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    Minari
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    3,6
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    82 critiques spectateurs

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    Isabel I.
    Isabel I.

    32 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Minari*
    L'histoire est d'une grande sensibilité .
    Oui le rythme est lent,
    très lent même
    et pourtant, on s'installe et on accompagne cette famille coréenne tout doucement, tout puissamment ...
    J'ai surtout apprécié la relation complice de la grand-mère (qui ne ressemble pas à une "mamie") et du petit garçon mutin.
    Qui apprivoise l'autre?
    Qui donne à l'autre ?
    Qui soigne l'autre ?
    Quand la tradition et le présent se bousculent et s'entraident.
    Les rencontres entre deux cultures, entre deux pays .
    Le temps est long comme celui de la nature qui fait pousser les légumes ...
    Le temps est parfois injuste.
    Mais demain ... oui y croire .

    *Minari est le mot coréen pour une plante comestible originaire d'Asie de l'Est. En anglais, la plante peut être appelée water dropwort, céleri chinois, persil japonais et céleri d'eau, entre autres noms.
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    39 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2021
    Première partie intéressante, belle musique, bons comédiens mais je n'ai bien vu où le réalisateur voulait mener le spectateur. Dommage
    SAINT CLAR
    SAINT CLAR

    10 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2021
    Un film qui se déroule au rythme du quotidien de cette famille Sud-coréenne déracinée qui espère vivre ‘’son rêve américain’’.
    Au rythme des échecs, des coups durs , des espoirs, les personnages tentent de tenir et de se relever.
    La relation entre la grand-mère et son petit-fils apporte une bouffée d’air frais et de dynamisme pour relancer le rythme du film qui s’écoule lentement.
    Sans doute à l’image de ce que peuvent vivre nombre de familles déracinées, plus encore au fin fond de campagnes éloignées de tout.
    Entre réalisme et délicatesse, le tout sous-tendu par une certaine pudeur et un vent de poésie le réalisateur partage des tranches de son enfance . Il nous amène à toucher du doigt la force et le courage qu’il faut pour se faire sa place dans un autre géographie, une autre culture, une autre langue. Et si c’était nous ?
    Simple mais joli film.
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    14 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Minari trouve dans son classicisme de base une force émotionnelle qui touche énormément durant sa découverte et parvient à le dégager avec une certaine sensibilité. Bref, c’est un bien joli film qui mérite ses retours positifs.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2021
    Grand Prix du Jury et du Public au Festival de Sundance 2020, “Minari” est un long-métrage coréano-américain de Lee Isaac Chung. L’histoire décrit une famille qui déménage dans une petite ferme de l’Arkansas dans les années 80 pour vivre le rêve américain. Oppressé par le travail et la maladie du fils, le couple se dispute souvent. Pour les aider, ils font venir la grand-mère maternelle avec qui l’enfant va développer une relation très étroite. “Minari” est un portrait intime et pudique d’une famille portée par d’excellents comédiens. A la fois poétique et intriguant, le film hésite cependant à opter pour un ton et en fait un récit fragile.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Ronan N.
    Ronan N.

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    un bon film, on croit à l'histoire et aux personnages, tous impeccables. 4 étoiles seulement car parfois un peu long mais je recommande !
    eliacam
    eliacam

