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Jonathan P
71 abonnés
395 critiques
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3,0
Publiée le 4 janvier 2021
Toujours un vrai plaisir de retrouver le cinéma grolandais. Très belle distribution en particulier Blanche Gadin irrésistible. Le travail sur le scénario et la mise en scène se bonifie de film en film. Boulevardducinema.com
Beaucoup de bonnes idées pour dénoncer la société hyperconnectée mais malheureusement servi par une comédie franchouillarde bourrée de poncifs. Ca se laisse regarder mais l'accumulation de belles guests ne suffit pas à sauver l'ensemble.
Ces derniers mois, après avoir vu des comédies françaises qui n'avaient pas le niveau requis pour me faire rire, en regarder une qui bénéficie enfin de dialogues travaillés et de situations originales et qui fait souvent sourire, ressemble à un exploit. Cette histoire de 3 laissés-pour-compte de la vie, qui se sont rencontrés à l'occasion du mouvement des gilets jaunes et qui vont mener une croisade contre les GAFA, le cloud et leurs data centers est réjouissante et ose, au contraire de beaucoup de comédies trop policées, dénoncer certaines aberrations de notre monde moderne. Le film démarre lentement mais s'améliore ensuite. Il faut quand même relativiser : nous ne sommes pas dans le haut du panier de la comédie française de 2020.
Nouvelle cible pour kervern et delepine, les réseaux sociaux et surtout ce sur l on en fait dans notre quotidien. La bêtise humaine l emporte sur l intelligence artificielle et les cinéastes montrent à quel point ça peut être grave : harcèlement, endettement ou encore chantage. Mêlant comme d hab l absurde et l humour noir, le duo fait mouche. Si on retrouve les habitués dans des rôles parfoisc très courts, on découvre un trio d acteurs inedit pour les cinéastes. Gardien, podalydes et masieto sont sans surprise entrés dans l univers de kervern et delepine
Une chomeuse récemment séparée survie avec l'aide de ses voisins et amis. Un film satire sociale sur notre monde vécue dans la banlieue. L'humour constamment présent nous sauve d'un thème pourtant plombant. Blanche Gardin réussie son passage au cinéma. Une comédie réussie.
Une critique forte du système actuel. Une comédie dramatique du 2D degré ; ou le surendettement et les les nouvelles technologies sont pointés du doigt, tout comme de nombreuses incohérences de notre système de vie actuelle. Sympa. De bons passages mais aussi de vraies longueurs. On peut passer à côté
L'idée du film est pas mal, parler des dérives des nouvelles technologies et tous y passent (data center, facebook, smartphone, ...) mais que le film est plat. Tout cela manque de lien. Aucune montée en puissance. On attend leur départ en avion pour aller voir les géants du net aux states et faire décoller le film mais cela arrive très tard dans le film.
Dans ce film au sujet d’actualité, on suit trois ex-gilets jaunes (source d’inspiration du film selon ses auteurs), nostalgiques de leur rond-point, qui vivent dans un lotissement en province (forcément), aux prises avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a spoiler: une victime de chantage à la sextape, un père dont la fille est harcelée au lycée, et une chauffeur VTC dépitée de sa faible notation sur son site internet. Ces trois antihéros du quotidien décident de partir en guerre contre les géants d'internet… Le film dresse un inventaire assez exhaustif mais un peu mécanique des affres de la vie moderne : spoiler: les attentes interminables au téléphone sur des numéros surtaxés, les crédits à la consommation aux conditions désastreuses contractés en quelques clics, les vidéos compromettantes perdues dans de lointains « data center » , et plus généralement la séparation dans le couple, les petits boulots, le chômage, la précarité, les profiteurs du système, la désertification rurale, la déshumanisation de la société causée par l’intelligence artificielle, les aberrations écologiques (spoiler: une latte de lit livrée par drone en provenance de Chine , la dictature du tri collectif, l’opprobre sur le diesel…) ; bref, vaste programme. Il est d’ailleurs difficile de ne pas se reconnaître dans certaines situations. Ce n’est pas toujours digne d’un long-métrage cinématographique. C’est du Groland sur le fond et la forme. Les personnages sont des caricatures de beaufs antipathiques. Avant la révélation de la « mission », le film ressemble à une suite de sketchs parfois pénibles à suivre. Certaines bonnes idées tombent à plat (spoiler: les codes confidentiels inscrits dans le congélateur… ). Ensuite c'est mieux, jusqu’à une fin qui prend de la hauteur. Le pessimisme ambiant et le poids qui pèse sur les personnages sont contagieux. Au final, je suis sorti de ce film un peu déprimé, signe qu’il a atteint en partie son but.
