Sans pour autant être un navet, c'est loin d'être un grand film.. Plutôt décevant cette belle famille à qui il n'arrive en définitif pas grand chose .... un jeu d'acteur au ralenti, un scénario d'un facilité ennuyeuse et une mise en scène plus que minimaliste .... On s'ennuie mais au moins le film est vraiment beau ! Au moins on enlèvera jamais ça aux Coréens qui sont les maître de l'esthétisme
Une jolie chronique familiale entachée d'événements douloureux. L'intégration est aussi le désir de faire mieux. On a en parallèle les deux histoires. Celle des enfants et celle des parents. Chacun doit suivre son chemin en fait.
Inspirée de la propre vie du réalisateur, une chronique intimiste attachante mais manquant cruellement de rythme, qui traite du déracinement et d’intégration sociale entre espoirs et désillusions d’une famille coréenne dans l’Arkansas des années 80, portée par une interprétation pleine de justesse, avec notamment la grand-mère récompensée par un Oscar !
La belle surprise issue du cinéma indépendant américain de cette année 2021 s'appelle peut-être "Minari". Après un premier long-métrage rwandais datant de 2007, Lee Isaac Chung choisit un sujet semi-autobiographique. Situé dans les années Reagan, le film conte le destin d'une famille coréenne immigrée aux Etats-Unis, confrontée à une nouvelle culture avec laquelle s'assimiler. Par sa simplicité, le film est touchant de bout en bout. Le personnage principal, Jacob Yi, c'est un peu une sorte de Jean de Florette, venu dans l'Arkansas pour cultiver de l'authentique de Corée. "Minari" oscille entre le tragique et le cocasse, porté par une ribambelle de personnages attachants. Il détient in fine une portée universelle qui place Lee Isaac Chung parmi les cinéastes prometteurs.
Se faire une place au soleil, voila ce que désire avant tout cette famille d'origine sud-coréenne en s'installant dans l'Arkansas. Comptant bien cultiver la terre, le père de famille va devoir composer avec la maladie de son fils et l'arrivée de sa belle-mère assez originale. Mélange des genres, "Minari" exploite beaucoup de thèmes différents comme la maladie, l'intégration à la culture américaine, etc... Le petit garçon est adorable tant il est espiègle, se chamaillant sans cesse avec sa grand-mère. "Minari" dégage un charme indéniable grâce à sa façon de filmer la nature et de nous immerger au sein de cette famille attachante.
Beau film sur un drame famillal, où les moments de vie s'enchaînent bien, c'est assez intéressant même si le film à du mal à démarrer. La venue de la grande mère apporte une touche humoristique et la relation avec son petit fils et touchant et drôle. Puis c'est le genre d'histoire qui nous amène à être heureux pour ce qui arrivent aux personnages, même si la fin est un peu flou. C'est peut être un des seuls points que je regrette. Un film plein de tendresse, léger et qui apporte de la bonne humeur. Une bonne surprise.
Minari propose une atmosphère empreinte d'une sobriété et d'une simplicité qui me touchent; adaptée au cadre de l'histoire, la photographie emmène le spectateur le temps de la projection dans un univers qui permet de se poser et de prendre le temps d'apprécier la simplicité de l'image, de la musique et de la nature.
Il est assez rare aujourd'hui de pouvoir passer deux heures devant un film dont l'histoire n'avance pas sans s'ennuyer - en cela, Minari m'a plu!
Ceci dit... l'histoire n'avance pas. Ou alors, elle avance sans que je la suive? On comprend bien que le film tourne autour de cette famille, mais j'ai bien du mal à saisir l'évolution que le film propose - s'il en propose une. La situation familiale (sans trop en dire) semble la même après 20mn qu'après 2h. De la même manière, je ne comprends pas l'apport de la grand-mère au développement émotionnel du film. Très honnêtement, je pense être passé à côté de la force principale du film. J'en apprécie donc l'atmosphère sans trop comprendre la force du message de fond. Parce que si les œuvres touchaient tout le monde de la même façon, l'art serait bien triste!
