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    Effacer l’historique
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    550 critiques spectateurs

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    Jean-Pierre G.
    Jean-Pierre G.

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Film nul, archi nul, Blanche Gardin très mauvaise actrice réalisation lourdingue, énorme déception.
    luclem1998
    luclem1998

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Leur précédent film m'avait réconcilié avec leur cinéma que je trouvais de plus en plus sur la pente descendante en termes d'inventivité et de qualité. Effacer l'historique part, en apparence, de pas grand chose mais se révèle petit à petit une comédie majeure de l'année. Kervern et Délépine savent manier toutes sortes d'humour et faire en sorte qu'il fonctionne grâce notamment aux interprètes choisis avec soin. C'est le cas des trois acteurs principaux car les réalisateurs les utilisent dans leur registre comique habituel qui fait mouche : Blanche Gardin épouse son caractère irrévérencieux à tour de répliques savoureuses et parfois dévastatrices sur des sujets plus ou moins difficiles (vie privée, sextape, impôts, banque) ; Denis Podalydès a ce charme ravageur de la maladresse qui donne lieu à des quiproquos délicieux et des scènes insolites et cocasses ; Corinne Masiero manie l'absurde et le décalé avec brio avec son personnage un peu perché.

    A travers ces trois personnages, les réalisateurs parlent des maux d'aujourd'hui et critiquent frontalement la société de consommation de manière hilarante et inédite. On est pris de fous rires quand Denis Podalydès est au téléphone avec une mystérieuse vendeuse, lorsque Corinne Masiero révèle les étapes de son addiction aux séries et son licenciement ou quand Blanche Gardin essaie de taper son mot de passe ou de s'allonger dans son lit. Effacer l'historique est un excellent film parce qu'il rend compte de l'absurdité de la société dans laquelle on vit aujourd'hui en suivant trois anciens gilets jaunes aux prises avec des montagnes de problèmes qui s'accumulent. Kervern et Délépine nous font suivre trois personnages pathétiques mais terriblement émouvants dont les aspirations sont légitimes. Les deux réalisateurs réussissent leur pari de ne pas nous faire rire de mais rire avec sur des sujets sensibles et communs à tout le monde. Ça parle de notre dépendance aux écrans et à Internet avec un recul et une ironie épatants : outre l'histoire des mots de passe cachés dans un frigo, les reventes sur Internet de produits usagés, les accumulations de dettes à contracter en ligne, le chantage, les GPS, la notation par étoiles, tout y passe avec réussite.

    Les deux réalisateurs savent faire rebondir leur intrigue avec notamment cette rencontre avec Dieu au sommet d'une éolienne, scène fantasque et vouée à devenir culte, et ce rond point où les chemins se croisent et les plans se construisent. La guerre aux Gafas et leur utilisation excessive de nos données personnelles est le combat de tous et l'obstination des personnages est touchante même si démesurée. Si les personnages tombent dans le ridicule lors de situations incongrues, les deux auteurs s'en sortent pour les montrer soudés et charmants. La mise en scène n'est pas non plus en reste. Les réalisateurs ont opté pour un grain d'image lumineux et éthéré, utilisent le floutage quand il faut, s'amusent à faire des gros plans sur des moments insolites de la vie des héros. L'énergie des personnages imprègne leur mise en scène qui embrasse le caractère de conte du film : la caméra s'enjaille dès que l'aventure démarre, les plans aériens en plongée sont magnifiques. Je ne saurais dire si c'est le meilleur film des deux compères mais ils prouvent une nouvelle fois leur faculté à s'emparer de sujets terriblement contemporains et d'en rire de manière saine en dénonçant l'exploitation des hommes, l'abandon de certaines populations et l'oppression des nouvelles technologies sur nos modes de pensée.

    En deux mots Kervern et Délépine font un cinéma toujours aussi déjanté, aidés par un trio de comédiens au sommet dans leur registre et un goût pour l'absurde et le pathétique prodigieux.
    Hollywood-Biographer
    Hollywood-Biographer

    205 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 septembre 2020
    Malgré un synopsis prometteur, "Effacer l'historique" est une véritable purge. Dès les premières minutes du film, on sent vraiment que l'on va passer un véritable calvaire. La qualité de l'image est exécrable, les situations et les personnages sont grotesques. Il y a pourtant un casting alléchant, mais c'est tellement risible et la mise en scène est sans queue ni tête. On ne comprend même pas où le réalisateur veut en venir à travers son scénario absurde. C'est incompréhensible et on s'enlise inéluctablement dans l'ennui. Il règne, par ailleurs, une ambiance très étrange et le malaise s'installe. Difficile de suivre un navet aussi consternant jusqu'à la fin.
    Helene V.
    Helene V.

