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Mrik S.
59 abonnés
27 critiques
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4,0
Publiée le 1 septembre 2020
Rien que pour Blanche Gardin et ses échanges avec Vincent Lacoste le film vaut le détour. On est loin de la comédie classique, comme souvent avec ce duo de réalisateur, mais il y a de sacrés moments savoureux !
le film le plus réussi du duo Delepine et kervern, lil tient le rythme du début à la fin.... on se marre beaucoup comme toujours avec eux mais pas seulement.... Ces personnages en prise avec les travers de notre monde en voie de déshumanisation résonnent étrangement avec des situation que l'on vit tous au quotidien. j'en suis ressorti avec une émotion puissante mêlant humour, élan vital et l’étrange envie de balancer mon portable dans le caniveau !
J’ai trouvé cette comédie dramatique pas terrible. Pourtant sur le fond, j’adhère à un certain nombre de messages qu’elle délivre. On va être beaucoup accès sur la surconsommation et l’ère du numérique. Je reconnais qu’il y a un certain nombre de piques très bien placées. Le problème, c’est que cela manque rapidement de subtilité. Dans la globalité, cela va devenir beaucoup trop lourd. C’est limite s’il n’y avait pas de pancarte pour dire « vous avez vu on critique la société de consommation ». Forcément, à force d’insister cela perd son humour. J’ai aussi apprécié le tacle envers ce monde qui se numérise à tout va à travers l’utilisation des téléphones. On voit bien qu’ils sont plus un objet de menace, que de divertissements. Les axes choisis sont donc très pertinents. Par contre, j’ai moins trouvé agréable l'impression laissée sur la manière dont est perçue la classe populaire. En effet, le film met bien en avant qu’il s’agit de « gilet jaune », et les montre volontiers comme des gens qui sont « gentils mais pas très fut fut ». Cette vision persiste sur toute la durée, sans changer d’optique à un seul instant. Ce genre d’absurdité ne pose aucun problème dans une comédie familiale comme LES TUCHE, par contre dans une critique sociale c’est déjà plus dérangeant. Concernant le casting, Blanche Gardin, comme souvent quand elle apparaît au cinéma, ne m’a pas convaincu. J’ai plus été pris par Denis Podalydès et son personnage un peu plus attachant. Par contre, le casting secondaire est impressionnant. Je peux citer entre autres Vincent Lacoste, Philippe Rebbot ou encore Benoît Poelvoorde. Et ceux-ci ne sont pas justes là pour le nom, mais ont des passages de génies.
Très déçu. Pas du tout une comédie et on en sort même mal. Les personnages ont des vies complètement dépressives les unes des autres. Le film ne décolle à aucun moment. On subit plus qu'on apprécie. J'aurai dû même partir avant la fin ! Passez votre chemin
Rarement vu un navet pareil. Lourd, vulgaire, sans esprit, et encore plus surprenant pour des comédiens reconnus comme bons, mal joué. En résumé, quel gâchis hélas, pour un sujet qui aurait pu être génial. Lamentable !
La lecture des critiques professionnels laisse rêveur.....hilarant vraiment ? Sur le fil de je ne sais quel délire malsain ? Cette immonde pochade bobo gauchiste est une parabole lourdingue qui ne fait vraiment pas rire. On ne sait qui il cherche vainement à vilipender de la société de consommation, des Gafas, de la tech ou d'une population abrutie. Le calvaire conduit à souhaiter la fin du film au bout de 30 min...Pas un film mais des saynètes décousues pour coureurs de cachet..
Des notes étalées qui conduisent à une moyenne vraiment moyenne (du moins à l'heure où j'écris) témoignent de la difficulté du positionnement de cette comédie et de la rencontre avec son public (prix spécial au Festival de Berlin quand même). Scénario décalé pour dénoncer une certaine réalité sociale : l’addiction à la société de consommation (spoiler: faire un crédit pour rembourser un crédit, l’offre gratuite à 14 € par mois… ), l’emprise et l’entrée par effraction parfois des nouvelles technologies de la communication dans la vie de tout un chacun. Ça se veut humoristique mais du fait d’un côté pince sans rire on ne rit pas à gorge déployée. Si on sourit, c’est peut-être surtout de soi-même en se reconnaissant peu ou prou. Autour des trois personnages principaux (dont une valeur très sûre, Denis Podalydès qui en soi apporte une garantie) et de leurs affres et difficultés économiques, sociales et familiales, émerge vaguement une intrigue quelque peu éponyme du titre : effacer l’historique. Comprendre effacer ce que les moteurs de recherche du Web et leur intelligence artificielle (lspoiler: e Mal, sur ce coup-là supérieur à Dieu… vous comprendrez cette métaphore au travers de la mise en situation ), sont capables de restituer sur tout un chacun y compris pour nuire. Cette intrigue, cette quête technologique reste sans doute insuffisamment exploitée, larguant ou lassant le spectateur lambda venu chercher quelque chose davantage dans l’action. On expliquera ainsi les notes et critiques les plus sévères.