J'attendais sans doute trop de ce film après les magnifiques critiques que j'avais lues. Or il s'agit d'un bon film, sans plus. Sa seule originalité vient du fait qu'il se situe dans le milieu sud-coréen des États-Unis mais le reste est un peu plat. Le rôle du père qui veut le bien de sa famille mais ne songe jamais à demander l'avis de sa femme et, pire, s'obstine contre elle est vu et revu, ce qui est d'ailleurs une surprise à une époque où on tente de libérer les femmes. La grand-mère n'est pas aussi excentrique et originale qu'on a pu le dire : elle joue aux cartes, jure par moments et ne fait pas la cuisine... comme je pense la moitié des grand-mères au 21ème siècle. La recherche d'une source est bien plus poignante et vivante dans Jean de Florette. Reste de beaux personnages secondaires, dont l'homme à tout faire.
La trame est particulièrement éculée, où comment une famille arrive dans un nouvel environnement, un nouvel univers et doit se construire un nouvel avenir. Mais la famille d'origine coréenne est touchante, presque trop à tel point que l'épouse passe constamment pour la mégère de service. Petite originalité, puisque même la grand-mère est adorable derrière son air de rebelle à l'ancienne. On apprécie le jeu et le personnage de l'employé illuminé bien que toute la dimension mystique paraît un peu superflu voir carrément inutile au récit. On est tout aussi perplexe quant au travail bien singulier du couple et qui n'a d'autre intérêt que d'être sans doute inédit sur grand écran. On notera une invraisemblance sur la guerre de Corée, les protagonistes semblent bien jeunes pour l'avoir connu. Néanmoins, ça reste un bon moment, façon feel good movie champêtre et sa dose d'optimisme en l'humanité. Site : Selenie
Minari est une petite merveille cinématographique. il n'y a pas grand chose à redire quand l'émotion, l'humour et la poésie sont réunis pour faire ce genre de film. Une famille Coréenne s'installe en Amérique pour essayer le rêve Américain. Entre espoir et désillusion c'est toute la petite famille qui se retrouve dans un pays où la culture est a l'opposé de la leur. la scène dans l'église illustre parrainent ce décalage. puis il y a cette grand mère venant de Corée, qui n'est pas dans les standard des grands mères comme dit le petit garçon du film mais qui déborde d'amour et d'humour. Je recommande vivement Minari, les 2h00 passe à toute vitesse et on ressort en ayant pris un bon bol d'air frais.
MINARI. Pépite coréenne une fois de plus. Après Parasite voici Minari qui m’a littéralement envoûté. Une famille émigre aux Etats-Unis dans l’Arkansas où le père de famille décide de devenir fermier quoiqu’il en coûte. Lui qui sexe les poussins en séparant les mâles et femelles pour broyer les premiers considérés comme inutiles. Cette pratique vient d’être prise au sérieux avec une échéance à 2022. On suit ainsi cette famille où le plus petit des enfants m’a littéralement fait craquer, à lui seul avec son souffle au cœur, il symbolise l’exil, le déracinement, l’entente familiale. Un grand film où une fois n’est pas coutume, chaque personnage tient son rôle en y prenant une grande place. Aucun n’est délaissé à commencer par cette grand-mère qui arrive en bouleversant le scénario. C’est poétique, tendre, incarné et au souffle asiatique qui me renverse à chaque visionnage. Une B.O à l’image du film, délicate et incisive. À la poursuite d’un rêve américain difficile, où le couple et les liens familiaux peuvent rapidement se désagréger, la tendresse absolue qui s’en dégage n’est pas anodine, le cinéma coréen n’est plus novice en la matière. Vous y retrouverez des allégories et le pouvoir des silences, le cinéma que j’aime•••
Une chronique familiale touchante et pleine d'humanité. Les interprètes sont formidables et le film est fait de petits riens tantôt émouvants tantôt amusants. Mais il faut bien dire qu'il ne se passe pas grand chose et que c'est un peu long.
Une ode à la résilience, à la tolérance et au courage dans une Amérique pétrie de contradictions. Youn Yuh-jung porte avec tendresse et retenu ce message de bienveillance, en évitant tout pathos. Reconfortant.
Que dire de Minari ? Difficile d'évaluer ce film qui nous présente une famille coréenne tentant péniblement de s'implanter dans le Midwest américain, en conjuguant leur ancienne culture avec leur nouvelle. Agréable à suivre mais immédiatement oublié, le film n'offre aucun moment de tension et garde sa monotonie frustrante indigne des films coréens ayant précédemment quitté la péninsule. Hormis le meilleur second rôle féminin, Minari a eu une récolte d'Oscar aussi peu productive que la plantation des personnages et après 2h de film, on se demande bien ce que l'on a voulu nous raconter ?