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    Ascenseur pour l'échafaud
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    133 critiques spectateurs

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    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    194 abonnés 1 889 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    La musique de Miles Davis suffirait à elle seule pour faire de Ascenseur pour l'échafaud un film unique. Mais Maurice Ronet et Jeanne Moreau lui donnent une exceptionnelle densité. L'errance nocturne de Jeanne Moreau dans le Paris nocturne est à elle seule un morceau d'anthologie. Les seconds rôles sont excellents : Ventura, Denner, Félix Marten, Brialy dans une mini prestation,avec un bon point pour le savoureux Hubert Deschamp en substitut mégalomane. Les dialogues de Nimier sont intelligents et habiles. Seule l'équipée du jeune couple a vieilli. Poujouly ne crève pas l'écran, il ne fera d'ailleurs pas carrière, et la jeune fille joue un peu "à la Bardot", avec des moues insipides, comme on en demandait sans doute aux comédiennes de l'époque. C'est dommage et c'est le seul aspect qui empêche ce film mémorable d'être un pur chef d'oeuvre...
    benoitparis
    benoitparis

    102 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2011
    Un film policier, ou plus exactement un film noir, tout en maîtrise et en virtuosité. Il est sidérant de penser que le réalisateur n‘était alors qu‘un débutant de 25 ans. Le début fait craindre un exercice très brillant mais un peu vain. Ce n’est que peu à peu que l’histoire prend de la consistance et qu’on est surtout fasciné par ces destins pris dans les mailles d’une accumulation incroyable d’impondérables et de malchances, et de tous les quiproquos presque humoristiques qui s‘ensuivent. Louis Malle est un cinéaste très éclectique, mais sa personnalité d’enfant prodigue de la grand bourgeoisie perce toujours dans ses films. Il a une vision inimitable, teintée d’humour et d’ironie, de son milieu d’origine, avec un fond de discret amoralisme qui le rend très attachant. Dans « Ascenseur pour l’échafaud » cela se cristallise surtout sur le personnage joué par Jeanne Moreau. Le film est intrinsèquement beau, il offre aussi tous les ingrédients du plaisir cinéphilique. Il y a la musique de Miles Davis et puis toutes les figures de futurs vedettes dans les seconds rôles : les Charles Denner, les Jean-Claude Brialy…
    Philippe C
    Philippe C

    92 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Le film a un peu vieilli. La façon de jouer et surtout de parler est typique du début de la nouvelle vague. Il n'en reste pas moins que le scénario est très bien construit, que les images sont superbes et la musique de Miles Davis exceptionnellement bien adaptée au film. Un grand classique qu'on peut voir et revoir avec grand plaisir près de 55 après sa sortie.Quel film de 2012 aura cette longévité ?
    Pascal
    Pascal

    146 abonnés 1 560 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2022
    Un ancien parachutiste ayant participé à la guerre d'Indochine, décide de tuer son employeur, dont il a la femme pour amante. Le crime accompli, il doit revenir sur les lieux du crime pour récupérer une pièce à conviction qu'il a malencontreusement oubliée sur place. Il se retrouve bêtement bloqué, seul, dans l'ascenseur qui mène au bureau de la victime. C'est le premier film de fiction réalisé par Louis Malle, après la palme d'or qu'il avait obtenue à Cannes, pour son documentaire, " le monde du silence" et c'est un coup de maître. Polar hypnotique et introspectif, bercé par la musique envoûtante du trompettiste de jazz Miles Davis, il fut réalisé alors que l'appellation "nouvelle vague" n'existait pas encore. Porté par un casting de premier ordre, dominé par la présence de Jeanne Moreau et de Maurice Ronet, on reste pantois devant une telle maîtrise de la part d'un réalisateur qui avait alors seulement 24 ans. Louis Malle touchait toutes les cases, bel homme, héritier d'une très grande fortune par sa mère, diplômé de l'Idhec, couronné d'une palme d'or et plus tard successivement de deux lions d'or à Venise futur époux de la belle Candice Bergen, il suscitait forcément de la jalousie, d'autant qu'on lui reprochait parfois une orientation politique réactionnaire ( dans le sens retour à
    un ordre ancien) qu'il exprimait dans certains de ses films . Il est néanmoins un des grands réalisateurs français de cette époque, associé au courant de la "nouvelle vague". Moins apprécié et côté dans l'hexagone que Truffaut, Rohmer ou Chabrol, peut-être parce qu'il quitta définitivement la France pour les Usa dans la seconde partie de sa carrière, son oeuvre est pourtant truffée de films remarquables, dont "ascenseur pour l'echafaud" n'est pas un des moindres. Si toutefois, j'avais un petit reproche à adresser au film, il s'adresserait à son manque de dialogues un peu trop prononcé, certes au bénéfice de la recherche d'un climat, d'une ambiance extatique. Il n'en reste pas moins qu'"ascenseur..." possède un charme très original et envoûtant. C'est selon moi un des meilleurs films de son auteur avec "le feu follet" et "le voleur" notamment. Tout amateur de cinéma d'auteur se doit avoir vu ce film. Ce n'est pas un chef-d'oeuvre du cinéma, mais on en est vraiment pas loin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2010
    On m'avait dit que ce film était exelent, peut-être trop... Je ne veux pas dire par là qu'Ascenseur pour l'échafaud est nul au contraire, il est bon, mais pas extraordinaire. Par moment et surtout vers la fin, c'était long, quand Jeanne Moreau cherche les vrais coupable du meurtre, je m'ennuyais ferme. Mais malgré ce petit dérengement le film vaut la peine d'être vu et revu.
    NicoMyers
    NicoMyers

