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Votre avis sur Effacer l’historique ?
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Gustave Kervern et Benoît Delépine réussissent une nouvelle fois un pamphlet de la société contemporaine ultra numérisé et complètement dépendante d'internet. Les deux cinéastes utilisent encore l'humour pour faire passer leur message contestataire, une critique très juste, tous les problèmes que rencontrent les personnages sont bien réels bien parfois un peu exagérés. C'est un monde qui ne donne vraiment pas envie, toute solution vient presque systématiquement de l'informatique. De cette conductrice de taxi qui a des notes bloqués bloquées sur une étoile sur 5, à la demande d'une rançon à cause d'une sextape ou encore de données contenues dans le cloud, des data centers hyper protégés contre lesquelles on ne peut rien faire. De nombreux passages sont vraiment drôles et la thématique du film est je trouve très intéressante et bien traitée par les deux réalisateurs. Les acteurs notamment Blanche Gardin et Denis Podalydès embellissant le film et le rendre vraiment agréable.
Kerven et Delépine signe une satire tendre et fantaisiste sur les effets pervers d’une société hyperconnectée, à travers le quotidien de trois personnages fantasques, interprétés par un casting sur mesure.
Roub E.
Trois personnages sont aux prises pour différentes raisons aux nouvelles technologies et au big data, vont mener leur révolte. Effacer l’historique est une réflexion poétique mais parfois simpliste sur les bouleversements qu’ont entraînés en quelques années les portables et internet sans que l’on ait de recul dessus. Comme souvent chez Delépine et Kervern il y a une qualité d’écriture et surtout un attachement pour leurs personnages un peu paumés, un peu en marge mais dont transpirent une profonde humanité. A l’image cela paraît un peu bâclé, mais l’impression d’assister à un joyeux bordel et un sens aiguë de la chute aide à passer outre. C’est loin d’être mon film préféré du duo mais la volonté de vouloir imaginer la vie autrement et de manière plus positive ne peut qu’être saluée.
BONNE NUIT BLANCHE. Le cloud de grâce. Effacer le passé pour éviter l'avenir avec des petits bouts de rien. La vie pour combat, payer pour du vide, pour respirer avec nos gueules de cercueil. La farce de la souffle populaire.
Effacer l’historique est le neuvième long-métrage écrit et réalisé pour le cinéma par le duo Benoît Delépine et Gustave Kervern depuis Aaltra distribué en salle en 2004. Autant de collaborations qui ont abouti à constituer une filmographie singulière dans le paysage des comédies françaises portées au grand écran. Sous couvert d’un humour jamais vulgaire et souvent grinçant, les deux cinéastes composent une filmographie qui tire le portrait de notre société de consommation et de ses dérives. Effacer l’historique ne déroge pas à cette formule désormais familière et reconnue. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2021/06/23/effacer-lhistorique/
Une satire sur notre monde actuel criblé de numérique. Tout y passe jusqu’aux séries et autres livreurs à domicile hyper stressé par la dictature du rendement. « Effacer l’historique » est un miroir dans lequel nous pouvons nous reconnaître. Complètement ou partiellement. Dans tous les cas, ça démange nécessairement. Ce n'est pas le meilleur Kerven - Delépine, mais ça reste caustique et sympa.
Comme souvent, les compères de Groland livrent un film très cynique, à la fois militant et loufoque. On regrette qu'il n'appuie pas davantage sur le côté comique, restant finalement assez mélancolique voire pessimiste.
Entre rire et indignation, ce film aborde comme il le peut et avec légèreté un thème grave et alarmant : la surveillance globale. Si ici le ton reste humain et assez drôle, on a souvent envie de pleurer devant l'ampleur qu'ont pris les GAFAM et leurs multiples accès à nos vie privées. Toutefois même si le message reste touchant, le film semble inabouti, peut-être parce qu'il ne pouvait finir autrement, comme un dur constat qu'on ne puisse rien face à la tentaculaire "pieuvre" Internet.
complément barré ce film. du pur kervern et delepine. c'est une sorte de fable sociale qui relate les méandres des gafa bref de l'accélération de notre monde vers toujours plus de numérique et moins d'humain. fasciné 5 étoiles tout me monde eprend plaisirs à jouer. c'est dingue, un peu mou mais dingue et parfois drôle.
