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    Effacer l’historique
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    550 critiques spectateurs

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    Jeo Jo
    Jeo Jo

    14 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2020
    Foutraque mais l'entreprise est bien sentie dans ce qu'est devenue notre société d'hyper communication.
    Du coup, la belle équipe nous embarque jusqu'à l'absurde dans son parcours du combattant et le ton libertaire de l'oeuvre est salutaire en ces temps trop normés.
    sebastien C.
    sebastien C.

    17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2020
    C'est décalé, c'est bien joué, c'est frais
    On rit de tout ce qui constitue cette vision de notre société actuelle
    cortomanu
    cortomanu

    76 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2020
    Une comédie mais sombre, comme un Playtime de Tati en version punk et acide, sur l'ultramoderne solitude à l'époque numérique, des banlieues pavillonnaires à rond point, de services clients uberisés, d'un monde peu enviable... le nôtre.
    Bien vu.
    En revanche un cameraman qui fait le point, ce serait pas du luxe et le film devient un peu poussif au fur et à mesure. Dommage.
    Chris Marou
    Chris Marou

    6 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2020
    Ce n 'est pas un film hilarant, mais beaucoup de clin d'oeil à notre société( parfois très furtifs spoiler: )crédit gratuit a 14 euros par mois .

    c 'est bien vu .
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 septembre 2020
    Le duo Benoît Delépine et Gustave Kervern n’a pas fini d’explorer les enjeux de la société moderne. Ils reviennent avec un sujet qui s’agrippe à l’actualité, comme un poison, ceci malgré la praticité des outils rencontrés. L’ère du numérique n’arrive sans doute pas encore à son apogée, mais elle ne fait pas de quartier chez les hommes et leur morale. La technologie simplifie autant la vie que les problèmes et c’est les cultivant, avec une proximité omniprésente, que l’on prend conscience d’un univers illusoire et pervers. Il s’agit alors d’un prétexte qui préfèrera pousser le récit, armé d’arguments, plutôt que de consolider une narration confuse mais compréhensible dans son ensemble.

    Les parcours sont de ce fait scindés, en introduisant une Marie (Blanche Gardin), mère divorcée et qui fantasme un peu trop sur ce qu’elle a perdu, comme son fil et sa dignité. Bertrand (Denis Podalydès) lui est un père présent, mais qui manque également d’affection, au point que le harcèlement de sa fille passerait presque au second plan dans sa vie. Quant à Christine (Corinne Masiero), elle est frustrée quant à sa revendication d’indépendance et son désir de séduire des clients de VTC. Toutes les problématiques diffèrent, mais c’est essentiellement le mode de vie qui ne change pas et qui finit par les trahir et les ralentir dans leur « retour sur terre ». Réseaux sociaux et autres supports de communication isolent un peu plus les utilisateurs derrière un écran, derrière une fausse identité ou encore derrière leurs craintes. Le virtuel ne peut séduire qu’un instant, le temps qu’on en stocke les données quelque part sur une planète, que l’on croirait vaste, mais qui est rapidement ramenée à la plus petite échelle, de la taille un portable.

    L’intrigue prend ainsi une forme de croisade à travers les mailles de la surconsommation. On nous dévoile ainsi les traits d’un Empire qui tient de l’absurde et qui parvient malgré tout à conditionner ses habitués, les laissant même penser qu’ils possèdent le plus grand des contrôles sur leur vie et leurs émotions. Cette machinerie dupe ainsi les plus faibles, rendant alors pertinentes ses propres failles. Dommage que l’on se perde dans la surcharge de conflits, car en voulant en raconter trop, les réalisateurs échouent à caractériser l’individualisme chez certains des protagonistes. Si le spectateur doit pouvoir s’identifier quelque part, il n’aura pas non plus le temps de méditer en profondeur sur la folie de notre époque. A cela, on s’accorde un humour tantôt douteux, tantôt audacieux, mais jamais il ne fera l’unanimité, ce qui est évidemment le but recherché.

    En somme, chacun convoite le contrôle de son image et de ses fantasmes, que l’on confie intentionnellement au virtuel, jusqu’à ce que l’on souhaite « Effacer l’historique », mais alors il sera trop tard. Cette détresse soulève tout de même le bon côté des choses et c’est ce qui le fait avancer dans une lecture mature. Filmé avec soin à la pellicule, on nous rapproche d’une réalité sournoise. Pas de mensonges et d’une incroyable efficacité, il y a de quoi faire plaisir et de quoi retrouver une âme saine et sobre, au milieu d’un cauchemar que l’on peut troquer contre une simple amitié.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 187 abonnés 5 190 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2020
    Le fond du film est quand même sacrément morose mais la forme avec son absurdité régnante, les faux pas de ces personnages et les événements plutôt comiques qui leur arrivent, est vraiment attrayante.
    Le coup du traducteur est vraiment drôle.
    Bicheyrejp
    Bicheyrejp