    54 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    Réalisateur un peu en marge de la nouvelle vague, Louis Malle réalise en 1957 Ascenseur pour l’échafaud, film hommage au film noir Américain et qui transpose le genre à Paris. Ce n’est pas pour l’intrigue, très classique mais bien ficelée, avec ses quelques longueurs, qu’on goûte le film. Non, Ascenseur pour l’échafaud est un chef d’œuvre visuel, dont l’ambiance nous envoûte dès les premières images. Sur les musiques de Miles Davis, Malle filme Jeanne Moreau déambulant dans la capitale de nuit, sous la pluie, éclairée par les néons des restaurants. Il développe son intrigue policière en adoptant un style éblouissant (la première demi-heure est bluffante), doté d’une photographie sublime en noir et blanc, avec des essais de renouveau dans les dialogues et la mise en scène qui peuvent tout de même évoquer les prémices de la nouvelle vague.

    Ma note : 9/10
    stans007
    stans007

    20 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Une tentative de crime parfait en noir et blanc, photo soignée, illuminée par la pureté de la trompette noire de Miles Davis, et par les gros plans sur le visage blanc d’une Jeanne Moreau à la recherche de son amant malchanceux dans Paris by night. Une des plus belles réussites de la Nouvelle Vague dont certaines scènes et surtout la musique - improvisée en une nuit – demeurent inoubliables.
    ygor parizel
    ygor parizel

    230 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2009
    Une très bonne intrigue et bonne histoire en général (scénario bien construit). Film sur des meurtres et le hasard, des acteurs de grandes classes. Une esthétique splendide dans le Paris de la fin des années 50.
    Autrui
    Autrui

    16 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2009
    Sur quatre étages, l’ascenseur s’arrête au troisième. Le moteur de son ascension, c’est un scénario extraordinaire, servi par un acteur principal fantastique. L’intrigue est absolument machiavélique, mais elle ne semble jamais improbable. La musique en fond est envoûtante. Un prémisse de BLOW UP sert un dénouement génial. Et pourtant, demeure ce qui bloque l’ascenseur : la présence de Jeanne Moreau qui, personnellement, m’insupporte. Ceci n’étant qu’un point de vue strictement personnel, je ne m’appesantirai pas.
    Un film de genre savamment mis en image ; un petit chef d’œuvre à juste titre.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    Pour son premier long métrage, Louis Malle opère un bouillant manifeste esthétique qui s'inspire aussi bien du film noir, du thriller hitchcockien et du drame amoureux. Ce qui impressionne c'est la très bonne maitrise du jeune réalisateur (25 ans à l'époque) qui bénéfie, en outre, d'un solide scénario.

