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    Minari
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    Loulou L
    Loulou L

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2021
    Magnifique histoire, très émouvante.

    Nous suivons avec délectation et intérêt le parcours de cette famille coréenne qui cherche à poser bagages dans la sublime région des Ozarks pour un nouveau départ.

    On s'attache très vite aux personnages et notamment à la relation entre la grand mère et David. Beaucoup de tendresse et d'émotions et de sujets traités subtilement (le couple, l'ambition, la religion, la différence, les liens familiaux, la recherche du bonheur..)

    La BO sied à merveille aux paysages et ambiances bucoliques et poétiques.

    Un vrai bijou.
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Du cinéma que les cinéphiles aimeront sans doute, pour la grande douceur des moments choisis de cette famille coréenne émigrée aux USA, dans les années 80...Une chose amusante, c'est le mélange constant des langues américaines et coréennes, qui font apprécier les sous titrages.....Je me demande ce que fut l'accueil aux états Unis de ce film....Il y a peu de personnages, mais il faut reconnaitre qu'ils sont forts, au sens classique du cinéma, puisqu'ils maintiennent notre attention par des petits dialogues, des histoires ordinaires.....C'est l'histoire d'un couple bien sûr, mais surtout de la grand mère et de ses petits enfants (le petit garçon surtout)....Le film est réalisé avec élégance, décors, musique très douce et délicate, et nous permet de rentrer dans ce qui va devenir un drame humain....Personnellement je reprocherais sa longueur, 90 minutes aurait plus marqué les esprits....Je conseille ce film sensible mais qui manque peut être un peu d'originalité ...
    eliacam
    eliacam

    18 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2021
    Le genre de film dont on se dit pendant sa première moitié qu'il va bien finir par se passer quelque chose, qu'il va enfin démarrer … mais non, la torpeur se poursuit inexorablement. Et on se demande pourquoi avoir fait un film autour de cette histoire ? Certes c'est apparemment auto biographique pour le metteur en scène mais est ce suffisamment ?
    C'est une sorte de Manon des Sources américano coréenne, avec une très légère analyse des rapports américains vs coréens, qq problèmes de couple, quelques problèmes sociaux dans cette Amérique des années Reagan. Pas assez pour rompre l'ennui ...
    Yves G.
    Yves G.

    1 314 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2021
    Jacob et Monica sont deux immigrés coréens installés depuis plusieurs années en Californie. Ils ont emmené aux Etats-Unis avec eux leur fille Anne et y ont eu un second enfant, David, affligé d'un souffle au cœur. Malgré les réticences de son épouse, Jacob a décidé de se mettre à son compte en rachetant un lopin de terre dans l'Arkansas et en y faisant pousser des légumes coréens. L'installation de cette famille, bientôt rejointe par la mère de Monica, dans un mobile home miteux ne va pas sans peine.

    "Minari" s'inscrit à la rencontre de plusieurs genres. C'est d'abord une chronique familiale douce-amère, l'histoire d'un couple désassorti mais solidaire, uni par l'amour qu'il porte à ses deux enfants. Son histoire est racontée, comme c'est souvent le cas au cinéma et plus souvent encore en littérature, à travers les yeux de leur fils cadet, un peu trop mignon, propret et espiègle pour ne pas avoir envie de lui filer des baffes (oups... pardon.... tellement mignon, propret et espiègle qu'on a envie de le couvrir de poutous)
    C'est ensuite, à la façon du remarquable "Au nom de la terre", un drame rural sur la difficile vie paysanne et les aléas de l'agriculture.
    C'est enfin un documentaire sur l'Amérique profonde des 80ies et son étonnante religiosité - qui contraste avec l'agnosticisme revendiqué des Yi qui ont notamment quitté la Californie pour fuir l'emprise oppressante de leur congrégation.