"Effacer l'historique" décrypte le quotidien de trois personnes prises au piège par des problèmes liés à la surconsommation et aux nouvelles technologies. Bertrand engage un combat perdu d'avance contre Facebook pour aider sa fille, Marie est victime de chantage alors qu'elle a déjà suffisamment de problèmes personnels et Christine ne comprend pas pourquoi elle est si mal notée en tant que chauffeur VTC alors qu'elle ne fait rien de mal. Anciens gilets jaunes, les trois se serrent les coudes, mais gardent un petit jardin secret. On connaît bien Benoît Delépine et Gustave Kervern depuis le temps et comme souvent, ils parlent de sujets sérieux avec humour et surtout beaucoup de cynisme. Les deux réalisateurs relèvent l'absurdité de notre comportement de tous les jours et l'impact que certaines choses ont sur notre vie, mais ils s'attaquent surtout à la société actuelle et aux géants du numérique et du WEB. S'il y a bien une histoire, celle-ci se compose de plusieurs petites scènes qui introduisent un invité. On retrouve par exemple Benoît Poelvoorde dans la peau d'un livreur "Alimazone" clairement apeuré de ce qui pourrait lui arriver s'il ne livre pas correctement et à temps ses colis. Des scènes évocatrices, mais la plupart des messages passent par les dialogues avec des piques envoyées à tout-va. Tout n'est pas parfait, mais le film a le mérite d'être original et d'avoir un message qui fait souvent mouche. Je n'ai pas apprécié tous les films du duo, mais ce film est sympathique avec un très bon trio.
En janvier 2020, Blanche Gardin profitait de la maladie de son fils pour cartonner sur Youtube dans “Selfie”. Sept mois plus tard, la voici de nouveau dans un rôle porté par Internet et les réseaux sociaux. En divorcée dépressive, elle est victime d’un chantage à cause d’une sextape tournée lors d’une nuit alcoolisée. Non loin dans son lotissement, Denis Podalydès découvre que sa fille est harcelée au lycée et sur les réseaux sociaux et se prend d’un amour fougueux pour son interlocutrice virtuelle d’un centre d’appel. Enfin, Corinne Masiero, chauffeur VTC, ne comprend pas pourquoi les notes données par ses clients ne décollent pas. Ces trois amis rencontrés sur un rond-point lors d’une manifestation de gilets jaunes décident de partir en guerre contre les géants d’Internet. Les réalisateurs Gustave Kervern et Benoît Delépine nous présentent une comédie joyeusement dépressive et nous met face à l’impact du numérique sur nos vies réelles. Fort heureusement, au risque de paraître lourd sur la longueur, “Effacer l’historique” s’arrête au bon moment. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un peu surprise par le film. J'avoue que je m'attendais à autre chose. Mais le fond est très fort et nous parle à tous, on rit, on déprime, on se questionne. Pas mal du tout finalement !
Le film aurait pu très bien se passer de certains passages, trop souvent anecdotiques, pour au final faire résonner de la plus belle des manières sa conclusion aussi juste. On se demande ainsi souvent pourquoi le récit a t-il pu passer par nombre de trajets pour une arrivée aussi limpide. Sûrement encore un bug du GPS qui fait prendre les mauvaises routes. Peu importe, tant que les conducteurs savent prendre de jolis détours.
Benoît Delépine et Gustave Kervern possèdent une patte bien particulière. Effacer l’historique est donc totalement identifiable comme venant de leur univers. On y retrouve toujours leur humour si typique (ils s’attaquent cette fois aux méfaits du tout numérique), leurs idées sociales (pro-Gilets jaunes) et le film possède leur style visuel caractéristique (généralement très simple, à l’exception du dernier plan, et retranscrivant parfaitement la petitesse de leur budget notamment par le choix du tournage en pellicule). Bénéficiant comme souvent d’un excellent casting que ce soit pour les premiers (Blanche Gardin, Denis Podalydès et Corinne Masiero) ou pour les seconds rôles (réunissant de nombreuses stars parmi lesquelles on retiendra notamment l’excellente apparition de Michel Houellebecq jouant parfaitement avec son image). Ainsi, les amateurs du cinéma décalé de Delépine et Kervern devraient prendre beaucoup de plaisir devant ce nouvel OVNI cinématographique offert par les deux cinéastes.
Un film "sympathique" mais sans plus. Certainement pas le meilleur des Delepine/Kerven. Je met quand même 3 étoiles car les acteurs (excellents) sauvent la mise .... scénario un peu trop fade à mon goût, et des gags pas toujours réussis.