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    Ascenseur pour l'échafaud
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    143 critiques spectateurs

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    Thibault F.
    Thibault F.

    53 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2016
    Un film à la sauce Chabrol et Hitchcock, cela ne se refuse pas ! Ascenseur pour l'échafaud réalisé par Louis Malle avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet ou encore Lino Ventura est un film qui dès les premières minutes te transportent dans son univers et son histoire. Si la tension est omniprésente au début du film: Comment réaliser un crime parfait? L'ensemble se perd rapidement dans un road-trip entre 2 jeunes qui volent la voiture du fameux assassin. Une réalisation extrêmement précise, millimétré qui permet de mettre en valeur les différents acteurs ou objets de l'intrigue tandis que la bande sonore de Miles Davis enchante nos oreilles. Ce n'est ni réussi, ni rater. Juste décevant car le film avait un potentiel !
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 596 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2020
    Un (très bon) polar dans un style annonciateur de la nouvelle vague (comme la caméra dans la rue, suivant l’errance de Florence). Un scénario de qualité, des moments de tension intenses (le blocage de l’ascenseur et les péripéties qui l’entourent), une mise en scène simple et efficace, le tout valorisé par la merveilleuse partition de Miles Davis.
    yannick R.
    yannick R.

    107 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2010
    Un classique de l'age d'or du cinéma. Un Paris moderne de la fin des années cinquante. Un film nostalgique et esthétique. Une intrigue consistante. Une merveille.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2022
    Une tentative de crime parfait en noir et blanc, photo soignée, illuminée par la pureté de la trompette noire de Miles Davis, et par les gros plans sur le visage blanc d’une Jeanne Moreau à la recherche de son amant malchanceux dans Paris by night. Une des plus belles réussites de la Nouvelle Vague dont certaines scènes et surtout la musique - improvisée en une nuit – demeurent inoubliables.
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2009
    Une très bonne intrigue et bonne histoire en général (scénario bien construit). Film sur des meurtres et le hasard, des acteurs de grandes classes. Une esthétique splendide dans le Paris de la fin des années 50.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 juin 2007
    Sur la trompette de Miles Davis, Louis Malle adapte une habile intrigue, avec néanmoins un peu trop de mollesse, qui nuit à tout suspens.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2010
    Le film , inspiré d'un roman sans éclat de Noël Calef, raconte l’histoire de Florence,l'épouse d'un industriel pour lequel Julien Tavernier travaille. Or Julien est l'amant de Florence et leur passion est si forte qu'ils décident de supprimer l'encombrant mari. Julien va s'en charger et planifie le crime à un détail près : il a laissé sur les lieux un indice. Alors qu'il retourne dans l'immeuble le récupérer,l'ascenseur tombe en panne et va le retenir dans la cabine durant le week-end. Le scénario s'accélère ensuite et enchaîne les rebondissements qui conduiront Julien à être démasqué, jugé, condamné et mené à l'échafaud. Sur ces images, d'autant plus sombres que le film est tourné en noir et blanc, le trompettiste Miles Davis improvisa en direct une musique inoubliable qui donne au film une part de sa force. Avec la cavale des jeunes délinquants, Malle annonçait déjà le style de la Nouvelle Vague qui émergera l'année suivante avec "Le beau Serge" de Chabrol. Malgré cela, le film fut jugé sévèrement par ces cinéastes débutants et, ce, pour deux raisons : son classicisme excessif et son refus du pittoresque.
    Il faut en premier lieu mentionner le jeu des deux interprètes qui trouvent,l'un et l'autre,des rôles à leur mesure. Jeanne Moreau, dont c'était les débuts, dévoile les dons qui feront d'elle l'une des plus grandes actrices de sa génération. Quant à Maurice Ronet, il habite son rôle avec le pessimisme,l'ironie qui le consacreront comme l'une des figures les plus attachantes des années 50. Dans le rôle d'un ancien combattant, officier parachutiste rendu à la vie civile, qu'il est chargé de camper, il confère à son personnage une résignation pathétique devant l'inéluctable. Le film de Louis Malle traduit, avec une intuition remarquable, le malaise qui, à l'époque, commençait à s'insinuer dans les esprits, d'une France qui perdait son prestige, et laissait certains français démunis devant le piège des sentiments. (Voir ma critique sur " La plume et l'image"
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 novembre 2009
    Sur quatre étages, l’ascenseur s’arrête au troisième. Le moteur de son ascension, c’est un scénario extraordinaire, servi par un acteur principal fantastique. L’intrigue est absolument machiavélique, mais elle ne semble jamais improbable. La musique en fond est envoûtante. Un prémisse de BLOW UP sert un dénouement génial. Et pourtant, demeure ce qui bloque l’ascenseur : la présence de Jeanne Moreau qui, personnellement, m’insupporte. Ceci n’étant qu’un point de vue strictement personnel, je ne m’appesantirai pas.
    Un film de genre savamment mis en image ; un petit chef d’œuvre à juste titre.
    cinephile74
    cinephile74

