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Stéphane P.
4 abonnés
18 critiques
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1,5
Publiée le 14 septembre 2020
Quel ennui ! l’idée était pourtant intéressante, mais vraiment mal traitée. L’absurdité du monde numérique vers lequel nous allons aurait mérité un meilleur scénario. Qu’est-ce que Blanche Gardin et Vincent Lacoste sont allés faire dans cette affaire ! Ils méritent bien mieux. C’est long, lourdingue et pas drôle. Vous l’aurez compris... je n’ai pas aimé.
Pour leur dixième film, Kervern et Delépine s’attaquent frontalement à notre monde hyper connecté par le biais de trois loosers qui eux-mêmes croiseront différentes victimes, profiteurs ou combattants de ce système. Dans cette comédie douce-amère, leur marque de fabrique, ils portent à nouveau un regard aiguisé et sans concession sur notre époque quitte à ne pas faire dans la nuance. Cette comédie fait donc grincer des dents puisqu’ils décident de montrer sous un jour comico-burlesque des situations dramatiques engendrées par notre monde numérisé ; on rit donc souvent jaune voire même on n’ose pas rire. Dans sa première demi-heure, c’est un véritable catalogue des dérives actuelles qui relègue au second plan la narration et les personnages et donnent un rythme saccadé au film ; heureusement que dans un second temps, le scénario prend le relais. Le tout met le doigt sur l’inhumaine absurdité de notre époque uberisée… quitte à ne trouver aucun point positif aux nouvelles technologies avec une scène finale dans laquelle on laisse entendre que rien n’est mieux que le traditionnel téléphone pots de yaourts pour se dire que l’on s’aime. Au casting avec Blanche Gardin, Corinne Masiero et Denis Podalydès ; c’est un trio magique, magnifique ; désaxés à l’image de cette comédie frontale et barrée. Kervern/Delépine convient aussi à la fête bon nombre de comédiens, pour une scène seulement, habitués du duo : Bouli Lanners, Houellebecq, Philippe Rebbot,… avec un numéro incroyable de Poelvoorde en livreur uber eats. Fantaisie et manifeste politique, tout ce que l’on aime chez ces metteurs en scène. Claudine Levanneur : « Le décryptage de nos vies engluées dans la surconsommation et désormais prises au piège de l'ère numérique par les rois de l'absurde et de la malice que sont Delépine et Kervern » Juste un message à retenir : l’Homme est prêt à s’enfiler lui-même un bracelet électronique par pur addiction aux technologies… Affligeant. tout-un-cinema.blogspot.com
Pour moi j'ai "la chance" de recommencer à aller au cinéma pour voir ce qui sera sans doute le navet de l'année. Personnages de bas niveau, scénario ridicule et acteurs mal dans leur rôle.
Nullissime, pas d'histoire, pas de scénario, pas drôle. Un grand moment d'ennui et de solitude. Que font ces bons acteurs dans ce film ridicule qui ne ressemble à rien ?
Très belle critique sociale, cru, sincère. Parfois un peu écœurant, mais veridique. Beau jeu et casting. Musique excellente. S'il y a un film à voir en cette rentrée, c'est celui ci
Si seulement je pouvais effacer ma visite. Le film manque de rythme, les blagues qui auraient pu être drôles tombent à plat face à un rythme soit trop long soit trop répétitif. Je ne comprends pas les critiques des "pros"...
Une comédie mais sombre, comme un Playtime de Tati en version punk et acide, sur l'ultramoderne solitude à l'époque numérique, des banlieues pavillonnaires à rond point, de services clients uberisés, d'un monde peu enviable... le nôtre. Bien vu. En revanche un cameraman qui fait le point, ce serait pas du luxe et le film devient un peu poussif au fur et à mesure. Dommage.
Il s'agit d'une COMEDIE donc c'est fait pour RIRE , SE DETENDRE . Je n'ai pas ri 1 seule fois !!! MARRE de ces films trompeurs ! De bons acteurs et ...un NAVET !
quand on positionne 5 étoiles pour un film comme Nicky Larson on ne peut évidemment pas aimer ce genre de film...allons allons il faut regarder ce genre de film avec de la perspective. si on trouve que notre société tourne rond, on trouvera évidemment ce film sans intérêt.
La lumière ambiante de la vie quotidienne nous éblouis souvent et nous empêche de regarder la réalité de certaines ombres. Ce film jette un autre regard de vérité simple sans fards. Oui, ça aussi ça existe même si on n'en parle pas.... pas le temps de s'attarder. il faut courir.... courir.