Ce film focalise sur nos problèmes modernes.
Quelques longues au début.
Vers la fin ça part vraiment en cacahuètes et ça c'est dommage.
Quelques longues au début.
Vers la fin ça part vraiment en cacahuètes et ça c'est dommage.
Black Mirror à la sauce Kervern-Delépine, voilà comment on pourrait résumer cette comédie décalée et critique de notre rapport à la technologie. Si les répliques sont souvent drôles et délivrées par un casting parfaitement dirigé, on peut regretter, comme souvent chez le duo, un manque de structure du récit, cette désorganisation semble t-il assumée et ce manque de liant préjudiciables.
Jorik V
Gustave Kervern et Benoît Délépine font désormais partie intégrante du paysage cinématographique franco-belge avec un univers marqué qui leur est propre et clairement identifiable par sa singularité. Au fil de leur filmographie de plus en plus riche, ils ont réussi à enrôler les plus grands acteurs du cinéma francophone de, entre autres, Gérard Depardieu (« Mammuth » et « Saint-Amour ») à Benoit Poelvoorde (« Le grand soir ») en passant par Jean Dujardin (« I feel good »). Des films qui ne supportent généralement pas l’appréciation tiède : soit on aime, soit on déteste. Pourtant celui-ci contredira cette règle tant la forme pêche quand le fon touche en plein dans le mille. Ici, ils recrutent un trio d’acteurs iconoclastes tout à fait assortis et qu’on n’attendait pas forcément là. Une Blanche Gardin très en forme et qui fait terriblement penser à une Marina Foïs en plus jeune, un Denis Podalydès visiblement très content d’être là et une Corinne Masiero égale à elle-même (peut-être un peu trop). A eux trois ils forment un trio bigarré et que l’on prend plaisir à voir évoluer dans cet univers barré.
Le cinéma du duo belge a toujours été engagé et contestataire. Ici ils s’attaquent aux nouvelles technologies et aux géants du Web, les fameux GAFAM, avec une force d’écriture qui dépeint tout à fait les dérives de notre monde actuel. C’est virulent, c’est corrosif et c’est souvent jouissif. Peu de cinéaste en activité peuvent se targuer de remplir leurs films d’un sous texte aussi pamphlétaire baigné dans un humour tantôt décalé, tantôt noir mais souvent irrésistible et plein d’originalité. Et de réussir à concilier cela dans une veine relativement populaire ou en tout cas de plus en plus les concernant. Lorsque le personnage de Gardin se perd avec ses mots de passe ou tente de faire un crédit à la consommation, quand celui de Masiero s’évertue à avoir des étoiles en tant que chauffeur d’une compagnie à la Uber ou quand Podalydès se démène avec une vidéo Facebook qui pourrit la vie de sa fille, cela montre tout à fait les excès et les mauvais côtés de la technologie et de ceux qui la dirigent. Des exemples parmi tant d’autres, car ils pleuvent dans « Effacer l’historique » au fil de séquences décalées le plus souvent amusantes. Et ils sont surtout aussi parlants que révélateurs d’une société malade, sur-connectée et kafkaïenne. Et de dissoudre tout cela dans un humour vraiment pas comme les autres est une gageure incontestable. Et réussie.
