film qui comme son titre l'indique dit que l'important c'est d'aimer. Que l'on rate, que l'on se trompe, que la vie soit moche, ce qui compte c'est d'avoir vécu et d'avoir ressenti. Je le regarde quand je doute, il est très humain.De plus c'est une esthétique totalement à part que nous offre Zulawski, réaliste et en même temps totalement imprégné par le tragique. Romy y est bouleversante de sincérité et pour ma part j'adore et le personnage et le jeu d'acteur de Dutronc, il y a une alchimie entre ces deux là.Ah et puis Kinski et la musique de Delerue!.....

    un film excessif qui ne plaira pas à tous, mais un film qui exprime quelque chose de très à part, humain...de la difficulté de vivre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 septembre 2010
    ouh lala....quel film ,quelle musique....avec Possession,le meilleur film de Zulawski...excellente interprétation de Romy Schneider
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 874 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2022
    Un film culte des années 70, adulé à sa sortie , mais qui a cependant un peu vieillit. Reste surtout l'incroyable performance de Romy Schneider qui donne toute sa profondeur , toute sa densité au film . On est au delà de l' Actor's studio, L'actrice se donne intégralement , comme en catharsis, la douleur et la souffrance à fleur de peau. La scène d'ouverture avec le travelling , puis zoom avant, sur son visage dévasté , sur la musique de George Delarue , est un des plus belle scène de l'histoire du cinéma. Il ya bien sûr un double clin d'oeil au cinéma Godardien , mais avec du delirium en plus. Romy est certainement l'actrice la plus "intense" , la plus impliquée du cinéma français , à la manière de Gena Rowlands dirigée par John Cassavetes. La direction d'acteurs est d'ailleurs un point fort de Zulawski: Jacques Dutronc étant le pendant Zen de Romy , clown triste , mélancolique et raté, formidable . Les seconds rôles sont un régal : Kinski complètement déjanté , à son apogée , et JC Dauphin , acteur un peu oublié , formidable de cynisme, et de perversité. Le scénario n'est pas toujours très subtil, et on se perd un peu dans cette recherche de l'amour absolu, entrecoupé de désespoir, dans un milieu interlope et glauque . C'est un film unique atypique , transgressif , que l'on ne pourrait certainement plus faire aujourd'hui ,dans le milieu contemporain du cinéma politiquement correct. Rien que pour cela c'est un marqueur du cinéma des années 70.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 381 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    "L'important, c'est d'aimer" s'ouvre sur la scène la plus emblématique et la plus significative du film. Dans l'effervescence indifférente d'un tournage de film, mi-gore, mi-porno, une actrice ne parvient pas à dire "je t'aime" à l'homme sanguinolent qu'elle chevauche à moitié nue. La souffrance et la détresse se lisent sur le visage de Romy Schneider.
    Tout est dit dans cette scène puissante et brutale où l'actrice, au milieu de l'agitation convulsive (c'est un film de Andrzej Zulawski...) de l'équipe technique, exprime la douleur de son existence sordide. Romy Schneider, en de simples mots et quelques regards terribles, y est bouleversante. Cette émotion, malheureusement, on ne la retrouvera pas par la suite.

    Le microcosme du cinéma et du théâtre symbolise mieux qu'aucun autre la société telle que la voit Zulawski. Les lieux et les acteurs de ce drame psychologique évoquent la tragédie des hommes, celle dont l'humain est à la fois la victime et l'auteur, où la violence et la perversité -sexuelle ou non- déterminent les rapports sociaux. Nadine, l'actrice vulnérable, et le photographe Servais tentent de s'aimer dans un monde où l'amour et la douceur n'existent pas, dans un monde livré aux forces du Mal.
    Si le film ne laisse pas indifférent, il n'en est pas moins déplaisant. La laideur et l'âpreté du sujet semblent rejaillir sur la réalisation et les interprètes. Excessif et sombre, Zulawski met en scène des personnages complexes, parfois déroutants, et une atmosphère névrotique auxquels je ne suis pas parvenu à m'attacher ou à m'intéresser.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    Incontestablement LE rôle de Romy Schneider. Je n'ai jamais eu autant d'émotion devant un film. Une performance cinématographique exceptionnelle. Ca commence dès la première scène, qui vous laisse sans voix. Romy est extraordinaire dans son rôle de femme brisée à la limite de l'auto-destruction. Dutronc est parfait en clown mi-joyeux mi-dépressif. Fabio Testi est sublime en amoureux transi et les mimiques de Kinski apportent plus que ses paroles.
    Ce film est tout simplement un chef-d'oeuvre, d'une intensité, d'une violence et d'une perversité si extrême qu'on ne sort pas indemne du visionnage. J'ai lu que R.Schneider avait fait une dépression après le film tellement elle est allée jusqu'au bout du jeu et de ses limites.
    Néanmoins: Âme sensible s'abstenir car certaines scènes sont insoutenables...
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