un film drôle comme j'en avais pas vu depuis longtemps et qui nous croque avec justesse les paradoxes dans lesquels la technologie nous plonge actuellement ! bravo!
Le nouveau film du duo Kervern/Délépine montre la dépendance de la société à la technologie et plus globalement à ce qui forme la modernité. A l'image d'n Pérec ils dressent une liste de choses qui nus possèdent plutôt que l'inverse. A travers l'histoire commune de trois paumés (VTC en manque d'étoiles pour sa notation Uber, mère de famille bientôt rattrapée par une sextape et un homme amoureux d'une démarcheuse téléphonique) les auteurs brossent un portrait au vitriol de la société actuelle et de ses excès. L'histoire est certes décousue (le véritable fil rouge n'apparait qu'à la toute fin quand ils 'agit pour les protagonistes d'"effacer leur historique") mais les bons mots et les situations cocasses s'enchainent parfaitement
D'un ennui à couper le souffle, je pense que c'est le pire film que j'ai pu voir avec la plus grosse envie de sortir de la salle. Le film en est génant tellement c'est mauvais. Une peinture de la vie quotidienne mais sans émotions sans humour sans rien finalement. Les "gags" présents font rire jaune et encore ça n'arrive que très peu dans le film. On dirait également que c'est surjoué est cette sensation est très déplaisante. Je suis quand même resté jusqu'à la fin en me disant que la chute serait peut-être agréable à voir, mais en vain. Je regrette vraiment d'être aller voir ce film au cinéma.
La définition de l'absurde, du lourd et du vide sous couvert de dénonciation satyrique creuse et clichée. Gênant, puant, bien pensant.. un des pires films de notre vie.
Portrait de loosers magnifiques et attendrissants aux prises avec les GAFA et l'absurdité de notre vie quotidienne. Très drôle, très bien vu, très bien joué.
J'ai vu la bande annonce, j'ai vu le casting, j'étais convaincue: ça allait être une superbe comédie française avec les plus grands. Le film commence, un air plutôt sérieux avec seulement quelques blagues amusantes mais qui ne me décrochent pas de sourire. Donc c'est une ambiance assez bizarre, c'est trop sérieux et déprimant pour une comédie, mais il y a trop de blagues pour que ça soit un film sérieux. Mais je laisse une chance au film de décoller un peu, surtout que je veux absolument voir Bouli Lanners qui est un de mes acteurs préférés. 15 minutes, 30 minutes, 1 heure.. Toujours la même chose, de plus en plus déprimant, je me suis retenue de ne pas sortir de la salle. Un film chiant à mourir. Au moment du générique, c'était une délivrance.
Je rédige que très rarement des critiques mais là, face à l'ampleur de l'absence de sens et de rire je me devais d'en écrire une.
Sensé être une comédie, le film ne fait malheureusement rire à aucun instant, où peut-être quelques rares moments où l'on rie plus du film qu'avec lui tellement c'est mal joué et absurde au possible. Il pourrait aisément remplir les critères du nanar mais ne fait même pas sourire par sa médiocrité.
Les trois personnages principaux sont vides c'est effarant, ils sont d'une bêtise sans nom, pauvre français moyen et gilet jaune, il prend une sacrée claque dans la gueule ici.
Je n'ai juste pas compris le sens de ce film, est-ce un discours anti société de consommation, anti internet avec toutes ces dérives (cyberharcèlement; piratage; vol de données privées), si c'est le cas, le message passe avec la finesse d'un bulldozer.
J'ai peine à voir que ce genre de film est l'espoir pour sauver les salles françaises.