    16 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2010
    Pour son premier long métrage, Louis Malle opère un bouillant manifeste esthétique qui s'inspire aussi bien du film noir, du thriller hitchcockien et du drame amoureux. Ce qui impressionne c'est la très bonne maitrise du jeune réalisateur (25 ans à l'époque) qui bénéfie, en outre, d'un solide scénario.

    L'interprétation, quant à elle, est un peu inégale (notamment chez les jeunes acteurs) mais reste dominée par les excellents Maurice Ronet et Lino Ventura.
    Shephard69
    Shephard69

    335 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2013
    Un film particulièrement arrogant dans sa mise en scène. Les acteurs sont insipides, médiocres (Jeanne Moreau ne m'émeut pas du tout, froide et hautaine). J'en avais beaucoup entendu parler mais j'en sors très déçu. Dommage car l'intrigue paraissait prometteuse.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    Le film s'ouvre sur une conversation téléphonique entre deux amants qui s'échangent des mots doux. Elle est filmée en gros plan sur le visage de Jeanne Moreau (!) et Maurice Ronet comme pour s’infiltrer dans l'intimité de leurs chuchotements. L'homme raccroche et on découvre qu'il est au travail. Il se lève et se rend dans le bureau de son patron et l'assassine. Le meurtre a de toute évidence été réfléchi, le coupable s'arrangeant pour faire croire que la victime s'est enfermée pour se suicider. Ascenseur pour l'Échafaud est à l'image de son prologue : maîtrisé et rempli d'idée. La caractérisation des personnages est faite habilement, sans rajouter énormément de dialogues et sans insister sur des aspects de leurs personnalités. Par exemple, à un moment Jeanne Moreau traverse la rue d'un pas décidé, sans faire attention aux voitures et manque de se faire renverser, mais elle poursuit son chemin sans même jeter un regard à l'automobiliste. Ce plan doit faire moins de cinq secondes et il révèle en toute simplicité la détermination de la jeune femme. Chaque personnage aura le droit à un (ou plusieurs) plan de ce genre, faisant de l'exposition avec beaucoup de naturel. La lumière est un élément marquant du film, Louis Malle a manifestement réfléchi à son format noir et blanc et a voulu en tirer le maximum, à la manière de ce que fera Woody Allen plus tard dans Manhattan. Les scènes de l'ascenseur sont particulièrement révélatrices de ce soin apporté, tout comme une autre scène vers la fin où le fond est entièrement noir, laissant seulement apparaître les personnages. spoiler: J'ai quelques réserves pour la fin, j'ai cru pendant tous le film que le meurtrier du début allait être arrêté pour un autre assassinat qu'il n'a pas commis, ce qui aurait été d'une ironie redoutable, mais finalement le scénario prend une autre direction, plus classique.
    C'est inventif et bien mis en scène, Louis Malle n'a rien à envier aux films de Hitchcock.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    299 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 décembre 2008
    Un classique tout à fait invieilli: on nous montre bien ici par ce qui pourrait désormais être une fable - et donc à l'aide de multiples symboles de promiscuité & d'espace ( L'ascenseur/la Rolls de Carala )- comment agit cette classe domniné par cette soif de domination que provoque une accumulation de biens & totalement aveugle aux demandes des autres, sinon; bien sûr, une parfaite " mante religieuse " ou un polar-maître: A ne pas rater !
    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 août 2024
    Le Plan était magistralement parfait…. Une erreur et c’est le début des problèmes.
Magistrale l’œuvre de Louis Malle, je me suis imprégné au fil des minutes assez aisément au récit, 3 récits bien distincts avec les points de vues de chacun qui se relient à la fin pour conclure une intrigue plus qu’alléchante et brillante.
Jeanne Moreau m’a crevé mon être, voilà c’est dit, quand on vous dit que le charisme prime sur tout, elle est l’exemple parfait en plus d’être belle pour incarner son personnage. 
La mise en scène et la BO de Miles Davis… peut être que ça devrait être interdit de composer des diamants pareils.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Malle n'est pas hicthcock, loin s'en faut, cependant son exercice de style, pour un premier long métrage, est assez réussi. Sans effets racoleurs, il opte pour une réalisation où le sombre croît avec la durée du film, ce qui renforce la réussite de l'intrigue, parfois invraisemblable et munie de quelques maladresses, mais qui garde un certain charme. Beaucoup de suspense donc, sur les conséquences infinies d'un simple détail : Il est certain que s'il n'avait pas oublié la corde...?
    Ce n'est peut-être pas un chef d'oeuvre, mais c'est déjà du bel art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Ascenseur pour l'échafaud (1958), Louis Malle