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    ce n'est pas un film ou l'on va rire du début à la fin , mais quelques dialogues et situations drôle. finalement c'est plutôt un film qui fait réfléchir sur les nouvelles technologies, leurs dangers et déviances.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Autant la bande annonce donnait envie de voir le film, autant le film en lui même nous a donné envie de quitter la salle avant la fin car le film est décevant et peu intéressant.
    montecristo59
    montecristo59

    40 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2020
    Comme dab avec Kervern et Delépine, ces deux poètes sociologues, le propos du film est essentiel et pertinent. Le scénario, quant à lui, est plutôt inspiré, émaillé de quelques gags qui font mouche. Le problème c'est peut-être le rythme, car la langueur peine à dissiper un certain malaise, installe comme une réticence à entrer en dérision. Après une bonne moitié du film je ressentais fort ce malaise : le fiasco des "gens de peu", qui hier habillèrent de jaune les ronds-points, me poussait plutôt vers la nausée que vers l'hilarité. Je n'incriminais certes pas les acteurs ! Masiero fait du Masiero, c'est pour ça qu'on l'aime même quand elle est sans surprise, comme c'est le cas ici. Pareil pour Poolevoorde dans son apparition déjantée. Podalydès assure lui aussi, c'est le métier qui parle. Blanche Gardin m'a étonné, je la connaissais moins. De même que Lacoste dans sa prestation de cynique absolu, de vrai nuisible pour une fois. Pourtant, la nausée montait, pernicieuse, et la deuxième partie du film, bien délirante et dont la joyeuse symbolique aurait dû me rafraîchir, n'a pas vraiment rattrapé le coup. Question de rythme, je disais. Je crois que je maintiens, même si, encore une fois, le propos est essentiel et la pertinence indéniable.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Fuyez ! Ce film totalement raté est ennuyeux.
    C'est lourd et pas drôle.
    Les acteurs sont mauvais (Masiero est affligeante comme d'habitude) ou mal dirigés. Le scénario est bidon.
    namury
    namury

    5 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Malgré qlqs longueurs sur la fin, je n'avais pas ri autant depuis longtemps et j'ai été à deux doigts de fondre en larmes par moments. Un excellent film.
    selenie
    selenie

    6 331 abonnés 6 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Les ex-trublions de Groland sur Canal+ s'attaquent cette fois à la nouvelle technologie et surtout aux effets néfastes. Il y a quelques envolées fantasques et absurdes à la grolandaise mais trop souvent parsemées de dialogues parfois très et trop moralisateur et surtout un peu simpliste ("ce qui compte ce n'est pas le matériel mais les amis"...) sans compter une partie Gilets Jaunes plutôt maladroite (quel rapport avec réseaux sociaux ?! Gilets Jaunes = faineants et/ou assistés sociaux ?!... etc...). Evidemment plusieurs séquences font mouches, il y a bel et bien plusieurs passages plus ou moins truculents et savoureux mais on aura connu Kervern-Delépine bien plus subtil et bien plus corrosif que cette comédie un peu poussive. Dommage...
    Site : Selenie
    Frederic S
    Frederic S

    40 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Pas beaucoup de trame dans ce film de bon moments où l on sourit mais il n y a pas vraiment d histoire donc oui pour un sketch non pour un film
    Yetcha
    Yetcha

    894 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Un film parfois difficile à appréhender qui laissera sur le côté les moins motivés. Pourtant, le message sur l'omniprésence des technologies d'aujourd'hui et notamment le commerce en ligne, les réseaux sociaux ou plus largement la surconsommation est parfaitement appréhendée, décortiquée et raillée. Les situations sont souvent dures mais terriblement réelles. Le but n'est pas de se moquer des gens qui croule sous ses agressions technologiques et commerciales, mais bien a contraire de dénoncer ces pratiques et les acteurs y parviennent parfaitement. Un pamphlet moderne et sans fard.
    Arnaud A.
    Arnaud A.

