“Vertical Limit” film comique ? Oui sans hésiter, même si ça n’était pas du tout voulu. Si vous y connaissez un tant soit peu quelque chose à la montagne, vous devriez trouvez ça assez poilant. Car c’est vraiment n’importe quoi. Scène d’ouverture : Peter Garrett monte un surplomb comme un cochon, en se balançant n’importe comment. 10 minutes plus tard, la chute du pote de Peter Garrett est à peu près aussi brillante, puisqu’il arrive à tomber sur le plat pour se coincer la jambe dans un rocher : balaise le gars. Camp de base (ressemblant à un Club Med) : apparition du « vrai » Ed Viesturs qui a du toucher un bon petit chèque pour l’occasion. Apparition également de l’inévitable guide hirsute et taciturne qui a perdu son rasoir à la guerre. Le point météo vaut lui aussi le détour : il y a des cyclones sur l’Himalaya (la faute au réchauffement climatique sans doute), et les météorologue adorent les proba, du genre, y a 82 % de chance qu’il y ait beau temps à cette saison (comprendre, il y a 18 % de chance de mourir). Montée au K2 : c’est cool, finalement le K2, y a l’hélico qui vous pose à 6500 mètres, puis en une journée on est au sommet. Une petite promenade du dimanche en somme. Bon, forcement, c’est l’accident, et nos glorieux alpinistes restent bloqués. Mais pas d’inquiétude, Peter Garrett et sa bande de pieds nickelés vont aller les chercher, prenant au passage suffisamment de nitro pour faire sauter la montagne entière (ce qu’ils font en partie). Passons sur les acrobaties réalisées suspendus à un hélicoptère ou à un piolet (au choix) pour en venir à LA scène culte du film. Le saut fantastique de Garrett les deux piolets en avant et le visage déterminé sur une falaise distante de 10 mètres, sur laquelle il se pose tout en douceur. La classe ! Un petit mot sur les acteurs. Bill Paxton et Scott Glenn s’en sortent bien. En revanche, Chris O‘Donnell et Robin Tunney, fidèles à leur habitudes, sont quelconques. Un BON film sur la montagne par pitié !
Un mauvais scénario ne fera jamais un bon film, de même qu'un bon scénario pourra toujours sauver un mauvais film... Ici, la question ne se pose pas, les deux sont à chier !
Il n'y a pas grand chose à retenir de ce nanar montagneux,qui ressemble clairement à un remake de "Cliffhanger",l'ambition en moins,les incohérences en plus.Pourtant,"Vertical Limit"(2000)est l'oeuvre de Martin Campbell,indiscutable relançeur de la franchise James Bond avec "GoldenEye",puis "Casino Royale".Le réalisateur néo-zélandais s'amuse avec des travellings verticaux et une caméra sautillante.Mais il ne peut faire de miracles face à un script écervelé,qui aligne lieux communs et invraisemblances avec une régularité confondante.Chris O'Donnell a le charisme d'une huître.Pénalisant lorsqu'il s'agit du héros.La scultpurale Izabella Scorupco,le vieux loup Scott Glenn et le rigolard Bill Paxton sont sous-employés.Pire,les scènes d'ascension font toc.Pas étonnant puisque les vues du K2 ont été recréées en studio avec la fausse neige en mousse! Pas très engageant.Les explosions font terriblement datés et la fin mielleuse n'aide en rien.Bref,un carnage grandeur nature.
pour les beaux paysages 1 étoile. pour le reste electro cardiogramme plat. c'est pitoyable de pouvoir aimer ce genre de film,mal joué,mal filmé,que des choses invraisemblables.à fuir.
Si avec Vertical Limit Martin Campbell oublie totalement la vraisemblabilité par contre il nous offre un film aux séquences impressionnantes. La montagne sert ici de cadre à un thriller vertical, très prenant et sans temps mort. Vertical Limit m'a beaucoup plu.
Un film qui passe tout seul, avec des scènes d'action à couper le souffle, une vraie impression de vertige, et même si l'histoire avec la nitro est débile, on passe un vrai bon moment à suivre cette expédition de l'impossible.
Le film est bourré d’invraisemblances mais on marche malgré tout à ce suspense mené avec brio par Martin Campbell. Scott est devenu ici une caricature de l’homme replié sur lui-même qu’il a coutume de jouer, Paxton est très convaincant en salaud prêt à tout pour mener à bien son projet. Le camp de base ressemble à tout sauf à ce qu ‘il est sensé représenter. La partie se déroulant dans la crevasse est la plus captivante. Attention on n’atteint quand même pas le chef d’œuvre mais on ne s’ennuie pas une seconde est c’est bien là l’essentiel.
Vertical Limit, signé Martin Campbell, est un très bon film catastrophe doublé d'un très bon film d'aventure. Le scénario est certes simpliste mais il tient en haleine jusqu'au bout même si l'on devine à peu près comment va se terminer cette folle aventure. Les acteurs sont corrects, tout comme la musique, et l'humour, bien qu'il serve à faire redescendre un peu la tension du film, tombe souvent à plat et n'est pas très drôle. Mais le vrai point fort du film, vient de la réalisation de Martin Campbell qui nous offre de superbes plans panoramiques et renforce l'immersion en utilisant des plongées et contre-plongées assez saisissantes. Vertical Limit est un bon film dans son genre, sympathique et divertissant. Que demander de plus ?
Certes, le scénario est un brin prévisible (et parfois un peu caricatural) et certaines scènes sont un peu too much (le fameux saut du héros qui se rattrape à coup de piolet). Mais, l'intérêt de "Vertical Limit" réside dans ses magnifiques décors, son surprenant casting (Chris O'Donnell parfait, Robin Tunney touchante, Scott Glenn paternel, Bill Paxton veule...) et sa mise en scène efficace ponctuée de scènes chocs. Le meilleur film de montagnes depuis "Cliffangher" !
Une intrigue minimaliste, des acteurs moyens mais des images magnifiques. On aurait préférer un documentaire :-) plustot que des scenes de cascades souvent improbable.