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    Minari
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    3,6
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    83 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    57 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Un film décevant qui en traitant plusieurs sujets n’en traite aucun : la difficulté de repartir à zéro (le fait que la famille Yi soit coréenne n’apporte pas grand-chose), le déchirement d’un couple qui diverge sur l’orientation professionnelle de chacun, la confrontation d’une grand-mère fantasque avec ses petits-enfants, très américanisés. On est loin de Jean de Florette, dans le film éponyme (1986) de Claude Berri, qui tentait de cultiver des cougourdes et d’élever des lapins, en vain, faute d’eau en quantité suffisante. spoiler: Ici, seul le cresson de fontaine (minari en coréen) planté par la grand-mère près d’un ruisseau, prospère.
    Les relations entre le benjamin, David et sa grand-mère maternelle (venue de Corée) rappellent le film (ennuyeux et faussement drôle) « Bonjour ! » (1959) de Yasujirō Ozu ; le regard porté par le cinéaste sur la société américaine rurale [l’action se déroule dans l’Arkansas (à 8 h de route de Dallas et à 5 h d’Oklahoma City), état agricole du sud et sous la présidence de Ronald Reagan mais le tournage a eu lieu à Tulsa (Oklahoma)] reste d’une grande bienveillance (absence de racisme, accueil de la famille Yi à l’église et entraide d’un voisin, Paul, certes un peu illuminé) et d’une douce moquerie. Bref, un film lent (1h55) et insipide, manquant de piment coréen ! Un montage et une narration différentes auraient pu le rendre plus intéressant, tel que les souvenirs d’enfance de David (auquel le réalisateur s’identifie probablement) qui aurait réussi sa vie d’américain. Seul intérêt du film (certes documentaire), faire découvrir un métier peu connu, celui de sexeur de poussins de 1 jour (où les Japonais notamment, ont un réel talent grâce à l’observation fine et rapide du cloaque éversé et ce, depuis 1933) et l’élimination des poussins mâles, frères de poulettes futures pondeuses (prochainement interdite dans l’Union Européenne grâce au sexage dans l’œuf).
    Robin d
    Robin d

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Sans pour autant être un navet, c'est loin d'être un grand film.. Plutôt décevant cette belle famille à qui il n'arrive en définitif pas grand chose .... un jeu d'acteur au ralenti, un scénario d'un facilité ennuyeuse et une mise en scène plus que minimaliste .... On s'ennuie mais au moins le film est vraiment beau ! Au moins on enlèvera jamais ça aux Coréens qui sont les maître de l'esthétisme
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 439 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2021
    On aimerait que le rythme soit un peu plus rapide. On aimerait que cet enfant puisse courir. On aimerait que le père réussisse, que sa femme lui donne davantage de plaisir, que la mamie vive encore un peu et que la petite sœur voie son rôle développé. Mais à regarder tel quel ce film nous permet de prendre le temps de vivre et d'espérer dans un monde contemporain où tout va si vite.
    Hepburned
    Hepburned

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Très bon film. On s'attache à cette famille des le début du film. La musique, la lumière, l'ambiance est parfaite. Pendant le film je n'avais pas envie de quitter ces personnages, jamais. Ils sont attachants, beaux, humains. Encore une fois Brad Pitt signe une excellente production. Ce film est beau, nécessaire, emouvant. Bravo !
    Christoblog
    Christoblog

    837 abonnés 1 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Minari est un film modeste. Son propos n'est en effet pas très ambitieux : il s'agit de montrer les difficultés d'adaptation d'immigrés coréens dans l'Arkansas profond. Sa structure est simple et sa mise en scène sans effet particulier.

    Il se dégage pourtant quelque chose de profond du film, de poignant et d'universel : une évocation de l'espoir, un aperçu de ce qui se joue dans un couple, un questionnement sur le sens de la vie.

    Pour rendre sensible le propos ténu du film, il faut de grands interprètes. Minari peut s'appuyer à ce propos sur des performances remarquables : le petit garçon et la grand-mère sont incroyablement justes (Youn Yuh-Jung, magnifique en aïeule d'abord pimpante, puis terriblement affaiblie, a reçu l'oscar du meilleur second rôle).

    Lee Isaac Chung filme son histoire avec une application à la fois sereine et pénétrée. Il parvient à donner à son film une résonance apaisée, qui se conclût de façon exemplaire par un plan de toute beauté.

