Marie, Bertrand et Christine vivent dans le même lotissement et sont devenus amis en manifestant en Gilets Jaunes sur un rond-point. Tous les trois se retrouvent en délicate situation, prisonniers des pièges de notre société menée par l'intelligence artificielle et la sur-consommation.
Le film débute par une liste à la Prévert de tous les travers, et les conséquences, de la consommation et la digitalisation à outrance : intrusion dans nos vies privées, notation de tout et de tous, déshumanisation des contacts, abandon par les services publics des territoires, faillite par crédit à la (sur)consommation, uberisation, destruction de l'environnement....
Les situations et les dialogues percutants sont souvent très drôles même s'ils mettent en lumière une réalité terrifiante. Les deux réalisateurs pointent le doigt sur les multiples travers de notre société de façon appuyée ou rapide. Il faut rester attentif pour tout percevoir.
Même si le film perd en efficacité dans le développement des histoires des trois protagonistes, l'ensemble reste bien vu. Et si certains jugeront cela facile, l'exercice reste utile pour nous rappeler, s'il le fallait, la folie qui mène notre petit monde.
Mis à part deux scènes hilarantes avec Blanche Gardin à la fin (son fils la googlise et son réveil américain), une succession de sketchs poussifs filmée à la truelle avec une image laide pour une vision convenue des tares de la société de consommation et du numérique.
le titre était prometteur, mais le film m'a très vite ramené à la réalité. je n'ai pas esquissé un sourire du film (je suis pourtant bon public), les scènes sont tirées en longueur, le scénario n'a ni queue ni tête, ... un film sans intérêt
Nouveau chef d'oeuvre de Gustave Kervern et Benoît Delépine. Toujours avec une critique presse lèche-bottes (à l'image du cinéma français), complaisante et quasi unanime. Et puis c'est "l'esprit" Canal+ quand même... Faire de la télé et du cinéma c'est pas la même chose. On s'en rendait déjà bien compte avec les films de Alain Chabat. C'est d'autant plus criant avec le duo de Groland. Attention, certaines critiques considèrent que ce n'est pas le meilleur Gustave Kervern et Benoît Delépine... c'est dire !
Une comédie cynique, grinçante et désabusée, souvent drôle, qui dénonce la main mise des GAFA sur notre vie. Un film engagé qui ne plaira pas à tout le monde.
Une dinguerie magnifique. Un film décapant et des personnages attachants. Un miroir drôlissime de notre société. Ca gratte beaucoup et ca fait du bien !
Décidément l’univers de ces deux réalisateurs n’est pas pour moi. Ce film est l'exact contraire de ce que je cherche en allant au cinéma. Le beau, le drôle, l’émouvant ou de la réflexion mais certainement pas ressortir de la salle avec le blues en ayant le sentiment de n’avoir vu que du laid.
j'avais été déjà déçu par leur précédent film avec Dujardin et Moreau, mais la sympathie pour les réalisateurs et leur idéologie m'a encore.....eue! Les 3 acteurs au top ( Blanche Gardin dans le rôle de sa vie ?), mais le scénario ne tient pas la route sur la durée, c'est dommage car le début avec l'introduction des personnages et notamment la scène du chantage à la sextape sont des moments très réussis , cependant le dernier tiers est un ratage quasi total, et pas drôle.
Quand je lis les critiques unanimes, il faudra m'expliquer si on a vu le même film.
Comédie triste. L’univers si particulier et subtil des auteurs, déjanté comme il faut, ne plaira pas à tout le monde. Peut-être faut-il être un peu décalé soi-même ?
J'ai hésité avec 3,5 car la dernière heure vaut 4 étoiles et les premières 40 minutes méritent pas plus que 2 ou 2,5 . Il faut donc s'accrocher mais franchement ça vaut le coup tant la dernière partie est moins glauque, plus drôle et rythmée, avec de la bonne musique....Malgré tout, le désespoir de la première partie est très lourd -dans le style de ken loach avec "Sorry we missed you" et des personnages qui semblent être tellement sans défense et de gros losers - qui pourraient presque mériter ce qu'ils leur arrivent du fait d'une crédulité qui semblent incompréhensible, que la seconde partie semble du coup presque plus relever du domaine onirique...Une partie très noire et une autre beaucoup plus lumineuse....Heureusement...J'ai découvert le chanteur Daniel Johnston et la chanson first day at work....Les guests font aussi des vignettes sympa ...Poolevorde dans la partie sombre, Michel Houellebecq juste avant la partie lumineuse où j'ai pas mal ri.....Malgré tout au final, c'est quand même la détresse du début qui revient en y repensant même si je suis sortie du cinéma avec la banane..c'est deux films en un.
On m'en avait dit du bien... Et même si beaucoup de spectateurs... Raté. Trop de sujets que l'ont voudrait être traités ou mieux traités. Film clipé long a se lancer et mal monté. De bonnes idées comme dit ma mère, mais une actrice ou 2 et un bon acteur ne fait pas un film. Un début de film trop long voir même la moitié un court ou moyen métrage qui aurait pu être pas mauvais sans êtres bon. Mais qui rajoute 30 à 45 min de film pour rien.
Effectivement, la qualité de l'image est assez, comment dire, "amateure".... Cela ajoute à cette impression, que j'ai eu durant tout le film, que cette drôle aventure cinématographique avait été réalisée totalement à l'arrache.... Partant de là, je pense qu'ils n'ont pas dû passer beaucoup de temps ni à l'écriture scénaristique ni à la réalisation de ce film. Et vous savez quoi ? Cela ne me gêne pas ! Je trouve ce film particulièrement touchant, profondément émouvant et remuant. Les acteurs sont époustouflants de justesse et de profondeur. Blanche évidemment mais pas seulement. Bref, c'est du cinéma qui ressemble à du court métrage mais avec suffisamment de matériel pour en faire un long. Je trouve, ceci n'engage que moi bien sûr, qu'ils ont très bien fait !