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    Ascenseur pour l'échafaud
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    142 critiques spectateurs

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    Eselce
    Eselce

    1 390 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2016
    Excellent scénario ! Et belle mise en scène. Rare d'avoir un aussi bon roman noir dans la filmographie française. Un Hitchcock à la française, avec du suspens, de bons personnages et une excellente intrigue.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2018
    Le parcours dans le cinéma français de Louis Malle est assez atypique. Réalisateur reconnu à différentes époques de sa carrière mais échappant à toute tentative de classification que ce soit à travers l'appartenance à un mouvement ou l'expression d'un style immédiatement identifiable, Louis Malle déroute quelque peu. « Ascenseur pour l’échafaud », son premier long métrage de fiction, exercice de style d’un jeune prodige de 25 ans tout juste auréolé de sa Palme d’or à Cannes pour « Le monde du silence » (1955), procède d’une volonté de bouleverser les codes du film noir qui pourrait le désigner au vu de certains de ses partis-pris de mise en scène comme le précurseur de La Nouvelle Vague, mouvement qui ne le reconnaitra jamais parmi les siens ayant à sa tête des jeunes turcs à l'ego "correctement" surdimensionné. Le couple formé par Jeanne Moreau et Maurice Ronet est dans la pure lignée de ceux tout aussi infernaux d' "Assurance sur la mort" (Billy Wilder en 1944) ou du "Facteur sonne toujours deux fois" ' (Tay Garnett en 1946, Bob Rafelson en 1981). La grande différence étant que Louis Malle et son ami Roger Nimier (scénariste associé) ont choisi en adaptant un roman de Noël Calef de ne rien nous livrer de ce qui a pu amener ces deux là à décider que la mort du mari gênant était la seule issue possible à l'accomplissement plein et entier de leur passion. Rien de leur lien charnel devenu malsain ne nous sera donc expliqué, les deux amants nous étant présentés séparément au moment de l'accomplissement de leur crime libératoire. Jamais en présence l'un de l'autre, c'est au spectateur à travers l'attente et la voix off de Jeanne Moreau de se faire sa propre idée de l'univers passionnel des deux amants criminels. Si ce choix narratif permet à Malle de donner le ton distancié qui caractérise le film, renforcé par la photographie d'Henri Decae et la fameuse musique de Miles Davis, il le laisse trop court face au déroulement de l'intrigue, obligé de trouver un relai un peu mécanique dans l'aventure de deux jeunes tourteraux inconscients dans l'esprit des "Amants de la nuit" de Nicholas Ray (1949). Cette intrigue secondaire occupe au final une place prépondérante, le problème étant que Georges Poujouly et Yori Bertin assez peu charismatiques, nous frustrent très rapidement de ce qui se passe dans l'ascenseur devenu souricière, où se débat un Maurice Ronet très crédible en ancien para reconverti en homme de main puis amant criminel. C'est sans doute ici la réelle faiblesse du film qui manque un peu de ressort dramatique alors qu'il entend nager dans les eaux troubles du film noir. Reste les déambulations captivantes de Jeanne Moreau, sensuelle comme jamais, dans les rues de Paris sous les solos de trompette languissants de Miles Davis que personne n'aura oubliées. On peut donc parler d'un exercice de style esthétique parfaitement réussi qui s'essouffle sur la durée après une entrée en matière époustouflante, faute de relance dramatique suffisante. Ce sera un peu le défaut permanent de Louis Malle de ne donner qu'en de très rares occasions le sentiment d'aller au bout de ses intentions ("Atlantic City", "Au revoir les enfants").
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Si l'on excepte "Le monde du silence", co-réalisé avec Cousteau, "Ascenseur pour l'échafaud" est le premier long-métrage de Louis Malle. Porté par Jeanne Moreau et Maurice Ronet, celui-ci met en scène deux meurtres qui s'entrechoquent sur fond de relation passionnelle. Malgré un intérêt historique certain, notamment sur la vision de l'Occupation, l'Indochine ou l'Algérie, le relais cinématographique ne suit pas. L'intrigue est globalement très lente, limite ennuyeuse, et sans suspense. La dernière partie centrée sur l'enquête policière est la plus rythmée en ce sens qu'elle fait intervenir Lino Ventura, dans l'un de ses premiers rôles importants. Sur ce point, il est vrai que le film une pléthore de futurs grands acteurs français comme Charles Denner ou Jean-Claude Brialy. La partition de Miles Davis nous laisse parfois entraîner. Mais Louis Malle a fait beaucoup mieux par la suite.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    La musique de Miles Davis suffirait à elle seule pour faire de Ascenseur pour l'échafaud un film unique. Mais Maurice Ronet et Jeanne Moreau lui donnent une exceptionnelle densité. L'errance nocturne de Jeanne Moreau dans le Paris nocturne est à elle seule un morceau d'anthologie. Les seconds rôles sont excellents : Ventura, Denner, Félix Marten, Brialy dans une mini prestation,avec un bon point pour le savoureux Hubert Deschamp en substitut mégalomane. Les dialogues de Nimier sont intelligents et habiles. Seule l'équipée du jeune couple a vieilli. Poujouly ne crève pas l'écran, il ne fera d'ailleurs pas carrière, et la jeune fille joue un peu "à la Bardot", avec des moues insipides, comme on en demandait sans doute aux comédiennes de l'époque. C'est dommage et c'est le seul aspect qui empêche ce film mémorable d'être un pur chef d'oeuvre...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2015