    Une jolie découverte, toute en nuance, primé à Sundance.
    islander29
    islander29

    881 abonnés 2 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Du cinéma que les cinéphiles aimeront sans doute, pour la grande douceur des moments choisis de cette famille coréenne émigrée aux USA, dans les années 80...Une chose amusante, c'est le mélange constant des langues américaines et coréennes, qui font apprécier les sous titrages.....Je me demande ce que fut l'accueil aux états Unis de ce film....Il y a peu de personnages, mais il faut reconnaitre qu'ils sont forts, au sens classique du cinéma, puisqu'ils maintiennent notre attention par des petits dialogues, des histoires ordinaires.....C'est l'histoire d'un couple bien sûr, mais surtout de la grand mère et de ses petits enfants (le petit garçon surtout)....Le film est réalisé avec élégance, décors, musique très douce et délicate, et nous permet de rentrer dans ce qui va devenir un drame humain....Personnellement je reprocherais sa longueur, 90 minutes aurait plus marqué les esprits....Je conseille ce film sensible mais qui manque peut être un peu d'originalité ...
    lolocine93
    lolocine93

    6 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Jolie histoire très bien interprétée notamment le petit garçon très attachant.
    On préfèrerait une happy-end plus festive mais cela rend le film encore plus beau.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    118 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Ai vu "Minari" du metteur en scène américano-coréen Lee Isaac Chung. Sans jamais démériter vraiment, ce long métrage est une déception. Ce film qui nous est présenté comme un film d'auteur n'en a pas souvent les qualités mais par contre tombe régulièrement dans les pièges du film "marketé" des studios américains... bonnes intentions mais scénario linéaire, lisse et prévisible, images illustratives, musique sirupeuse, interprétation au cordeau (particulièrement les enfants qui sont excellents et c'est le point fort du film), rôle principal féminin inexistant, photographie très (trop) léchée et spoiler: happy end bien évidemment
    . Ni film coréen (la langue principale du film), ni film américain (production de Brad Pitt) ce long métrage dont on sent que le metteur en scène y a mis beaucoup de sa propre enfance, a bien du mal à s'installer et à choisir sa forme. On ne comprend pas très bien si le point de vue est celui du garçonnet (les meilleurs moments indiscutablement) ou celui de la famille dans son ensemble (ici beaucoup de scènes inutilement explicatives). Et on a bien du mal à croire aux turpitudes de cette famille coréenne qui vient s'installer dans le fin fond de l'Arkansas pour y faire pousser des légumes. On n'est pas très loin de "Jean de Florette" chez les Rednecks ... ici pas de papé mais une mémé spoiler: qui perd la tête
    avec toutefois les même problèmes hydrauliques. Le spectateur est malmené par deux facilités de scénario indigestes et digne d'un film pour enfant spoiler: (une passation de maladie particulièrement bizarre et un incendie en Deus ex machina).
    On ne s'ennuie pas vraiment mais on décroche souvent. Un film, tout comme les légumes qui sont cultivés par le père de famille, bien trop propret et rutilant pour avoir une saveur dont on garde le souvenir.
    cortomanu
    cortomanu

    78 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2021
    Un épisode peu raconté au cinéma sur l'immigration Coréenne aux USA. Mais le film est surtout une chronique de l'intégration d'une famille et de ses difficultés. C'est raconté simplement et en finesse. Joli film.
    AdamC
    AdamC

