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Charlotte28
123 abonnés
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3,0
Publiée le 5 mars 2022
Doté d'une atmosphère particulière par son bichrome raffiné et sa voix off fort littéraire, le récit souffre de maladresses dans l'entrelacement de deux histoires d'amour criminelles même si l'ironie du propos se manifeste aisément. Un déséquilibre similaire se dessine au niveau des interprétations, certaines prestations sonnant artificielles tandis que Lino Ventura et Maurice Ronet transmettent pleinement leur plaisir de comédien. Un charme suranné auquel il faut accepter de succomber!
La disparition de Jeanne Moreau nous offre de revoir un suspense ( on ne disait pas « thriller » à l’époque) de Louis Malle que n’aurait pas renié Hitchcock. Le diabolisme et les rebondissements du scénario sont d’ailleurs le plus réussi de ce film. Depuis les progrès de la police scientifique rendent obsolètes et simplistes les conditions d’exécution du mari. Qu’importe, on revoit avec plaisir le Paris nocturne des années cinquante, et l’autoroute de l’ouest – déjà lui- qui conduit à un motel à Trappes. La Moreau démarre en fanfare sa carrière avec ce rôle de femme sure d’elle-même, mais qui vacille sous les coups du sort. La trompette de Miles Davies assaisonne le tout pour faire de ce film suranné un divertissement de qualité. TV 1 – aout 17
Des amants pris bêtement dans un piège tragique. Une Jeanne Moreau déambulante dans les rues désertes de Paris au son de la trompette de Miles Davies. Pour son premier long métrage, Louis Malle réalise un thriller assez envoûtant, à l’atmosphère à la fois morbide et sensuelle, mais qui a malgré tout un peu vieilli.
Il y a fallu plus de trente minutes pour que ce film démarre enfin . Mais aussitôt démarré on ne lâche plus rien tellement ce film nous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Moi qui a dû mal avec la nouvelle vague , là je suis agréablement surpris
Polar signé Louis Malle, ça tient bien la route et le piège se renferme bien vite sur le meurtrier, coincé dans ce fameux ascenseur qui le maintient tout près du lieu du crime. Bien réalisé, intrigue parfaite.
Louis Malle fait son Hitchcock. Un air du crime qui était presque parfais du cinéaste américain. En 5 minutes on connaît les tenant et aboutissant du film, mais néanmoins ça fonctionne car le caractère imprévisible de l'action est préservé. Du reste, on retiendra l'étoile Jeanne Moreau, errante à corps perdu à la recherche de son amant, l'amour de sa vie pour qui elle confiera la tâche ingrate du crime passionnel.
Une petite perle du film noire entachée de maladresses comme le catastrophique jeu d'acteur des deux jeunes interprètes jouant la fleuriste et le voyou. Tout le reste fonctionne avec une lumière nocturne très travaillée et un scénario alambiqué, on reconnait déjà dans le style et la mise en scène les prémices de la nouvelle vague française notamment par la fluidité des plans et du contenu. Un polar à voir malgré ses inégalités.
Un film à la sauce Chabrol et Hitchcock, cela ne se refuse pas ! Ascenseur pour l'échafaud réalisé par Louis Malle avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet ou encore Lino Ventura est un film qui dès les premières minutes te transportent dans son univers et son histoire. Si la tension est omniprésente au début du film: Comment réaliser un crime parfait? L'ensemble se perd rapidement dans un road-trip entre 2 jeunes qui volent la voiture du fameux assassin. Une réalisation extrêmement précise, millimétré qui permet de mettre en valeur les différents acteurs ou objets de l'intrigue tandis que la bande sonore de Miles Davis enchante nos oreilles. Ce n'est ni réussi, ni rater. Juste décevant car le film avait un potentiel !
Un (très bon) polar dans un style annonciateur de la nouvelle vague (comme la caméra dans la rue, suivant l’errance de Florence). Un scénario de qualité, des moments de tension intenses (le blocage de l’ascenseur et les péripéties qui l’entourent), une mise en scène simple et efficace, le tout valorisé par la merveilleuse partition de Miles Davis.
Grand classique du film noir français, ce film ressemblant pour beaucoup à du Hitchcock raconte l'histoire d'un homme et de sa maitresse voulant supprimer le mari de cette dernière, mais en retournant sur les lieux du crime pour effacer un indice il reste bloqué dans l'ascenseur, de là j'aurais espère assister à un pur huis clos, et en fait pas du tout, le film nous trimballe entre les errements de la maitresse se demandant où est passé son amant, et le couple qui a volé la voiture de ce dernier, d'où ma légère déception. Mais le film reste toutefois très bon et un modèle du genre français mais accuse un peu son âge.
Quelle belle image ! On entre tout de suite dans le cinéma avec le gros plan sur Moreau, dézoomant lentement, les cadrages sont propres, puissants. La musique accompagnant tout du long l'histoire fait aussi partie de cette ambiance pleine de suspense. Et puis Paris, c'est un plaisir de la voir aussi vivante, similaire et différente à la fois si l'on compare à nos jours.... Du vrai bon cinéma.
C'est un bon film, même s'il a pas mal vieilli. Jeanne Moreau y apporte beaucoup d'émotion (ce qui contraste singulièrement avec Maurice Ronet qui ne laisse absolument rien transparaître). La première demi-heure est (très) longue mais la suite en vaut la peine.
Thriller/Drame de Louis de Malle sorti en 1958, Ascenseur pour l'échafaud mérite plus sa notoriété pour sa bande son de Miles Davis que pour l'attrait du film. Le dirigeant d'une grande entreprise est tué par l'un de ses collaborateurs qui maquille son crime en suicide. La suite de l'aventure est perturbé par l'ascenseur. Le jeune couple joue plutôt faux et Jeanne Moreau reste impassible tout le film.
Ecrire ma critique (50 caractères minimum)Un bon début, une mauvaise fin. En effet, quand j'ai commencé à regarder le film, je me suis dit: "Enfin un bon polar!", mais finalement, l'enquête va trop vite et le plaisir ne dure pas assez longtemps. Dommage, l'idée de départ était excellente!