    Alors que l'école est enfin finie (mais oui ! mais oui !) pour tous (au passage : dédicace spéciale à ma naine qui fait désormais une tête de plus que moi pour sa mention TB au brevet), JM VIDEO vous propose de réviser les incontournables du cinéma. Aujourd'hui, leçon n°1 sur Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle, film de la Nouvelle Vague sorti en 1958.

    Adapté du roman de Noël Calef, ce film retrace l'histoire passionnelle de deux amants, Julien Tavernier (Maurice Ronet) et Florence Carala (Jeanne Moreau) qui ont mis au point l'assassinat d'un mari trop gênant , et riche homme d'affaires véreux, maquillé en suicide. Or le crime n'est pas parfait. Julien, qui a oublié une corde sur les lieux, reste enfermé dans un ascenseur alors qu'il tentait de la récupérer. Parallèlement, un couple de jeunes, Louis et Véronique, volent la voiture de Julien et usurpent son identité tandis que Florence erre dans Paris à la recherche de son amant.


    Ascenseur pour l'échafaud se construit sur le montage alterné (Jean Trubert) entre ces trois parcours qui vont s'entrelacer de manière tragique. Hormis une référence aux Classiques comme Racine, ce film se démarque par sa modernité et par les thèmes chers à Louis Malle. Paris et ses alentours, aux motels et aux immeubles aux lignes géométriques qui ressemblent étrangement à celui du générique de La mort aux trousses, sont un peu rêvés tandis que la nuit vibre au rythme des enseignes lumineuses et de la BO de Miles Davis qui sublime le désespoir et la solitude de Florence, qui est séparée de son amant pendant tout le film, lorsqu'elle traverse les Champs-Élysées - peut-être au détriment du dialogue.

    Si les références au cinéma noir et aux mœurs américaines sont évidentes et si Louis Malle anticipe sur les années 1960 à travers le portrait d'une jeunesse de consommation et de marginaux de la bourgeoisie, il n'en demeure pas moins que le réalisateur dresse le témoignage d'une époque traumatisée par l'instabilité politique et les guerres (Indochine et Algérie).

    Ascenseur pour l'échafaud est donc incontournable pour son fond et sa forme, pour sa modernité et pour le témoignage qu'il laisse. Alors, après la théorie, n'hésitez pas à passer à la pratique en visionnant ce film à la photographie impeccable (Henri Decae) dans lequel le charme de Jeanne Moreau est irrésistible et dans lequel le jazz de Miles Davis et de son quartet s'illustre pour sa virtuosité. Et si décidément vous preniez goût aux révisions, le DVD propose une interview de Louis Malle à ne pas rater.



    Pauline Pécou pour JM VIDEO

    Films de Louis Malle disponibles chez JM VIDEO :

    Le monde du silence (1955)

    Ascenseur pour l\'échafaud (1957)

    Zazie dans le métro (1960)

    Vie privée (1962)

    Le voleur (1967)

    Black moon (1975)

    La petite (1978)

    Atlantic city (1980)

    My dinner with andré (1981)

    Au revoir les enfants (1987)

    Fatale (1992)

    Vanya, 42e rue (1994)
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