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Magali D
6 abonnés
13 critiques
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5,0
Publiée le 25 février 2009
la perfection ! une mise en scène soignée, des décors nocturnes magnifique que nous fait découvrir une Jeanne Moreau sensuelle, mystérieuse, la musique de Miles Davis, une histoire pleine de rebondissement, une fin en apothéose. Assez parlé, regardez le!
De voir Jeanne Moreau qui longe des rues sous une réalisation de Louis Malle, c'est d'un brillant, on se sent happé dès la première minute du film. Louis Malle donne la même énergie et fantasme son film tout comme lors de la nouvelle vague avec le grand Godard, Jeanne Moreau est un peu comme une deuxième lune de par sa beauté, elle éclaire l'extérieur, et puis que dire de la musique pour ce film, c'est de Miles Davis, que demande le peuple ? rien juste qu'ils vous restent à contempler. Vous y retrouverez également Lino Ventura en flic pour ce polar d'un noir et blanc qui restera intemporel.
Un classique tout à fait invieilli: on nous montre bien ici par ce qui pourrait désormais être une fable - et donc à l'aide de multiples symboles de promiscuité & d'espace ( L'ascenseur/la Rolls de Carala )- comment agit cette classe domniné par cette soif de domination que provoque une accumulation de biens & totalement aveugle aux demandes des autres, sinon; bien sûr, une parfaite " mante religieuse " ou un polar-maître: A ne pas rater !
Réalisateur un peu en marge de la nouvelle vague, Louis Malle réalise en 1957 Ascenseur pour l’échafaud, film hommage au film noir Américain et qui transpose le genre à Paris. Ce n’est pas pour l’intrigue, très classique mais bien ficelée, avec ses quelques longueurs, qu’on goûte le film. Non, Ascenseur pour l’échafaud est un chef d’œuvre visuel, dont l’ambiance nous envoûte dès les premières images. Sur les musiques de Miles Davis, Malle filme Jeanne Moreau déambulant dans la capitale de nuit, sous la pluie, éclairée par les néons des restaurants. Il développe son intrigue policière en adoptant un style éblouissant (la première demi-heure est bluffante), doté d’une photographie sublime en noir et blanc, avec des essais de renouveau dans les dialogues et la mise en scène qui peuvent tout de même évoquer les prémices de la nouvelle vague.
Mériterais presque 1 étoile... Aucun dialogue percutant, aucune réplique marquante. Les acteurs restent moyens à part Ventura qu'on a toujours plaisir à voir à l'écran. La voix off Jeanne Moreau est insupportable et mal utilisée. La musique de Miles Davis est parfaite mais mal utilisée. Il n'y a aucune musique dans les moments crucial (assassinat des allemands par exemple), bizarre pour un réalisateur qui dit s'être inspiré de Hitchcock ! Ce qui sauve le film est le scénario qui tient bien la route mais est hélas mal utilisé dans ce film qui aurait pu avec un autre casting et un autre réalisateur être une merveille...
Allons y carrément, qui n' a pas vu Jeanne Moreau errer dans les rues de Paris sur la musique de Miles Davis n'a rien vu (et rien entendu). Film d'ambiance avant tout, le 1er long métrage de Louis Malle étonne encore par sa trame narratrice, annonçant clairement ce que l'on allait appeler la nouvelle vague. Un grand film au pouvoir hypnotique qui résiste au temps, indémodable.
vu au cinéma en 2008, ce qui nous fait donc 50 ans tout rond. A part de la poussière sur la pellicule je n'ai pas vu un signe de déjà vu. C'est beaucoup mieux mais alors vraiment mieux que...je ne vais pas vous le dire quand même (un film que j'ai vu hier soir)!. La morale de cette histoire : "Il n'y a que Malle qui Miles", ben oui.
Grand classique du polar à la française, il est vrai qu'encore aujourd'hui, cet "Ascenseut pour l'échafaud" garde un réel impact, que ce soit par la manière dont Louis Malle a construit son récit que par certaines scènes totalement hallucinantes (avec en tête les déambulations de Jeanne Moreau dans la ville soutenue par l'enivrante musique de Miles Davis.) On pourra alors peut-être regretter quelques longeurs et quelques sous-intrigues nettement moins dignes d'intérêt, mais en définitive, il ressort de l'oeuvre une force, une personnalité qui la laisse encore aujourd'hui particulièrement marquante, grâce notamment à 25 minutes finales intenses et particulièrement brillantes. Belle réussite.
Ce film est un véritable chef d'oeuvre de Louis Malle, un emblème, un symbol de l'âge d'or du cinéma français. La mise en scène est magnifique et l'image est toujours à sa perfection. Je ne trouve plus les mots pour vous parler de ce film, tout est mythique, tout est culte: l'errance de Jeanne Moreau dans Paris sur le Jazz de Miles Davis, le fameux "Je t'aime.." du début qui vous fait immédiatement prendre conscience que le film que vous allez regarder est somptueux. De plus l'intrigue vous tient en haleine et la fin est surprenante et évidemment magnifique, comme tout le reste.
Un classique de l'age d'or du cinéma. Un Paris moderne de la fin des années cinquante. Un film nostalgique et esthétique. Une intrigue consistante. Une merveille.
Le film , inspiré d'un roman sans éclat de Noël Calef, raconte l’histoire de Florence,l'épouse d'un industriel pour lequel Julien Tavernier travaille. Or Julien est l'amant de Florence et leur passion est si forte qu'ils décident de supprimer l'encombrant mari. Julien va s'en charger et planifie le crime à un détail près : il a laissé sur les lieux un indice. Alors qu'il retourne dans l'immeuble le récupérer,l'ascenseur tombe en panne et va le retenir dans la cabine durant le week-end. Le scénario s'accélère ensuite et enchaîne les rebondissements qui conduiront Julien à être démasqué, jugé, condamné et mené à l'échafaud. Sur ces images, d'autant plus sombres que le film est tourné en noir et blanc, le trompettiste Miles Davis improvisa en direct une musique inoubliable qui donne au film une part de sa force. Avec la cavale des jeunes délinquants, Malle annonçait déjà le style de la Nouvelle Vague qui émergera l'année suivante avec "Le beau Serge" de Chabrol. Malgré cela, le film fut jugé sévèrement par ces cinéastes débutants et, ce, pour deux raisons : son classicisme excessif et son refus du pittoresque. Il faut en premier lieu mentionner le jeu des deux interprètes qui trouvent,l'un et l'autre,des rôles à leur mesure. Jeanne Moreau, dont c'était les débuts, dévoile les dons qui feront d'elle l'une des plus grandes actrices de sa génération. Quant à Maurice Ronet, il habite son rôle avec le pessimisme,l'ironie qui le consacreront comme l'une des figures les plus attachantes des années 50. Dans le rôle d'un ancien combattant, officier parachutiste rendu à la vie civile, qu'il est chargé de camper, il confère à son personnage une résignation pathétique devant l'inéluctable. Le film de Louis Malle traduit, avec une intuition remarquable, le malaise qui, à l'époque, commençait à s'insinuer dans les esprits, d'une France qui perdait son prestige, et laissait certains français démunis devant le piège des sentiments. (Voir ma critique sur " La plume et l'image"
Le film le plus jazz de tous les temps! Je vais pas faire le journaleux, j'ajoute juste: Maurice Ronet, Jeanne Moreau, Linon Ventura et Miles Davis... Un chef d'oeuvre!