    61 abonnés 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Un film qui nous dépeint l'intimité d'une famille qui lutte pour se faire sa place et s'en sortir. un film qui fera écho en pas mal d'entre nous
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    85 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Un très joli film discret, qui brasse rêve américain, dureté de la vie rurale, résilience, amour de la famille.... avec subtilité, tendresse, poésie.
    Jacob (Steven Yeun) et Monica (Ye-Ri Han) sont américains d'origine coréenne et bons chrétiens. Tout ce que le rêve américain leur a donné, ce sont des boulots de "sexeurs". Vous ne savez pas ce que c'est? Ce sont ces gens qui d'un pouce exercé, décident si un poussin est mâle ou femelle. Les mâles sont, chose abominable, broyés et brûlés. Une fumée noire sort de la cheminée de l'entreprise.....
    Jacob rêve d'autre chose: devenir exploitant agricole -et prospère, naturellement. Il achète dans l'Arkansas un grand terrain et une maison. La maison est une sorte de mobil home, qui ressemble plutôt à un long wagon en planches qui risque de s'envoler à la première tornade, mais dont Monica arrive à faire, la première déception passée, un intérieur cosy. Ils ont deux enfants, Anne, une petite fille d'une douzaine d'années très raisonnable (Noel Kate Cho) et un petit bonhomme d'environ cinq ans, David (Alan Kim), qui malheureusement n'a pas le droit de courir car il a un souffle au coeur qu'il faudra opérer quand il sera un peu plus grand. De l'argent, ils n'en ont pas, celui que Jacob a gagné a servi, en bon fils asiatique, à aider sa famille. Et pendant qu'il poursuit son rêve, Monica stresse, supportant de plus en plus mal cette situation. La dessus arrive de Corée, pour garder les enfants la grand mère, (Yuh-Jung Youn), une incroyable vieille dame indigne qui jure, joue aux cartes, ne sait pas faire la cuisine et se mêle de tout, qui jargonne une sorte de sabir coréo-américain, et que David ne veut pas voir (mais à la fin ils seront complices)....
    Jacob, défriche, plante, le gros problème c'est l'eau: l'eau de la ville est trop chère; le puits se tarit.... L'acheteur espéré se défausse au dernier moment.... Il est aidé par Paul (Will Patton), encore une figure incroyable, un vieux cinglé mystique qui fait des exorcismes et le dimanche trace la route en portent sur son dos une lourde croix de bois, semblable à celle du Christ...
    Dans le monde de Lee Isaac Chung, tout le monde est gentil. La famille est accueillie à bras ouverts par les paroissiens. C'est la vie qui est dure, ce sont les éléments, Ce sont le soleil qui tape trop fort, la nappe phréatique qui s'assèche, le vent qui ravage. Rien ne se passe comme prévu....Mais en bon asiatiques ils sont courageux, persévérants, et solides parce qu'ils s'aiment. Le symbole de leur force, n'est ce pas le minari, dont la grand mère a ramené quelque plants, ce cresson qui une fois replanté s'étend et se développe, et qui est tout à la fois médicament, épice, légume, et qui a la propriété de dépolluer l'eau du ruisseau dans lequel il pousse.
    Ce beau film vous redonne le moral; c'est tellement bien de voir de temps en temps au cinéma des gens... biens, justement. Le réalisateur a mis en scène son enfance, car c'est l'histoire de sa famille, remobilisé ses souvenirs.... et c'est celà, sas doute, qui fait que le ton est si juste. C'est à voir absolument, et on en sort émus et heureux.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    7 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2021
    Bon film, bien joué, mais trop personnel à mon goût, et qui esquive tous sujets sensibles comme le racisme.
    Par contre, la culture coréenne est bien représentée (garçon roi, repas, etc.) et la fragilité du couple très réaliste (encore une fois grâce au bon jeu des acteurs), c'est pourquoi la fin est quelque peu incohérente aussi.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Beaucoup de plaisir à voir ce film, chronique finalement plus douce qu'amère sur la fin d'un rêve de réussite sociale au pays de la grande promesse libérale... Servie par d'excellents acteurs, la réalisatrice tisse avec réussite tous les fils qui font l'étoffe d'une oeuvre populaire exigeante.
    laurent joulin
    laurent joulin

    52 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2021
    Un reve , une famille coréenne, dans une camoagne américaine : l histoire aurait pu être quelconque , mais on se laisse porter par ce père qui veut cultiver et atteindre son rêve de faire pousser des légumes coréens . Tous les personnages s imbriquent les uns aux autres avec une touchante attention calme ou passionnée. Une famille avec des hauts et des bas mais avec une certaine sereinité et détermination face à l adversité de la vie. Un belle respiration de plein air et d espoir
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    187 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juin 2021
    La réalisation manque de dynamisme pour une histoire somme toute classique qui m’a quand même fait découvrir le métier de sexeur de poussins. Heureusement, il y a la grand-mère interprétée par Youn Yuh-Jung, très grande actrice sud-coréenne déjà vue dans « Lucky Strike » en 2020 et avant dans « L’ivresse de l’argent », « Une femme coréenne » et « The President’s Last Bang », qui a d’ailleurs réalisé cette année le « doublé » Bafta / Oscar pour son rôle. Le reste de la distribution avec Steven Yeun, découvert dans la série « Walking Dead », et le jeune Alan S. Kim, une vraie découverte, est tout aussi bon. Néanmoins, « Minari » reste un film surcoté selon moi.
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