    L'interprétation, quant à elle, est un peu inégale (notamment chez les jeunes acteurs) mais reste dominée par les excellents Maurice Ronet et Lino Ventura.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    39 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    Le film s'ouvre sur une conversation téléphonique entre deux amants qui s'échangent des mots doux. Elle est filmée en gros plan sur le visage de Jeanne Moreau (!) et Maurice Ronet comme pour s’infiltrer dans l'intimité de leurs chuchotements. L'homme raccroche et on découvre qu'il est au travail. Il se lève et se rend dans le bureau de son patron et l'assassine. Le meurtre a de toute évidence été réfléchi, le coupable s'arrangeant pour faire croire que la victime s'est enfermée pour se suicider. Ascenseur pour l'Échafaud est à l'image de son prologue : maîtrisé et rempli d'idée. La caractérisation des personnages est faite habilement, sans rajouter énormément de dialogues et sans insister sur des aspects de leurs personnalités. Par exemple, à un moment Jeanne Moreau traverse la rue d'un pas décidé, sans faire attention aux voitures et manque de se faire renverser, mais elle poursuit son chemin sans même jeter un regard à l'automobiliste. Ce plan doit faire moins de cinq secondes et il révèle en toute simplicité la détermination de la jeune femme. Chaque personnage aura le droit à un (ou plusieurs) plan de ce genre, faisant de l'exposition avec beaucoup de naturel. La lumière est un élément marquant du film, Louis Malle a manifestement réfléchi à son format noir et blanc et a voulu en tirer le maximum, à la manière de ce que fera Woody Allen plus tard dans Manhattan. Les scènes de l'ascenseur sont particulièrement révélatrices de ce soin apporté, tout comme une autre scène vers la fin où le fond est entièrement noir, laissant seulement apparaître les personnages. spoiler: J'ai quelques réserves pour la fin, j'ai cru pendant tous le film que le meurtrier du début allait être arrêté pour un autre assassinat qu'il n'a pas commis, ce qui aurait été d'une ironie redoutable, mais finalement le scénario prend une autre direction, plus classique.
    C'est inventif et bien mis en scène, Louis Malle n'a rien à envier aux films de Hitchcock.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Malle n'est pas hicthcock, loin s'en faut, cependant son exercice de style, pour un premier long métrage, est assez réussi. Sans effets racoleurs, il opte pour une réalisation où le sombre croît avec la durée du film, ce qui renforce la réussite de l'intrigue, parfois invraisemblable et munie de quelques maladresses, mais qui garde un certain charme. Beaucoup de suspense donc, sur les conséquences infinies d'un simple détail : Il est certain que s'il n'avait pas oublié la corde...?
    Ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, mais c'est déjà du bel art.
    Fryzer
    Fryzer

    14 abonnés 279 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2024
    Le Plan était magistralement parfait…. Une erreur et c’est le début des problèmes.
Magistrale l’œuvre de Louis Malle, je me suis imprégné au fil des minutes assez aisément au récit, 3 récits bien distincts avec les points de vues de chacun qui se relient à la fin pour conclure une intrigue plus qu’alléchante et brillante.
Jeanne Moreau m’a crevé mon être, voilà c’est dit, quand on vous dit que le charisme prime sur tout, elle est l’exemple parfait en plus d’être belle pour incarner son personnage. 
La mise en scène et la BO de Miles Davis… peut être que ça devrait être interdit de composer des diamants pareils.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2007
    Le scénario est certes banal, mais l'on sent ici un désir d'esthétisme et d'originalité, comme si Louis Malle voulait nous livrer le tout dans du papier glacé. Le noir et blanc est de très bonne qualité (contrastes saisissants) et la B. O (Miles Davis aux commandes)nous plonge dans un paris nocturne qui se veut étrange, déroutant. C'est l'histoire d'un homme qui commet un crime, enfin c'est ce que l'on croit comprendre, mais c'est surtout l'histoire de la dérive d'une femme incarnée par Jeanne Moreau, qui aime, qui est prisonnière : prisonnière d'elle-même, de son mari, de ce paris si grand où elle est si seule, pendant tout le film elle est séparée de son Julien et n'est réunie avec lui que sur une photographie, qui appraît lentement à l'écran, comme dans un rêve. Oui, elle vit dans un rêve qui ne prendra jamais vie, car son Julien lui est prisonnier d'un ascenseur qui le ramène sur les lieux du crime. Certains ont cru que Malle avait ici une quelconque prétention à se la jouer à la Hichcocok mais pas du tout, c'est surtout une histoire de romance et de psychologie féminine : la jeune fleuriste rêve d'être Bonnie aux côtés de son Clyde et nous paraît bien naïve, tout comme Florence qui cherche quelque chose qu'elle ne trouvera jamais. Il y a certes des maladresses dans le scripte ou la mise en scène, peut être un peu trop de caricature, pas assez de finesse mais l'idée reste originale, tout comme l'ambiance que Malle réussit à créer.
    brunocinoche
    brunocinoche

    82 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Allons y carrément, qui n' a pas vu Jeanne Moreau errer dans les rues de Paris sur la musique de Miles Davis n'a rien vu (et rien entendu). Film d'ambiance avant tout, le 1er long métrage de Louis Malle étonne encore par sa trame narratrice, annonçant clairement ce que l'on allait appeler la nouvelle vague. Un grand film au pouvoir hypnotique qui résiste au temps, indémodable.
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