Premier noir et blanc (du moins je l'pense) depuis le succès "The Artist" en 2011, il fut le grand favoris des Oscars de cette année Covid. Particularité supplémentaire en plus d'être noir et blanc puis tourné juste avant le premier grand confinement, il s'agit du 2ème film produit et distribué par une plateforme après le très long "The irishman" et à obtenir une majorité de nomination. C'est donc là la grande nouveauté et moralité d'Hollywood, Netflix et les autres plateformes se sont officiellement imposer comme nouveau studio de cinéma majeur. La modernité du 21ème siècle et donnant un nouveau cap pouvant être une réelle menace face aux studios légendaire et "physique". Mêlant biopic, drame, retraçant la vie d'Hollywood, une œuvre de plus de 2h nous plongeant dans le premier âge d'or de la plus grande cité planétaire du divertissement mondial. Un biopic pour la vie de ce scénariste que l'on découvre dans un premier temps malade à la suite de ses abus constent d'alcool et accident routiers, drame pour le contexte global ou la crise financière de l'époque, le quasi démarrage de 2ème guerre mondiale et les relations tendues entre notre héros et l'ensemble de son entourage pro, et retraçant puisque l'on découvre en plein cœur Hollywood à cette période qui n'en est pourtant que son début. Un début qui propage de suite la cité au rang de n°1 mondial, et c'est ça qui est intéressant dans ce récit, le cinéma muet vit ses heures de gloires, d'un côté le cinéma à démarrer ainsi, puis l'o, découvre le démarrage du parlant à l'image de "Chantons sous la pluie" ou justement "The Artiste" traitant du même sujet. La guerre concurrentielle entre les premiers majors qui le sont d'ailleurs toujours à savoir la Warner, la Paramount et la MGM (qui ne produisent plus autant de nos jours). Un noir et blanc qui à su être esthétique et dont son casting fut convainquant mis qui à de nombreuses scènes offrait des longueurs pas du tout agréable, comme si le fait de montrer les relations tendues entre nos personnages firent au scénario, un handicap sévère et c'est ce que j'en est cruellement penser. Gary Oldman est impeccable dans son rôle ou d'un côté il travail en mode quarantaine et de l'autre vit sa joie Hollywoodienne, une prestation qui l'aura bien changer de la plupart des œuvres ou il dû subir des changement physiques d'envergure, loin le temp des "Batman" de Nolan ou il fut très mince. Une quarantaine surveillée par Lily Collins que j'ai trouvé très bonne au démarrage, mais qui s'essouffle au fil du récit tant sa présence devient très secondaire. Un rôle clairement de femme de chambre et de compagnie. Amanda Seyfried en amie, complice qui va rapidement trouver nos scénariste lourd à cause de ses maux et mauvaises relations, la grande scène finale du diner fut réellement évocatrice sur plein de sujets personnels pour lui-même, un silence laissant place à l'exaspération tentaculaire de cet homme qui comprit que plus personne ne voulait travailler avec lui. Si le récit m'aura perdu en cours de route et que ses longueurs le furent aussi, je peux retenir en très positif la qualité moderne de ce noir et blanc, des décors parfaitement reconstituer sans ou presque d'effets numérique (là ou "King Kong" de Jackson montrait trop bien la limite entre le réel et l'irréel), des costumes là-aussi splendide pour un ensemble visuel réussit. Retracer les années 30 en noir et blanc fut très bien osé, un grand casting mais presque trop long et pas mal de longueurs un moment donner.