    "Minari" fait partie de ces films dont la seule vision de la bande-annonce suffit à dévoiler le contenu sans surprise. En deux minutes à peine, tout y est révélé. Vous plaît-elle ? Allez voir le film : vous ne serez pas déçu. Vous laisse-t-elle de marbre voire vous inspire-t-elle certaines réserves, ce qui avait été mon cas ? N'y allez pas ! Un conseil que, bien évidemment, je n'ai pas suivi.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2021
    "Minari" qui a obtenu 6 nominations aux oscars cette année dont 1 récompense est un drame en partie auto biographique émouvant. En effet même si l'histoire parait simple au début une famille américaine d’origine sud-coréenne s’installe dans l’Arkansas où le père de famille veut devenir fermier s'avère au final poignante, on se prend d'affection pour cette famille avec certaines séquences touchante , drôle évoquant de nombreux thèmes avec des acteurs géniaux mention spéciale à Yuh-jung Youn (oscarisée cette année) et Alan S.Kim.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juin 2021
    Bon film, bien joué, mais trop personnel à mon goût, et qui esquive tous sujets sensibles comme le racisme.
    Par contre, la culture coréenne est bien représentée (garçon roi, repas, etc.) et la fragilité du couple très réaliste (encore une fois grâce au bon jeu des acteurs), c'est pourquoi la fin est quelque peu incohérente aussi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 780 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2021
    Minari réussit, pendant sa première heure, à faire léviter la gravité de ses enjeux – enfant handicapé, père reconverti en fermier, associé frappé de folie, grand-mère libertaire – par une forme contemplative et une partition musicale nébuleuse. Car l’installation en Arkansas de cette famille coréenne mobilise et réactualise tout un imaginaire du pionnier fondateur de l’Amérique, depuis ce déguisement de cowboy que revêt l’ami de David chez lui à la fascination pour la terre et sa possession. Les personnages principaux sont entourés d’une galerie de trognes, caricatures d’une ruralité américaine contre laquelle se heurte Jacob, pris en étau entre ses rêves en devenir et sa culture passée ; son épouse, Monica, constitue la somme de ses regrets, de ses frustrations et de ses échecs, c’est là d’ailleurs son seul trait de caractère. Nous reprocherons au long métrage de Lee Isaac Chung son récit schématique qui, après avoir semé ses enjeux dans un terreau prometteur, emprunte les sentiers balisés de ce genre de productions : montagnes russes émotionnelles, revirement de dernière minute avec incendie, réunion de la famille, tout cela s’avère cousu de fil blanc et échoue à saisir la singularité et l’authenticité de ces êtres écartelés entre une tentation du Paradis – l’exploitation florissante, l’intégration sociale, la prière faite à Dieu – et la réalité décevante. Il aurait fallu s’affranchir du sentimentalisme et renoncer à cette focalisation complaisante vis-à-vis des destinées représentées pour convertir la douleur en foi et en magie. Reste une œuvre surprenante qui témoigne d’un phénomène contemporain peu connu : l’immigration en Amérique des Coréens.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 543 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 août 2021
    Minari est un film embrouillé avec le grand potentiel d'une bonne histoire mais qui tombe à plat. Will Patton et Steven Yeun offrent d'excellentes performances mais ils ne peuvent pas sauver une intrigue qui traîne en longueur sans résultat pour le spectateur. Le film se concentre trop sur le fils pour lequel ils veulent que vous vous sentiez mal parce qu'il a un problème cardiaque mais ces histoires pitoyables sont fatiguées et usées et je voulais juste que ces scènes passent. L'histoire du père Jacob avait le potentiel d'être inspirante et aurait dû être au centre de l'attention. Au lieu de cela le réalisateur a choisi la grand-mère enfantine et son fils odieux et irrespectueux c'est dommage. Comme je ne suis pas coréen je me sens plus objectif en disant que c'était une déception totale et que je ne le regarderais pas à nouveau. Je déteste les films qui passent de l'intelligence à la bêtise puis à la dépression pour ensuite se terminer sans plaisir pour moi...
    William Dardeau
    William Dardeau

