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jeanmarcd
13 abonnés
174 critiques
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2,5
Publiée le 28 août 2020
Grosse déception alors que j'avais adoré Aaltra et Mamut. Quelques gags dans un scénario inexistant. C'est une grande étape de plat, sans qu'il y ait une scène mémorable. Ils auraient mieux fait de carrément oser le film à sketches.
Le début est bancale et le film met du temps à rentrer dans l'histoire principale (le chantage avec la sextape). De plus, le film ne va pas assez dans l'humour. Et puis la bataille contre les géants d'internet ne représente qu'une petite partie du film. Je trouve que la bande annonce est trompeuse. Elle m'a donné envie de voir le film et au final je suis déçu du film. Il y avait de quoi faire avec un tel scénario, mais le sujet n'a pas été assez creusé !
Les acteurs prennent un grand plaisir à jouer leur personnage, en marge d'une société qu'ils ne souhaitent pas reconnaître. Le parti-pris scénaristique est audacieux, et ne peut laisser de marbre. Forcément vont s'opposer deux camps. Génie ou ratage cinématographique ? Ma notation vous indique lequel. Souvent gênant, rarement drôle.
Il y a d'un côté une critique féroce de notre monde moderne et de l'emprise des technologies. De l'autre côté une absence de proposition de solution. Comme si Gustave Kervern et Benoît Delépine ne voyaient aucune issue à l'impasse dans laquelle nous serions. Les sketches s'enchainent, créant une étrange ambiance au départ. Le film frise même l'arrêt brutal, tant j'ai mis du temps à rentrer de dedans. Il faut passer la moitié pour qu'enfin le sujet soit posé. Au passage notre vie contemporaine en prend un coup, notamment les enfants de parents divorcés : "Pourquoi t'es pas avec moi ?" dit la mère sans le sou (Blanche Gardin) qui n'a jamais travaillé. "Ben parce que tu ne travailles pas, chez toi j'aurais pas tout ça.", répond le fils de 15 ans plus intéressé par une chaise de gamer et les nouvelles Air Jordan que par sa mère. Les Hauts-de-France prennent cher aussi, en modèle de région sinistrée par le chômage. Au fil des scènes on aborde pêlemêle l'intelligence artificielle, le cloud, les réseaux sociaux, les jobs du clic, le cyberharcèlement, les services clients payants, les agences bancaires vides, les notes des conducteurs de VTC, le hacking et le suicide. Mention spéciale pour Michel Houellebecq sur ce dernier point. Au final, on ressort dérouté, sans trop savoir si tout ça nous invite à réfléchir ou à déprimer.
Très déçu par un film un peu drôle, extravagant mais qui ne mène nulle part. Un désagréable goût de ratage en sortant de la salle. (Parfois sans aller quelque part des films sont extraordinaires... Pas celui-ci)
Nos deux hurluberlus grolandais ont déjà commis pire sur grand écran que cette nouvelle comédie sociale sur les dangers de notre vie en tout-numérique. Néanmoins, en dépit de quelques bonnes inspirations (plus dans l'écriture que dans le casting), le film manque globalement de rythme et d'une certaine folie. J'ai le sentiment de voir au final un sous-Dupontel (lequel aurait sans doute traité ce sujet avec plus de verve et de patate), le film s'achevant sans qu'on en soit durablement marqué.
J'en attendais peut-être un peu trop de la satyre d'Internet par Kervern et Delépine. En effet, il y avait beaucoup à dire mais le film s'attaque finalement à plein de petites choses en même temps, ce qui laisse un sentiment d'inachevé en matière de critique quand on a vu la bande-annonce. Il a toujours le bon ton pour faire rire, mais rares sont les pièces qui s'ajustent bien dans le puzzle (à part Blanche Gardin, que je n'aimais pas comme humoriste et en qui je découvre une nouvelle Balasko).
Resteront peu explorés des sujets aussi divers que le choc générationnel, la technocratie du monde actuel et le propos poétiquement pro-retour aux sources (c'était très joli de conclure que le téléphone à ficelle et le coquillage peuvent remplacer le smartphone, si tant est que ce dernier n'a pas cuit l'imagination requise par l'exercice).
J'ai donc ri (et j'ai #relate) mais pas à cœur ouvert. Chez les deux réalisateurs, critique et humour étaient toujours restés ingénieusement immiscibles, ce que je pâtis pour une fois à trouver dans un de leurs films.
C’est un duo qu’on ne présente plus ; Benoît Delépine & Gustave Kervern sont de retour et s’attaque à l’ère du numérique dans laquelle nous sommes plongés. Une évolution technologique qui va évidemment s’illustrer à travers ses dérives comme le harcèlement sur les réseaux sociaux ou encore nos données personnelles s’envolant dans le Cloud. Certes, Effacer l’historique nous met face à des situations parfois ubuesques mais cela prête plus à sourire qu’à vraiment se marrer. Malgré la sympathie à l’égard de ce drôle de trio, leurs mésaventures laissent parfois place à de l’ennui. Il y a quand même une petite consolation avec l’apparition de différents guests familiers de l’univers du tandem de réalisateurs.
Kervern et Delépine toujours aussi cyniques dans cette comédie dramatique d'actualité. Des personnages aux vies tristes à mourir. B. Gardin en dépressive. V. Lacoste dans son rôle le plus simple et franchement le meilleur. B. Poelvoorde de la partie pour venir en mettre une dans la face d'Amazon. Mais l'histoire tourne malheureusement rapidement en rond comme un über Grolandais. Il perd toute sa dimension comique et devient même absurde dans sa dernière demi-heure spoiler: (sauf au call-center bien vu mais attendu) . Clairement plus un film d'après-midi que de soirée, mais qui en demeure assez moyen
Un portrait tendre et drôle de Français paumés. On retrouve la fibre sociale des deux réalisateurs. On regrette que la réalisation soit aussi plate : on pose la caméra et on laisse faire les dialogues. Et puis, l'intrigue annoncée dans le synopsis ne prend forme que dans la dernière partie. Bref, ça traîne en longueur.
On avait beaucoup aimé Mammuth et Le grand soir. On espérait beaucoup de Blanche Gardin, bien encadrée par Masiero et Podalydés. Grosse déception. Malgré quelques bonnes idées et des moments drôles, on finit par s'ennuyer tant le scénario est décousu et le film manque de rythme. Les apparitions furtives de Poolvoerde, Houellebecq et d'autres n'y font rien...
« Effacer l’historique » essaie d’aborder sous un angle humoristique, les conséquences des nouvelles technologies de l'information et de la communication sur la population, ici celle la plus socialement démunie. On y parle ainsi des réseaux sociaux, des centres d'appels, des sexe-tapes, des data centers, de la vente par correspondance, des évaluations par les utilisateurs, du cyber harcèlement, j’en passe et des meilleurs. Le principal souci, c’est que même si le film est porté par un trio d’acteurs compétents, il ne présente qu’une suite de gags très inégaux le rendant parfois sympathique, mais très souvent bordélique et c’est bien dommage car il y a avait pourtant là un sacré potentiel. Au final, c’est plutôt moyen !
Film attachant mais qui hésite entre Groland et le réalisme. Cet entre-deux m'a gêné. De plus, j'ai peu ri, la faute à des sketches trop caricaturaux et irréalistes pour faire totalement écho à nos travers numériques. Dommage !