    Un film noir à la française, dans l'idée on pourrait trouver ça idiot mais avec Ascenseur pour l'échafaud, il faut remarquer que c'est très réussi. Le scénario est captivant et bien ficelé, jamais je n'ai pu prévoir ce qui allait se passer. La mise en scène est aussi très réussie, tout comme l'ambiance assez étrange qui accompagne le film, ambiance renforce par la musique de Miles Davis. Les acteurs sont tous bons, même si c'est le trio principal Jeanne Moreau/Maurice Ronet/Lino Ventura (dans un rôle de flic coriace) qui crève le plus l'écran.
    Un bon petit polar à la française en bref.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2015
    Un scénario Hitchcockien, un casting impressionnant, bref un très grand film.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 août 2015
    Impressionnant pour un premier film (même s'il y avait avant Le Monde du Silence). L'ambiance du film est parfaite, faisant ressortir deux passages : la longue traversée de Paris de Jeanne Moreau sur fond de musique de Miles Davis, et l'interrogatoire sur fond noir où la seule chose que l'on voit, ce sont les personnages. Si on peut y trouver quelques faiblesses, comme le jeune couple volant la voiture, dont le jeu d'acteur ne prend pas, la présence de Jeanne Moreau, en femme froide d'abord, très sophistiquée, mais brûlant de passion sous les apparences, la lave couvant sous la glace, magnifie l'ensemble.
    Il y a un côté un peu plus humoristique qui fonctionne également, avec l'Allemand de l'hôtel, ou encore la scène du substitut du procureur. Dans l'ensemble, Ascenseur pour l'échafaud n'a pas volé sa réputation de grand film.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    Le film s'ouvre sur une conversation téléphonique entre deux amants qui s'échangent des mots doux. Elle est filmée en gros plan sur le visage de Jeanne Moreau (!) et Maurice Ronet comme pour s’infiltrer dans l'intimité de leurs chuchotements. L'homme raccroche et on découvre qu'il est au travail. Il se lève et se rend dans le bureau de son patron et l'assassine. Le meurtre a de toute évidence été réfléchi, le coupable s'arrangeant pour faire croire que la victime s'est enfermée pour se suicider. Ascenseur pour l'Échafaud est à l'image de son prologue : maîtrisé et rempli d'idée. La caractérisation des personnages est faite habilement, sans rajouter énormément de dialogues et sans insister sur des aspects de leurs personnalités. Par exemple, à un moment Jeanne Moreau traverse la rue d'un pas décidé, sans faire attention aux voitures et manque de se faire renverser, mais elle poursuit son chemin sans même jeter un regard à l'automobiliste. Ce plan doit faire moins de cinq secondes et il révèle en toute simplicité la détermination de la jeune femme. Chaque personnage aura le droit à un (ou plusieurs) plan de ce genre, faisant de l'exposition avec beaucoup de naturel. La lumière est un élément marquant du film, Louis Malle a manifestement réfléchi à son format noir et blanc et a voulu en tirer le maximum, à la manière de ce que fera Woody Allen plus tard dans Manhattan. Les scènes de l'ascenseur sont particulièrement révélatrices de ce soin apporté, tout comme une autre scène vers la fin où le fond est entièrement noir, laissant seulement apparaître les personnages. spoiler: J'ai quelques réserves pour la fin, j'ai cru pendant tous le film que le meurtrier du début allait être arrêté pour un autre assassinat qu'il n'a pas commis, ce qui aurait été d'une ironie redoutable, mais finalement le scénario prend une autre direction, plus classique.
    C'est inventif et bien mis en scène, Louis Malle n'a rien à envier aux films de Hitchcock.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2015
    Un excellent thriller mené par une brochette d'acteurs géniaux et une réalisation vraiment travaillée. L'apparition de Ventura à la fin du film est vraiment sympathique. Le scénario est vraiment original et les dialogues très bien écrits. On suit l'itinéraire de plusieurs personnages, un peu clichés mais intéressants tout de même. La musique de Miles Davis assez bien utilisée donne un sacré charme au film!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 mars 2015