    29 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juillet 2021
    Il est difficile de trouver beaucoup de qualités à ce film prévisible qui n’apporte rien à la saga déjà fort bien pourvue des œuvres consacrées à l’immigration aux Etats Unis. Dans Minari il s’agit d’une famille coréenne qui a quitté la Californie pour s’installer en Arkansas afin d’y cultiver des légumes coréens que le père espère vendre à la communauté. Il est dommage que le réalisateur n’ait pas souhaité rendre les personnages plus attachants, car le spectateur est rapidement crispé par l’époux antipathique, l’épouse peu avenante et le garçonnet pénible. La grand-mère force un peu plus l’empathie. Les autochtones sont quasi absents et mal abordés. L’ensemble manque cruellement de fond , et curieusement on a l’impression d’avoir déjà vu le film ! Bref on s’ennuie ferme.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    84 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Ai vu "Minari" du metteur en scène américano-coréen Lee Isaac Chung. Sans jamais démériter vraiment, ce long métrage est une déception. Ce film qui nous est présenté comme un film d'auteur n'en a pas souvent les qualités mais par contre tombe régulièrement dans les pièges du film "marketé" des studios américains... bonnes intentions mais scénario linéaire, lisse et prévisible, images illustratives, musique sirupeuse, interprétation au cordeau (particulièrement les enfants qui sont excellents et c'est le point fort du film), rôle principal féminin inexistant, photographie très (trop) léchée et spoiler: happy end bien évidemment
    . Ni film coréen (la langue principale du film), ni film américain (production de Brad Pitt) ce long métrage dont on sent que le metteur en scène y a mis beaucoup de sa propre enfance, a bien du mal à s'installer et à choisir sa forme. On ne comprend pas très bien si le point de vue est celui du garçonnet (les meilleurs moments indiscutablement) ou celui de la famille dans son ensemble (ici beaucoup de scènes inutilement explicatives). Et on a bien du mal à croire aux turpitudes de cette famille coréenne qui vient s'installer dans le fin fond de l'Arkansas pour y faire pousser des légumes. On n'est pas très loin de "Jean de Florette" chez les Rednecks ... ici pas de papé mais une mémé spoiler: qui perd la tête
    avec toutefois les même problèmes hydrauliques. Le spectateur est malmené par deux facilités de scénario indigestes et digne d'un film pour enfant spoiler: (une passation de maladie particulièrement bizarre et un incendie en Deus ex machina).
    On ne s'ennuie pas vraiment mais on décroche souvent. Un film, tout comme les légumes qui sont cultivés par le père de famille, bien trop propret et rutilant pour avoir une saveur dont on garde le souvenir.
    lolocine93
    lolocine93

    6 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Jolie histoire très bien interprétée notamment le petit garçon très attachant.
    On préfèrerait une happy-end plus festive mais cela rend le film encore plus beau.
    Arthur
    Arthur

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2021
    Ce film est pour moi, un chef d'œuvre absolu. C'est une histoire très réaliste et pleine de bon sens. Malgré la difficulté, les obstacles qui se dressent sur le chemin de cette famille, ils y croient toujours et persévèrent. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance mais ils ont avancés ensemble et ont fait preuve de courage. Je vous conseille cette grande leçon de vie. Les acteurs sont géniaux et les personnages, aussi extraverti qu'ils soient, nous immerge magnifiquement bien dans cet univers, l'Amérique profonde.
    ffred
    ffred

