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Ufuk K
527 abonnés
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3,5
Publiée le 26 juin 2021
"Minari" qui a obtenu 6 nominations aux oscars cette année dont 1 récompense est un drame en partie auto biographique émouvant. En effet même si l'histoire parait simple au début une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier s'avère au final poignante, on se prend d'affection pour cette famille avec certaines séquences touchante , drôle évoquant de nombreux thèmes avec des acteurs géniaux mention spéciale à Yuh-jung Youn (oscarisée cette année) et Alan S.Kim.
D'un incommensurable ennui ! C'est terne et que ce film est long.... Le pire du pire des mélos américains avec une musique dégoulinante et des acteurs médiocres Passez votre chemin et gardez votre argent !
En matière de cinéma, il arrive parfois qu'on se demande si on est "normal". Par exemple quand on s'ennuie à mourir devant un film qui semble faire l'unanimité tant auprès des critiques que du public. C'est ce qui vient de m'arriver avec "Minari", ce film américain réalisé par un fils d'immigrés coréens dont la famille s'était installée il y a 40 ans environ dans une ferme de l'Arkansas. Un film dont le caractère autobiographique n'échappera à personne puisqu'il raconte l'histoire d'une famille d'immigrés coréens qui ont quitté la Californie pour venir s'occuper d'un terrain agricole dans l'Arkansas. Le père et la mère étaient sexeurs dans un élevage de volailles mais Jacob, le père, croyant dur comme fer au rêve américain, veut réussir sa vie dans l'Amérique de Reagan en faisant quelque chose de grand, en l'occurrence en cultivant des légumes coréens qu'il compte vendre à la population d'origine coréenne qui peuple de nombreuses villes des Etats-Unis. Sa femme Monica est beaucoup moins enthousiaste que lui, leur fils David a un souffle au cœur et leur fille Anne est ... Bon, elle est là, mais on n'en sait guère plus sur elle. Et puis, il y a aussi Soonja, la mère de Monica, une veuve fantasque venue depuis la Corée vivre avec eux, et dont les rapports avec David évoluent au cours du temps. Durant près de 2 longues heures, on va suivre cette famille dans sa nouvelle vie, avec Paul, un voisin passablement abimé par sa foi en Jésus et qui aide Jacob à la ferme, avec la vie paroissiale, avec quelques épisodes météorologiques difficiles à vivre, etc. Tout cela est filmé avec un manque de rythme remarquable : David a un souffle au cœur mais du souffle, le film en manque cruellement. Quant à l'émotion, dans ce film qui pourrait s'apparenter à un mélo, eh bien on n'en ressent aucune. Étonnant, non ?
Le quotidien d'une famille sud-coréenne dans l'Arkansas des années 80. Un récit simple et au traitement assez américanisé, mais porté par un très bon casting. 6,5/10
On m'avait expliqué une fois la problématique du sexage des poussins. J'ai été un tout petit peu frustré car en les voyant faire, je n'ai pas été tout à fait convaincu que le regard qu'ils portent au cul des poussins permette justement de faire ledit sexage. J'aurais bien apprécié de voir plus précisément comment cela fonctionne. En tout cas, le film correspond bien à ce que l'on m'avait alors expliqué. Asiatiques spécialisés dans le sexage des poussins, les poussins inutiles broyés qui servent de nourriture, regarder des culs de poussins à longueur de journée, les poussins trop petits pour tenter de s'enfuir, etc
J'ai apprécié qu'il y ait quelques vérités : une maison sur roues - c'est amusant (la grand mère est plus ouverte que sa fille), ce qui est caché fait plus peur (en parlant des serpents et en écrivant cela, je réalise que cela s'applique à la maladie de David), lors de la dispute des époux : on ne peut pas se sauver nous même mais l'argent le peut ?
J'ai bien apprécié l'équilibre dans le film entre l'origine coréenne et leur présence aux USA. Le film est assez fin et m'a semblé juste.
Film magnifique qui m'a ému aux larmes. Dans les commentaires, je vois trop de gens parler de quelque chose qu'ils ne connaissent pas. Les rapports familiaux coréens sont bien différents des nôtres, si vous n'êtes pas au courant de la culture coréenne, asiatique du nord-est, oui, vous risquez de vous ennuyer. Il faut être capable de saisir tout ce qui ne se dit pas, tout ce qui peut uniquement se ressentir. Ce film est tendre malgré la rudesse de la vie, triste et beau. Les parents font le lien entre la grand-mère qui arrive de Corée et l'enfant le plus petit qui n'y est jamais allé. Il découvre une partie de la culture de sa famille pendant que la famille, le père surtout, essaye de vivre le rêve américain. Mais un rêve n'est jamais qu'un rêve et la réalité est toujours plus dure. Ce film est un morceau de vie.
Minari propose une atmosphère empreinte d'une sobriété et d'une simplicité qui me touchent; adaptée au cadre de l'histoire, la photographie emmène le spectateur le temps de la projection dans un univers qui permet de se poser et de prendre le temps d'apprécier la simplicité de l'image, de la musique et de la nature.
Il est assez rare aujourd'hui de pouvoir passer deux heures devant un film dont l'histoire n'avance pas sans s'ennuyer - en cela, Minari m'a plu!