    12 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2020
    Je suis un admirateur du talent et de la verve de Blanche Gardin et un inconditionnel de Groland depuis longtemps, je pensais avoir tout ce qu’il fallait pour apprécier ce film. Et bien, en sortant de la salle j’étais un peu frustré par le résultat. Les acteurs sont bons mais parfois le film qui se veut décalé et qui dénonce l’absurdité de notre société connectée s’enfonce dans les méandres de situations totalement irréelles et rendent ainsi flou le message qui critique le comportement de notre société. Quelques répliques bien pensées nous permettent toutefois de passer de bons moments de rire ou de sourire…
    Zewil Avis Cine Express
    Zewil Avis Cine Express

    12 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 septembre 2020
    Effacer l'historique est un long-métrage à petit budget mais à grandes ambitions, on suit le quotidien d'un groupe d'amis quadragénaires, modestes et cabossés par la vie, à travers une comédie loufoque, et à l'arrière plan social sombre et cruel.
    La dénonciation de l'absurdité d'une société de plus en plus connectée virtuellement mais toujours plus déconnectée des réalités sociales et concrètes de l'existence, est ici dressée avec justesse et jubilation.

    Les acteurs sont organiques et on les sent totalement investis dans leur rôle, à fleur de peau, décontenancés et dépassés par des événements délicieusement ironiques. On plaint le personnage incarné par Blanche Gardin, menacé et subissant un affreux chantage à la sextape, mais on s'amuse aussi de ses déboires et de sa naïveté confondante face aux dérives des réseaux en général. Idem pour toute cette bande de joyeux drilles un peu perdus mais plein de bonne volonté et tellement touchants et attachants.

    Alors oui, le métrage réalisé par Gustave Kervern et Benoît Delépine manque sans doute un peu de cinématographie dans sa mise en scène sobre, épurée, un brin figée et quasi naturaliste, le rapprochant presque d'un documentaire un peu fauché par moments, mais c'est tellement jouissif et déluré que ça en devient en un sens hypnotique.
    Les plans sont longs et contemplatifs, souvent immobiles, mais permettent aux acteurs d'improviser et d'exercer leur art avec un talent sans cesse renouvelé.

    Au rayon des petits bémols, peut être une durée un peu longue, percluse de temps morts un poil fastidieux et un objectif artistique peut être trop nébuleux de l'ensemble, mais rien que pour ses quelques moments de bravoure généreux et inventifs, et subtilement anachroniques parfois, cette comédie franco-belge, barrée, et qui ne plaira clairement pas au plus grand monde ravira les amateurs d'absurdités, et d'autres ovnis expérimentaux, type Quentin Dupieux, alors oui, j'y vais.
    Laurent A.
    Laurent A.

    40 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Un nouveau film sur la société de consommation et ses ravages dans les esprits les plus faibles, dévoilant les addictions les plus inavouables mais pourtant bien réelles ; on rit, mais le rire est jaune tant le mal est répandu désormais dans notre société qui a créé de nouveaux esclavages sous couvert de modernité, sans compter ceux qui, ne suivant pas le mouvement par manque de moyens, sont souvent mis sur la touche.
    Ce film est un appel à ne pas se laisser manipuler par les technologies dites "nouvelles", à savoir dire "non" à l'inutile et au superflu d'une pseudo-modernité qui nous enfume et c'est aussi un appel à changer notre attitude de mouton de Panurge pour mieux réveiller les consciences afin de ne plus se laisser dominer par l'argent-roi si on veut revenir un à monde un peu plus humain et un peu plus authentique. La tâche commence déjà à devenir difficile alors que les smartphones et autres plateformes et data-centers n'ont que quelques dizaines d'années d'existence...Il est grand temps...
    On pense à "Je suis là" avec Alain Chabat, mais la chute est ici plus rude, on pense aussi à d'autre films qui ont exploité la même veine mais j'ai regretté que la région Hauts-de-France soit une fois de plus stigmatisée, montrer le sud (comme ça a déjà été fait par de trop rare films (le récent "Persona non grata" de Roschdy Zem par ex.) et d'autres régions aurait aussi été bienvenu.
    L'écho rendu aux gilets jaunes est en parfaite adéquation avec le message de fond : notre société créée elle-même ses propres problèmes et embourbe ses concitoyens en les prenants aux pièges d'un filet dont les deux mamelles sont la consommation irréfléchie, irraisonnée et la gabegie énergétique de ses représentants, créant un appel d'air auquel il est malheureusement de plus en lus impossible de résister, un véritable "marche ou crève" parfaitement inadmissible et à contrer pour notre salut social et sociétal.
    Frédéric L
    Frédéric L

    14 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2020
    Un pamphlet doux amer de cette mondialisation heureuse où "le monde est mon village" et les hommes abandonnés aux appétits non seulement des GAFAS mais de cette économie libérale à l'origine des gilets jaunes. Les clins d' oeuil sont nombreux. C'est de l'humour grinçant façon Blanche Gardin. Une bonne dénonciation de cette époque où les mots sont travestis et recouvrent la réalité inverse de ce qu'on vous promet.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2020
    Marie, Bertrand et Christine vivent dans le même lotissement et sont devenus amis en manifestant en Gilets Jaunes sur un rond-point. Tous les trois se retrouvent en délicate situation, prisonniers des pièges de notre société menée par l'intelligence artificielle et la sur-consommation.