Cependant, ce film souffre des mêmes défauts que les autres films de Délépine/Kervern. Et en pire parfois. Pourtant, au fur et à mesure de leurs œuvres, ces défauts auraient pu et auraient dû être gommés. Il y a de nombreuses longueurs pour une comédie de ce genre et tout autant de scènes inutiles. A ce titre, la dernière partie quand les personnages veulent récupérer leurs vidéos dans des Data Center à l’étranger est bien trop absurde, improbable et tirée par les cheveux. On décroche quelque peu sur la fin et elle nous apparaît caduque. Ensuite, l’intrigue est comme souvent chez eux trop lâche et pleine de trous. Il manque d’un réel fil conducteur. L’aspect bordélique de leur œuvre passait au début, désormais c’est moins pardonnable. Enfin et surtout, quelle image laide et quelle photographie triste. Comment peut-on encore produire des films à l’esthétique si moche! Le grain de l’image est excessivement gras, les plans varient entre le banal, l’inutile et le tordu et on ne prend aucun plaisir visuel à regarder « Effacer l’historique ». En somme, c’est une œuvre au fond riche, passionnant et percutant mais qui souffre de trop d’errements narratifs et d’une esthétique peu attirante pour totalement convaincre. Espérons que le duo change définitivement ces défauts dans leurs prochains opus…
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Le cinéma du duo belge a toujours été engagé et contestataire. Ici ils s’attaquent aux nouvelles technologies et aux géants du Web, les fameux GAFAM, avec une force d’écriture qui dépeint tout à fait les dérives de notre monde actuel. C’est virulent, c’est corrosif et c’est souvent jouissif. Peu de cinéaste en activité peuvent se targuer de remplir leurs films d’un sous texte aussi pamphlétaire baigné dans un humour tantôt décalé, tantôt noir mais souvent irrésistible et plein d’originalité. Et de réussir à concilier cela dans une veine relativement populaire ou en tout cas de plus en plus les concernant. Lorsque le personnage de Gardin se perd avec ses mots de passe ou tente de faire un crédit à la consommation, quand celui de Masiero s’évertue à avoir des étoiles en tant que chauffeur d’une compagnie à la Uber ou quand Podalydès se démène avec une vidéo Facebook qui pourrit la vie de sa fille, cela montre tout à fait les excès et les mauvais côtés de la technologie et de ceux qui la dirigent. Des exemples parmi tant d’autres, car ils pleuvent dans « Effacer l’historique » au fil de séquences décalées le plus souvent amusantes. Et ils sont surtout aussi parlants que révélateurs d’une société malade, sur-connectée et kafkaïenne. Et de dissoudre tout cela dans un humour vraiment pas comme les autres est une gageure incontestable. Et réussie.
Cependant, ce film souffre des mêmes défauts que les autres films de Délépine/Kervern. Et en pire parfois. Pourtant, au fur et à mesure de leurs œuvres, ces défauts auraient pu et auraient dû être gommés. Il y a de nombreuses longueurs pour une comédie de ce genre et tout autant de scènes inutiles. A ce titre, la dernière partie quand les personnages veulent récupérer leurs vidéos dans des Data Center à l’étranger est bien trop absurde, improbable et tirée par les cheveux. On décroche quelque peu sur la fin et elle nous apparaît caduque. Ensuite, l’intrigue est comme souvent chez eux trop lâche et pleine de trous. Il manque d’un réel fil conducteur. L’aspect bordélique de leur œuvre passait au début, désormais c’est moins pardonnable. Enfin et surtout, quelle image laide et quelle photographie triste. Comment peut-on encore produire des films à l’esthétique si moche! Le grain de l’image est excessivement gras, les plans varient entre le banal, l’inutile et le tordu et on ne prend aucun plaisir visuel à regarder « Effacer l’historique ». En somme, c’est une œuvre au fond riche, passionnant et percutant mais qui souffre de trop d’errements narratifs et d’une esthétique peu attirante pour totalement convaincre. Espérons que le duo change définitivement ces défauts dans leurs prochains opus…
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Enfin une comédie qui tient la route malgré son titre qui ne fais pas envie. Admirateur de l'humoriste, Blanche Gardin ne s'est pour une fois pas plantée en acceptant de jouer dans ce film (à l'inverse du nullissime "Problemos"). Cantonnée dans des rôles clichés, chômeuse, rebelle, anarchiste à l’écart de la société; Blanche tire admirablement bien son épingle du jeu dans cette comédie légère mais très bien réalisée. Drôle, elle et son petit cercle de voisin enchainent les situations cocasses et très souvent terre à terre de la vie quotidienne comme n’importe quel citoyen français (et ça cause factures à payer, des forfaits,de la surconsommation..) . La réalisation et les moyens sont là , c'est un film bien travaillé, frais et drôle.
Pas toujours adepte du cinéma de Délépine et Kervern (même si j'adorais Groland), celui là m'a bien plus. Toujours décalé mais moins que les précédents, j'ai bien aimé ce film qui suit 3 paumés face aux nouvelles technologies et leurs conséquences. Drôle et inventif, on ne s'ennuie pas!
Toujours un vrai plaisir de retrouver le cinéma grolandais. Très belle distribution en particulier Blanche Gadin irrésistible. Le travail sur le scénario et la mise en scène se bonifie de film en film. Boulevardducinema.com
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