    7 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2020
    Un film en mode mineur de Kervern et Delépine, qui semble cette fois un peu perdu face à l'aspect totalisant du carcan bureaucratico-numérique qu'il veut dénoncer - la critique de la finance internationale dans Louise-Michel par exemple était à la fois plus drôle et plus puissante. Le scénario, particulièrement faible, se construit sur les quêtes parallèles, et inabouties, voire abandonnées, des trois personnages principaux liés entre eux de façon un peu artificielle.
    Podalydès, Gardin et Masiero ne déméritent pas mais on leur laisse tellement peu à dire, à faire, à sentir, si peu d'émotions vraies qu'ils finissent par lasser malgré leurs qualités d'acteurs. Quelques guest stars (Benoît Poelvoorde, Philippe Rebbot, Vincent Lacoste, Bouli Lanners...) viennent signer d'excellentes pastilles qui rattraperont la soirée des aficionados d'humour grolandais ; les autres risquent une petite déception.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Alors bien sûr, les plus jeunes ont peu de chances d'aimer ce film, lent, décalé, bien loin des habitudes cinématographiques d'aujourd'hui !
    Je me suis régalée, et j'ai beaucoup ri, on se retrouve bien dans les galères de nos trois protagonistes, et les acteurs sont excellents.
    A voir absolument.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Trois voisins d’un lotissement anonyme en périphérie d’une ville moyenne du Pas-de-Calais (« Dieu que c’est laid ») ont noué autour d’un rond-point, pendant les occupations des Gilets jaunes, une amitié durable. Marie (Blanche Gardin, nouvelle venue chez Delépine & Kervern), seule dans sa maison depuis que son mari l’a quitté avec son fils, est victime d’un chantage à la sextape. Bertrand (Denis Podalydès) malgré les crédits qui s’accumulent, est subjuguée par la voix d’une téléopératrice qui l’appelle de l’île Maurice. Christine est devenue conductrice de VTC mais se désespère de ne recevoir que des mauvaises notes de ses clients.

    Groland en guerre contre les GAFA. Le duo Delépine & Kervern, devenu célèbre sur Canal + grâce à l’humour satirique et irrévérencieux de leur faux journal, tournent depuis une quinzaine d’années des longs métrages ensemble. "Effacer l’historique" est le dixième. Son titre (qui n’a aucun écho dans le scénario) et son affiche annoncent la couleur : il y sera question des NTIC – un acronyme que les "millenials" ne comprendront plus – des réseaux sociaux et de la déshumanisation qu’ils provoquent insidieusement.

    Si on aime l’humour potache, on se régalera de celui qui habite chaque scène de "Effacer l’historique". Cet humour narquois (le « numéro vert surtaxé », « l’abonnement gratuit à 18 euros par mois ») dénonce avec finesse les absurdités auxquelles les nouvelles technologies nous réduisent : Blanche Gradin qui stocke ses mots de passe dans son congélateur, Corinne Maserio qui peine à renseigner les test de sécurité idiots censés discriminer humains et IA, Denis Podalydès qui doit faire 50km pour retirer un LRAR….

    Car l’humour du duo Délépine & Kervern n’est pas une fin en soi. Il est au service d’un projet : peindre le désarroi de la France périphérique devant les nouvelles technologies. Cette « France périphérique » – désormais conceptualisé dans els ouvrages savants du géographe Christophe Guilluy – où se joue tout à la fois l’avenir de notre vivre-ensemble et le résultat de toutes les élections présidentielles, le duo aime la filmer. Leurs films se déroulent souvent dans des lotissements sans âme perdus autour d’immenses ronds-points sans âme et de centres commerciaux déshumanisés.

    Plus ils tirent sur la corde, moins ils convainquent. Car le message, à force d’être martelé, devient inaudible. Car, surtout, "Effacer l’historique", se trompe de cible et fait fausse route en nous parlant des nouvelles technologies. Le trio n’est jamais plus touchant que quand on en filme la solitude triste : l’alcool, le jambon sous-vide, les séries télévisées regardées à la chaîne, l’argent qui manque….

    Pour le dire autrement, le film n’est jamais autant réussi que quand il s’éloigne de son sujet. La sextape de Blanche Gradin, son voyage à San Francisco pour aller la récupérer dans un data center sont parfois drôles en soi mais ne s’intègrent pas avec harmonie au tableau d’ensemble que Delépine & Kervern peignent de film en film : celui, comme l’aurait chanté Souchon, de la soif d’idéal de foules sentimentales attirées par des choses pas commerciales….
    vidalger
    vidalger

    325 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 septembre 2020
    Habitué à réaliser des films mal fichus mais encensés par la critique bien pensante de la rive gauche, le tandem des réalisateurs s’est lancé dans une nouvelle caricature de la société contemporaine. Surfant sur la vague gilets jaunes et hurlant avec les loups contre les GAFA, le film a réuni quelques acteurs en vue, pour leur confier des dialogues plus souvent désespérants de vulgarité qu’hilarants. On sourit néanmoins à quelques belles trouvailles mais tout ceci ne vaut pas le billet qu’on a payé de son propre argent ! On imagine bien la bande de bobos composant l’équipe du film, se gobergeant aux frais de la production - un voyage à Maurice par ci, une balade aux USA par là - tout en se moquant des naïvetés des gilets jaunes qui iront voir leur film. En dehors de tous ces défauts, il faut également décerner la palme du montage le plus lymphatique à ce navet intello.
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