    Le film débute par une liste à la Prévert de tous les travers, et les conséquences, de la consommation et la digitalisation à outrance : intrusion dans nos vies privées, notation de tout et de tous, déshumanisation des contacts, abandon par les services publics des territoires, faillite par crédit à la (sur)consommation, uberisation, destruction de l'environnement....

    Les situations et les dialogues percutants sont
    souvent très drôles même s'ils mettent en lumière une réalité terrifiante. Les deux réalisateurs pointent le doigt sur les multiples travers de notre société de façon appuyée ou rapide. Il faut rester attentif pour tout percevoir.

    Même si le film perd en efficacité dans le développement des histoires des trois protagonistes, l'ensemble reste bien vu. Et si certains jugeront cela facile, l'exercice reste utile pour nous rappeler, s'il le fallait, la folie qui mène notre petit monde.
    Ceiner M
    Ceiner M

    36 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2020
    J'ai hésité avec 3,5 car la dernière heure vaut 4 étoiles et les premières 40 minutes méritent pas plus que 2 ou 2,5 . Il faut donc s'accrocher mais franchement ça vaut le coup tant la dernière partie est moins glauque, plus drôle et rythmée, avec de la bonne musique....Malgré tout, le désespoir de la première partie est très lourd -dans le style de ken loach avec "Sorry we missed you" et des personnages qui semblent être tellement sans défense et de gros losers - qui pourraient presque mériter ce qu'ils leur arrivent du fait d'une crédulité qui semblent incompréhensible, que la seconde partie semble du coup presque plus relever du domaine onirique...Une partie très noire et une autre beaucoup plus lumineuse....Heureusement...J'ai découvert le chanteur Daniel Johnston et la chanson first day at work....Les guests font aussi des vignettes sympa ...Poolevorde dans la partie sombre, Michel Houellebecq juste avant la partie lumineuse où j'ai pas mal ri.....Malgré tout au final, c'est quand même la détresse du début qui revient en y repensant même si je suis sortie du cinéma avec la banane..c'est deux films en un.
    Christophe S
    Christophe S

    8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2020
    Effectivement, la qualité de l'image est assez, comment dire, "amateure"....
    Cela ajoute à cette impression, que j'ai eu durant tout le film, que cette drôle aventure cinématographique avait été réalisée totalement à l'arrache....
    Partant de là, je pense qu'ils n'ont pas dû passer beaucoup de temps ni à l'écriture scénaristique ni à la réalisation de ce film.
    Et vous savez quoi ? Cela ne me gêne pas !
    Je trouve ce film particulièrement touchant, profondément émouvant et remuant.
    Les acteurs sont époustouflants de justesse et de profondeur.
    Blanche évidemment mais pas seulement.
    Bref, c'est du cinéma qui ressemble à du court métrage mais avec suffisamment de matériel pour en faire un long.
    Je trouve, ceci n'engage que moi bien sûr, qu'ils ont très bien fait !
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    C’est comme ça, je garde mes distances avec l’humour « Delépine-Kervern » .
    Peut-être ce regard « vachard » sur les habitants des périphéries de ville……la description des lotissements de maisons individuelles, à deux pas des « hypers » bref, la France d’en bas !!!
    (belle expression ?)
    « salauds de pauvres » c’était déjà une réplique célèbre de Gabin, dans La traversée de Paris (1956)
    Vous me ferez remarquer que je ne suis pas obligé d’y aller…..

    Mais le thème des « connectés » est intéressant.
    Les comédiens, tous à la hauteur; un faible pour Blanche Gardin.
    Un soupçon de poésie, un ton »Delépine-Kervern » bref, des qualités….
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2020
    Comme dab avec Kervern et Delépine, ces deux poètes sociologues, le propos du film est essentiel et pertinent. Le scénario, quant à lui, est plutôt inspiré, émaillé de quelques gags qui font mouche. Le problème c'est peut-être le rythme, car la langueur peine à dissiper un certain malaise, installe comme une réticence à entrer en dérision. Après une bonne moitié du film je ressentais fort ce malaise : le fiasco des "gens de peu", qui hier habillèrent de jaune les ronds-points, me poussait plutôt vers la nausée que vers l'hilarité. Je n'incriminais certes pas les acteurs ! Masiero fait du Masiero, c'est pour ça qu'on l'aime même quand elle est sans surprise, comme c'est le cas ici. Pareil pour Poolevoorde dans son apparition déjantée. Podalydès assure lui aussi, c'est le métier qui parle. Blanche Gardin m'a étonné, je la connaissais moins. De même que Lacoste dans sa prestation de cynique absolu, de vrai nuisible pour une fois. Pourtant, la nausée montait, pernicieuse, et la deuxième partie du film, bien délirante et dont la joyeuse symbolique aurait dû me rafraîchir, n'a pas vraiment rattrapé le coup. Question de rythme, je disais. Je crois que je maintiens, même si, encore une fois, le propos est essentiel et la pertinence indéniable.
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