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Un visiteur
1,0
Publiée le 30 août 2020
Du lourd. Quelques bonnes trouvailles mais surtout un gros malaise sur le message subliminal du film qui donne à voir une caricature du gilet jaune plutôt qu'une critique des Gafa. La qualité des images est très mauvaise. Très grosse déception pour un retour au ciné après le confinement
comment ce film a pu sortir au cinéma ??? rien que en commençant le film on se rend compte d'un problème : la qualité vidéo . le film a été filmé au nokia ou quoi ? même avec mon téléphone j'ai une meilleur qualité ! c'est immonde , le film est censée être humoristique . ah bon ? ya que 2 moments drôle a tout péter , le reste est plat ou lourd . le scénario ridicule , l'écriture des personnages est cliché . le film n'a aucun sens parfois . on comprend pas ce qui se passe ou pourquoi les personnages font sa . et le film a un déroulement bizarre ... les personnages sont complètement débile . on dirait il sorte d'une grotte et qu'il viennent de découvrir la TV . mal filmé aussi , une qualité dégueux va avec un cadrage dégueux aussi je suppose ... la fin aussi est treeeeeeeeeeeeeeeeees longue . mais vraiment , avec un plan de fin qui n'a aucun sens , et une fin qui en a a peine . un des pires films de cette année avec filles de joie . je ne veux plus jamais revoir ce film .
Seul film depuis des années où j'ai eu envie de partir au bout de 10 minutes. Le principe est simple: le virtuel, c'est pas bien et notre monde se perd dans les limbes de la chimère en 2.0. Pas très bien joué (Blanche Gardin est mieux sur les planches), les dialogues sont attendus, le scénario est sans surprise, les personnages peu attachants (des imbéciles au bout du rouleau et inadaptés), esthétique ronflante, pas drôle... ce que démontre le mieux ce film est qu'arriver à obtenir des critiques dithyrambiques dans la presse, c'est bien la preuve que toute liberté et esprit critique sont oblitérés et que le copinage à deux sous fonctionne à plein. Je passe la main.
Portrait de loosers magnifiques et attendrissants aux prises avec les GAFA et l'absurdité de notre vie quotidienne. Très drôle, très bien vu, très bien joué.
Trois anciens gilets jaunes,voisins dans une résidence pavillonnaire, reprennent la lutte ,cette fois contre les géants du monde numérique. L 'une vide sa maison en ayant recours aux sites de vente, l autre comble son vide sentimental en tombant dans le piège de la surconsommation, et la troisième perd le fil de sa vie en voulant suivre celui des épisodes de ses séries. La question est de savoir si ce sont vraiment des victimes ou si ils sont les artisans de leurs propres malheurs. Comme l oiseau Dodo, ils se retrouvent menacés par des évolutions qu Ils ne maîtrisent pas. Pour se défendre, aidés par un hacker , l'une va tenter de récupérer une virginité numérique, tandis que l'autre va vouloir y retrouver une réputation, et le troisième une relation amoureuse. Au final, nous y gagnons une très bonne comédie ,lucide et implacable ,qui nous encourage à recréer du lien avec ceux et celles qui nous entourent.
Quel dommage avec de si bons acteurs de découvrir cette histoire tirée par les cheveux, une vraie déception alors que le synopsis ouvrait de belles possibilités
Super film. Il est à 10 000 lieux des comédies bobo type petits mouchoirs. Oui il dérange en même temps qu'il fait rire. Oui c'est la vie de certains d'entre nous, il faut le savoir. Alors bravo pour faire ce type de film, ça fait du bien, ça détonne. Sortez des comédies gentilles et bien-pensantes. Ce monde-là existe, le film ne s'en moque pas bien au contraire.
De même que Thalasso partait de son centre thermal pour donner vie à une collection de récits enchâssés et d’instants hilarants, vaste chambre d’échos où résonnaient une pluralité de voix, Effacer l’Historique orchestre des variations autour d’un même thème – le désarroi de trois personnages devant les nouvelles technologies – et réussit d’entrée de jeu à construire un comique constamment en demi-teinte, toujours prêt à vaciller, à tomber dans le pathétique le plus authentique parce qu’issu d’une base voulue comique ou présentée comme telle. La scène d’anniversaire durant laquelle Blanche Gardin allume les bougies du gâteau de son fils absent commence par une tonalité absurde fort drôle pour soudain choir dans une profonde tristesse, et le spectateur, devant ce spectacle qu’il n’attendait pas, retient ses larmes sans comprendre. Ce sentiment complexe de rires et de larmes mêlés atteste la virtuosité d’écriture du long métrage qui, sous couvert de la grossièreté apparente de ses protagonistes – masturbation frénétique dans la salle de bain, danse sous alcool au Badaboum, fesses grattées sur un tronc d’arbre –, témoigne d’une foi en l’humanité qui va à rebours de la virtualité dénoncée, du livreur qui n’a pas même le temps de prendre un café à cette défilade de corps penchés sur un clavier d’ordinateur et occupés à faire des vues, à aimer par cœurs cochés. Car il serait erroné de réduire la structure du film à une succession de sketchs ; s’il y a bien succession de sketchs, celle-ci dit quelque chose du thème abordé, soit l’amoncellement de problèmes liés à une technologie toujours plus présente et avilissante, la peinture glaçante de notre société dématérialisée où tout se paie en sans contact. Les scènes s’enchaînent très vite, les sujets filent à toute allure sans ordre sinon celui de la lutte désordonnée contre un envahisseur invisible qu’il faut aller chercher tout en haut d’une éolienne ou de l’autre côté du monde. L’insolite tonal est cultivé comme droit à la bizarrerie de chaque être et opposé à la machinisation uniformisatrice ; aussi Gustave Kervern Benoît Delépine prolongent-t-ils leur univers de marginaux attachants, campés par d’excellents acteurs, mais ils le font avec une virtuosité, une franchise et une fluidité jusque-là inégalées. Ils signent avec Effacer l’Historique l’un de leurs meilleurs films.
Comédie plus profonde qui n'y paraît. Derrière l'esprit potache et irrévérencieux de Kervern et Delepine, une vraie interrogation sur notre société actuelle.
C vraiment lent :( qq moments de poésie et surtout d humour. Mais bon je me suis quand même ennuyée. Pas un grand cru c sûr malgré des acteurs fabuleux qui sauvent l histoire rocambolesque mais qui partait vraiment d'une très bonne idée.
Si vous avez vu la bande annonce, vous vous attendez à un film 100 % comédie. Or ce n'est pas le cas. On rit, c'est vrai. Mais pas tout le temps. On est pris à rebrousse-poil pour nous faire réfléchir sur notre vie à tous face à cette société de consommation et toujours connectée. On partage des moments tragi comiques de la France des ronds points. Un film qui fait rire mais aussi réfléchir. Je recommande.
Ce n'est pas du cinéma, pardon Messieurs les critiques presse. On est à mille lieues du très bon Mammuth. Quelques sketchs Groland à la TV pdt vingt minutes, OK. Ici je n'ai souri qu'à l'épisode des mdp dans le frigo et Houellebecq désirant acquérir une Megane diesel pour son suicide. Sinon Masiero dont je déteste le style est excellemment adaptée à cette histoire où dans le fond les gilets jaunes sont dépeints tels que je les vois. Je vous fais grâce du qualificatif .