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    Le genre de film dont on se dit pendant sa première moitié qu'il va bien finir par se passer quelque chose, qu'il va enfin démarrer … mais non, la torpeur se poursuit inexorablement. Et on se demande pourquoi avoir fait un film autour de cette histoire ? Certes c'est apparemment auto biographique pour le metteur en scène mais est ce suffisamment ?
    C'est une sorte de Manon des Sources américano coréenne, avec une très légère analyse des rapports américains vs coréens, qq problèmes de couple, quelques problèmes sociaux dans cette Amérique des années Reagan. Pas assez pour rompre l'ennui ...
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    600 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    "Minari" est l'un des films qui a marqué les dernières cérémonies de récompenses. Yuh-Jung Youn y a remporté presque tous les prix possibles et imaginables d'actrice dans un second rôle pour sa grand-mère coréenne pas comme les autres. Sous forme de chronique intimiste et familiale, Lee Isaac Chung pioche dans ses souvenirs d'enfance pour raconter une histoire de déracinement et d'enracinement, de choc des cultures et de réalisation sociale. Dans les années 80, une famille d'origine sud-coréenne s'installe dans l'Arkansas où le père veut s'implanter comme fermier, afin de cultiver des légumes coréens pour les vendre à d’autres familles d’immigrants. Alors que sa femme est plus sceptique face à ses grandes ambitions et ses choix de vie, le souffle au coeur dont souffre leur fils les préoccupe de plus en plus. Éloigné de la ville et de leurs origines, ils vont devoir s'habituer à leur nouveau cadre ainsi qu'à la présence d'une grand-mère qu'ils ne connaissaient pas... Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est le rapport qu'entretiennent ces personnages avec la nature et les énergies. Quelque chose se joue en parallèle du visible, notamment dans le lien entre la grand-mère et le petit-fils et c'est lors des jours qui ont suivi la séance que j'ai réalisé avec quelle subtilité le scénario accorde de l'importance aux petites choses. Cela va de paire avec la pudeur des acteurs, propre au jeu asiatique. Les émotions sont contenues mais perceptibles et cela peut dérouter ceux qui sont habitués aux effusions lacrymales c'est vrai. Après, si "Minari" propose avec justesse une vision biographique de l'expérience des immigrants, avec les difficultés et les sacrifices qui vont avec, j'avoue ne pas avoir été transcendé non plus. C'est très joliment mis en scène et les acteurs sont excellents. Mais l'histoire, bien qu'elle mette la communauté sud-coréenne en avant, reste un American Dream convenu et linéaire, similaire à tant d'autres récits de famille tentant de se faire sa place aux État-Unis. Passée la curiosité du début, les scènes s'enchainent sans surprise et j'avoue ne pas m'être beaucoup attaché à ces personnages. Comme dit, l'enjeu de "Minari" réside dans son atmosphère et la manière dont cette histoire est racontée mais je ne suis pas certain que cette subtilité soit perceptible d'emblée, par tous. L'adjectif "universel", prôné en haut de l'affiche, me parait quelque peu extrapolé...
    JCADAM
    JCADAM

    3 abonnés 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2021
    Beau film sur un drame famillal, où les moments de vie s'enchaînent bien, c'est assez intéressant même si le film à du mal à démarrer. La venue de la grande mère apporte une touche humoristique et la relation avec son petit fils et touchant et drôle. Puis c'est le genre d'histoire qui nous amène à être heureux pour ce qui arrivent aux personnages, même si la fin est un peu flou. C'est peut être un des seuls points que je regrette. Un film plein de tendresse, léger et qui apporte de la bonne humeur. Une bonne surprise.
    Mélany T
    Mélany T

    29 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    Très beau film à la mise en scène soignée et au récit sensible et intelligent. Le réalisateur jongle joliment entre les personnages même s'il est dommage que la sœur soit quelque peu en retrait et la dernière séquence inutile.
    Kiberen
    Kiberen

    17 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2021
    Très classique dans la forme et le fond, Minari trouve sa force dans son traitement de la division des origines par le prisme de la famille
    Ginere
    Ginere

    2 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2021
    J'attendais sans doute trop de ce film après les magnifiques critiques que j'avais lues. Or il s'agit d'un bon film, sans plus.
    Sa seule originalité vient du fait qu'il se situe dans le milieu sud-coréen des États-Unis mais le reste est un peu plat.
    Le rôle du père qui veut le bien de sa famille mais ne songe jamais à demander l'avis de sa femme et, pire, s'obstine contre elle est vu et revu, ce qui est d'ailleurs une surprise à une époque où on tente de libérer les femmes.
    La grand-mère n'est pas aussi excentrique et originale qu'on a pu le dire : elle joue aux cartes, jure par moments et ne fait pas la cuisine... comme je pense la moitié des grand-mères au 21ème siècle.
    La recherche d'une source est bien plus poignante et vivante dans Jean de Florette.
    Reste de beaux personnages secondaires, dont l'homme à tout faire.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    320 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2021
    Une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier.

    C'est la seconde réalisation de Lee Isaac Chung. Il en a aussi écrit le scénario. Ce film a reçu de multiples récompenses dont l'Oscar de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Yuh-Jung Youn, mais aussi le BAFTA Awards pour la même catégorie, et le Golden Globes du Meilleur film en langue étrangère. Il a aussi été récompensé dans le prestigieux Festival de Sundance.

    Ce drame est le dernier lauréat qui n'était pas encore sorti en France. Comme la plupart de ses camarades, on sent une qualité qui se traduit par une séance agréable.

    C'est un drame tout ce qu'il y a de plus classique qui nous est proposé. Cependant, l'application est sans accroche et permet d'en faire une valeur sure. On va donc suivre l'histoire de cette famille d'origine Coréenne, qui vient vivre dans l'état de l'Arkansas pour faire une ferme. Le récit va donc nous amener dans l'Amérique rurale, d'autant plus que cela se passe dans les années 80. Par la dureté de gagner leur vie grâce à leur propre affaire, j'avais l'impression d'avoir affaire à un anti "American Dream".