    Sur une musique de Jazz de Miles Davis, trompettiste de génie, et un rythme très en vogue à l'époque, Louis Malle nous entraîne dans le sombre univers de l'homme livré à son sort, en l'occurrence un assassin coincé dans un ascenseur. Maurice Ronet endosse le costume de Julien Tavernier qui croit avoir tout prévu mais que la malchance va poursuivre jusqu'au bout. Jeanne Moreau, sa complice erre les rues pour le retrouver. Pendant ce temps, un jeune couple d'aventurier "emprunte" la voiture de Tavernier. Que va-t-il advenir de tout ce petit monde ? Louis Malle nous a concocté une œuvre intéressante basée sur une intrigue à suspense dans le style du film noir inspiré du style américain mais sans véritablement l'approcher et encore moins l'égaler. Le film manque cruellement de rythme et les acteurs sont trop mous, que ce soit Maurice Ronet et Jeanne Moreau, ou bien la jeune et ingénue Yori Bertin, que l'on ne reverra guère au cinéma, tout comme le jeune Poujouly, dont le seul rôle mémorable sera celui du jeune garçon de "Jeux interdits". L'on retiendra quelques rôles secondaires qui ne feront qu'une brève apparition : Lino Ventura en inspecteur perspicace, Hubert Deschamps en substitut jovial … Si l'ensemble ne déçoit pas, il n'enchante guère par sa cadence apathique et son manque d'efficacité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Sans doute le fait de m'être infligé une purge innommable juste avant a-t-il rendu cet Ascenseur encore meilleur...Ou même pas, peut-être qu'Ascenseur pour l'échafaud est un réel chef d'oeuvre en soi. Pour un premier long métrage de fiction tourné à 25 ans, on ne peut que rester ébahi devant tant de maîtrise et de talent. Réussissant une synthèse remarquable entre le polar américain des années 40 et le réalisme poétique à la française, annonçant également la Nouvelle Vague, Ascenseur pour l'échafaud marque la naissance d'un réalisateur de génie, Louis Malle... qui n'a pas vraiment confirmé par la suite ; en tout cas, il ne retrouvera plus ce niveau d'excellence. L'image est splendide et tout a été dit sur la musique de Miles Davis (lui aussi dans sa meilleure période). On a même droit à l'immense Lino Ventura en cerise sur le gâteau. Mais le fin du fin, ce sont les travellings sur Jeanne Moreau, Jeanne Moreau passionnée intérieurement et froide dehors, stylée et arrogante, inquiète et ennuyée : so chic, so Parisienne ! Un film d'une élégance et d'une classe folles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 juillet 2014
    "Ascenseur pour l'échafaud" est le premier film de Louis Malle qui commence très bien sa carrière avec un très bon film qui possède un scénario solide, même s'il n'est pas parfait. Les 50 premières minutes sont un régal, très rythmées, mais malheureusement la demie-heure qui suit a une diminution considérable de rythme qui ennuie quelque peu le spectateur. La fin est haletante. La réalisation de Louis Malle est très bien réussie, avec de beaux plans, notamment ceux de l'ascenseur ou de Paris avec une Jeanne Moreau superbe dans les rues de la ville, sous la pluie. La photographie est d'ailleurs très réussi. Les acteurs sont très bons. A commencer par la superbe Jeanne Moreau qui donne le meilleur d'elle-même, Morice Ronet pas mal. L'autre couple constitué de Georges Poujouly et Yori Bertin est très bon. Les deux acteurs donnent une excellente prestation. Dans l'ensemble, le film est très bon mai, malheureusement, souffre d'un manque de rythme vers la 50ème minute. Un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 avril 2014
    C'est un bon film, même s'il a pas mal vieilli. Jeanne Moreau y apporte beaucoup d'émotion (ce qui contraste singulièrement avec Maurice Ronet qui ne laisse absolument rien transparaître). La première demi-heure est (très) longue mais la suite en vaut la peine.
    podilato14
    podilato14

    33 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2014
    GÉNIAL, très bon film, beaucoup de suspens et excellente musique jouée par Miles Davis.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2013
    Petit film noir a la Française de la fin des années 50 avec une aussi bonne réalisation qu'une aussi bonne bande son aux airs de jazz .
    La réalisation nous offre un magnifique noir et blanc aux cadrages et aux plans minutieux, la bande son aussi envoutante renforce le rythme posé et hypnotisant .

    Ascenseur pour l'échafaud respire dès son premier plan suivit du générique la classe des années 50, cette classe est bien évidemment soignée grâce a la bande son ( oui je me répète mais elle est vraiment parfaite )
    Les acteurs eux jouent a la perfection entre le petit rôle de policier pour Lino Ventura, Jeanne Moreau, Maurice Ronet ou encore Yori Bertin .

    Ensuite on a un scénario finement ciselé nous plongeant dans trois histoires durant une nuit fatale ou se mêle une jeunesse en quête de liberté et de folie en usurpant une identité et en volant une voiture, d'une liaison et bien évidemment de meurtres .

    Toute l'effervescence du film noir est magnifiquement retranscrit dans un style des plus sobre et une ambiance glacial, un film captivant et soigneux, une perle dans son genre .
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