Ceci dit... l'histoire n'avance pas. Ou alors, elle avance sans que je la suive? On comprend bien que le film tourne autour de cette famille, mais j'ai bien du mal à saisir l'évolution que le film propose - s'il en propose une. La situation familiale (sans trop en dire) semble la même après 20mn qu'après 2h. De la même manière, je ne comprends pas l'apport de la grand-mère au développement émotionnel du film. Très honnêtement, je pense être passé à côté de la force principale du film. J'en apprécie donc l'atmosphère sans trop comprendre la force du message de fond. Parce que si les œuvres touchaient tout le monde de la même façon, l'art serait bien triste!
Ce film est pour moi, un chef d'œuvre absolu. C'est une histoire très réaliste et pleine de bon sens. Malgré la difficulté, les obstacles qui se dressent sur le chemin de cette famille, ils y croient toujours et persévèrent. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance mais ils ont avancés ensemble et ont fait preuve de courage. Je vous conseille cette grande leçon de vie. Les acteurs sont géniaux et les personnages, aussi extraverti qu'ils soient, nous immerge magnifiquement bien dans cet univers, l'Amérique profonde.
Minari est une bonne comédie dramatique, produite par Brad Pitt, qui a concouru dans plusieurs cérémonies (le grand perdant des Golden et Oscars), ce qui n'a pas manqué d'attirer notre curiosité. On y suit la difficile intégration d'une famille coréenne dans le fin fond rural de l'Arkansas, faite de décalages religieux, d'un emploi peu gratifiant pour les immigrés (sexeurs de poussins) et d'un mal du pays viscéral (les racines de la Corée leur manquent). Mais rapidement, on s'aperçoit que Minari pêche à surprendre, si l'on enlève le facteur comique qu'est la grand-mère (le personnage qui éclipse tous les autres sans même avoir à parler) et la nationalité coréenne de cette famille (élément d'originalité sur lequel le scénario se repose un peu trop), on pense à dix autres films de famille qui s'entraide pour réussir qui nous ont bien plus marqué. Les personnages manquent aussi de profondeur (le principal, pourtant, dans un film de famille), on ne sait pas grand-chose d'eux : peu d'interactions avec les locaux donc pas d'évolution de ce côté (c'est vraiment la grand-mère qui fait tout, dans Minari), la petite fille est transparente, on résume en un trait de caractère la mère, au final seul le trio grand-mère / père / fils s'impose avec plus de consistance, ce qui nous a empêché d'accompagner l'émotion du film comme on aurait aimé le faire. La durée s'en est faite ressentir, surtout qu'on a d'abord eu le malheur de choisir la version doublée en français (l'erreur du siècle, pour ce film qui joue beaucoup sur l'alternance des dialogues en anglais et coréen pour montrer l'intégration - ou non - des personnages), qui nous a poussé à le revoir en VO (mille fois mieux !). On s'attendait aussi à beaucoup plus de drama avec l'élaboration compliquée de la ferme (surtout avec l'inexpérience du père), les maladies de cœur du petit garçon (dont on ne fait rien, en fin de compte), et avec le final qui commençait à prendre des risques sur le pathos (intéressant) mais coupé dès après (on ne s'en est pas non plus assez servi). Minari n'aura donc pas été la claque attendue, bien qu'il reste sympathique et que sa mamie attachante vaille amplement un détour du côté de l'Arkansas.
La trame est particulièrement éculée, où comment une famille arrive dans un nouvel environnement, un nouvel univers et doit se construire un nouvel avenir. Mais la famille d'origine coréenne est touchante, presque trop à tel point que l'épouse passe constamment pour la mégère de service. Petite originalité, puisque même la grand-mère est adorable derrière son air de rebelle à l'ancienne. On apprécie le jeu et le personnage de l'employé illuminé bien que toute la dimension mystique paraît un peu superflu voir carrément inutile au récit. On est tout aussi perplexe quant au travail bien singulier du couple et qui n'a d'autre intérêt que d'être sans doute inédit sur grand écran. On notera une invraisemblance sur la guerre de Corée, les protagonistes semblent bien jeunes pour l'avoir connu. Néanmoins, ça reste un bon moment, façon feel good movie champêtre et sa dose d'optimisme en l'humanité. Site : Selenie
J'aime le style particulier des productions A24. Ce film à des plans magnifiques, et les acteurs sont bons. Malheureusement ce scénario ne m'a pas vraiment transcendé.
La force du film réside dans ses jeux d'acteurs qui sont particulièrement justes. L'univers familial de cette famille coréenne est malmené par les 2 visions de vie diamétralement opposées des parents. La grande mère apporte elle aussi son lot de surprises et d'embûches. Même s'il est bien filmé, MINARI nous offre finalement un scénario assez classique et plutôt lent.
Nous suivons avec délectation et intérêt le parcours de cette famille coréenne qui cherche à poser bagages dans la sublime région des Ozarks pour un nouveau départ.
On s'attache très vite aux personnages et notamment à la relation entre la grand mère et David. Beaucoup de tendresse et d'émotions et de sujets traités subtilement (le couple, l'ambition, la religion, la différence, les liens familiaux, la recherche du bonheur..)
La BO sied à merveille aux paysages et ambiances bucoliques et poétiques.