    J'ai donc apprécié être plongé avec eux dans cette nouvelle aventure de leur vie. Chaque membre ne va pas s'adapter de la même manière à ce renouveau. Le mari veut tout donner pour montrer qu'il est digne de subvenir aux besoins des siens, la femme subit ce changement, et les enfants n'aiment pas voir leur foyer mouvementé.

    Tout cela est très touchant. La simplicité aide à trouver facilement de la beauté. Le film va beaucoup jouer sur le côté nature. Les personnages se doivent d'être en osmose avec leur environnement pour avancer. Pour le père cela va être avec sa terre, et pour le fils, la nature soulageant son corps. L'apport de la grand-mère apporte une touche d'originalité qui est la bienvenue.

    Le casting, qui n'est pas des plus connus au cinéma, se débrouille merveilleusement bien. J'ai aimé le caractère de Steven Yeun. L'enfant joué par Alan S. Kim est aussi à croquer. Il donne une touche affectueuse à ce drame. Avec son Oscar et son BAFTA, Yuh-Jung Youn reste sans doute celle qui se démarque le plus à l'écran.
    Laurent C.
    Laurent C.

    240 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2021
    C'est une famille coréenne qui s'installe dans un bout de paradis vert, au cœur des USA. Le père de famille boude les conseils des habitants, notamment lorsqu'il s'agit de trouver une source d'eau. Le couple prend place dans une baraque de fortune, tous les rêves du père étant de cultiver des légumes de son pays. "Minari" a à voir avec l'histoire du rêve américain. La famille a quitté la Corée et voit dans cet exil, une opportunité à s'enrichir et à prospérer. Mais les choses n'arrivent pas toujours comme on le souhaite.

    La mise en scène, absolument intelligente, est d'une grande sensibilité. Les enfants, et particulièrement David, le petit garçon maladif, occupent une place étonnante et attachante. Ils regardent les parents se disputer, ils vivent dans cette atmosphère angoissante. Pour autant, ils sont remplis de vie et tentent de construire un destin commun avec cette grand-mère originale qui débarque à la maison. En réalité, les comédiens sont formidables. Ils portent ce récit autobiographique avec une véritable sincérité, permettant de mesurer l'ancrage identitaire qui les façonne et la volonté d'intégrer le modèle américain. Le film n'échoue jamais dans la complaisance et ne force jamais à l'émotion. On regarde ces gens s'aimer, se battre et se déchirer non sans plaisir car, finalement, ils trahissent quelque chose de nos propres existences.

    "Minari" est une belle surprise. Le format ne pèse jamais et on ressort de cette tranche de vie, rempli de joie et de projets.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2021
    Un film décevant qui en traitant plusieurs sujets n’en traite aucun : la difficulté de repartir à zéro (le fait que la famille Yi soit coréenne n’apporte pas grand-chose), le déchirement d’un couple qui diverge sur l’orientation professionnelle de chacun, la confrontation d’une grand-mère fantasque avec ses petits-enfants, très américanisés. On est loin de Jean de Florette, dans le film éponyme (1986) de Claude Berri, qui tentait de cultiver des cougourdes et d’élever des lapins, en vain, faute d’eau en quantité suffisante. spoiler: Ici, seul le cresson de fontaine (minari en coréen) planté par la grand-mère près d’un ruisseau, prospère.
    Les relations entre le benjamin, David et sa grand-mère maternelle (venue de Corée) rappellent le film (ennuyeux et faussement drôle) « Bonjour ! » (1959) de Yasujirō Ozu ; le regard porté par le cinéaste sur la société américaine rurale [l’action se déroule dans l’Arkansas (à 8 h de route de Dallas et à 5 h d’Oklahoma City), état agricole du sud et sous la présidence de Ronald Reagan mais le tournage a eu lieu à Tulsa (Oklahoma)] reste d’une grande bienveillance (absence de racisme, accueil de la famille Yi à l’église et entraide d’un voisin, Paul, certes un peu illuminé) et d’une douce moquerie. Bref, un film lent (1h55) et insipide, manquant de piment coréen ! Un montage et une narration différentes auraient pu le rendre plus intéressant, tel que les souvenirs d’enfance de David (auquel le réalisateur s’identifie probablement) qui aurait réussi sa vie d’américain. Seul intérêt du film (certes documentaire), faire découvrir un métier peu connu, celui de sexeur de poussins de 1 jour (où les Japonais notamment, ont un réel talent grâce à l’observation fine et rapide du cloaque éversé et ce, depuis 1933) et l’élimination des poussins mâles, frères de poulettes futures pondeuses (prochainement interdite dans l’Union Européenne grâce au sexage dans l’œuf).
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