    1 522 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2021
    Un des films phénomènes de l’année aux USA. Un peu dans la lignée de Momadland. Une chronique de l’enfance simple et touchante. Un petit garçon à l'apprentissage de la vie, coincé entre les traditions de sa famille coréenne et sa condition de petit américain né en Californie. C’est simple, plein de tendresse, léger, souvent drôle et parfois très grave. Bien écrit, mis en scène et interprété, on s’étonne tout de même des six nominations aux prochains Oscars. Surtout pour Steven Yeun (Okja, Burning), nommé meilleur acteur (en lieu et place de Tahar Rahim !) alors que c’est plutôt un second rôle. Par contre, Oscar du second rôle féminin (et toutes les autres récompenses recues) plus mérité pour Yuh-Jung Youn dans le rôle de la grand-mère, elle est épatante. Les enfants sont aussi très biens. Un joli film délicat mais qui ne restera peut-être pas dans les mémoires.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2021
    Minari est un film modeste. Son propos n'est en effet pas très ambitieux : il s'agit de montrer les difficultés d'adaptation d'immigrés coréens dans l'Arkansas profond. Sa structure est simple et sa mise en scène sans effet particulier.

    Il se dégage pourtant quelque chose de profond du film, de poignant et d'universel : une évocation de l'espoir, un aperçu de ce qui se joue dans un couple, un questionnement sur le sens de la vie.

    Pour rendre sensible le propos ténu du film, il faut de grands interprètes. Minari peut s'appuyer à ce propos sur des performances remarquables : le petit garçon et la grand-mère sont incroyablement justes (Youn Yuh-Jung, magnifique en aïeule d'abord pimpante, puis terriblement affaiblie, a reçu l'oscar du meilleur second rôle).

    Lee Isaac Chung filme son histoire avec une application à la fois sereine et pénétrée. Il parvient à donner à son film une résonance apaisée, qui se conclût de façon exemplaire par un plan de toute beauté.

    Une jolie découverte, toute en nuance, primé à Sundance.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    "Minari" est l'un des films qui a marqué les dernières cérémonies de récompenses. Yuh-Jung Youn y a remporté presque tous les prix possibles et imaginables d'actrice dans un second rôle pour sa grand-mère coréenne pas comme les autres. Sous forme de chronique intimiste et familiale, Lee Isaac Chung pioche dans ses souvenirs d'enfance pour raconter une histoire de déracinement et d'enracinement, de choc des cultures et de réalisation sociale. Dans les années 80, une famille d'origine sud-coréenne s'installe dans l'Arkansas où le père veut s'implanter comme fermier, afin de cultiver des légumes coréens pour les vendre à d’autres familles d’immigrants. Alors que sa femme est plus sceptique face à ses grandes ambitions et ses choix de vie, le souffle au coeur dont souffre leur fils les préoccupe de plus en plus. Éloigné de la ville et de leurs origines, ils vont devoir s'habituer à leur nouveau cadre ainsi qu'à la présence d'une grand-mère qu'ils ne connaissaient pas... Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est le rapport qu'entretiennent ces personnages avec la nature et les énergies. Quelque chose se joue en parallèle du visible, notamment dans le lien entre la grand-mère et le petit-fils et c'est lors des jours qui ont suivi la séance que j'ai réalisé avec quelle subtilité le scénario accorde de l'importance aux petites choses. Cela va de paire avec la pudeur des acteurs, propre au jeu asiatique. Les émotions sont contenues mais perceptibles et cela peut dérouter ceux qui sont habitués aux effusions lacrymales c'est vrai. Après, si "Minari" propose avec justesse une vision biographique de l'expérience des immigrants, avec les difficultés et les sacrifices qui vont avec, j'avoue ne pas avoir été transcendé non plus. C'est très joliment mis en scène et les acteurs sont excellents. Mais l'histoire, bien qu'elle mette la communauté sud-coréenne en avant, reste un American Dream convenu et linéaire, similaire à tant d'autres récits de famille tentant de se faire sa place aux État-Unis. Passée la curiosité du début, les scènes s'enchainent sans surprise et j'avoue ne pas m'être beaucoup attaché à ces personnages. Comme dit, l'enjeu de "Minari" réside dans son atmosphère et la manière dont cette histoire est racontée mais je ne suis pas certain que cette subtilité soit perceptible d'emblée, par tous. L'adjectif "universel", prôné en haut de l'affiche, me parait quelque peu extrapolé...
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