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"Je ne sais pas si c'est tout le monde", le moyen métrage de Vincent Delerm, incarne à lui seul une oeuvre d'art. Des extraits de chorégraphies d'Alois Sauvage, une attention portée à l'architecture (focus sur Cergy Préfecture-!), des confidences, une bande-son qui emporte et nous laisse rêveur.
Je déteste ce genre de film d'auteur !!
Trop bizarre ! on s'ennuie à fond, c'est trop lent, pas de rythme, pas de scénarios !!!
A force de vouloir être très originale, on se plante !!
Trop bizarre ! on s'ennuie à fond, c'est trop lent, pas de rythme, pas de scénarios !!!
A force de vouloir être très originale, on se plante !!
Ce film est un concentré de Vincent Delerm. On y retrouve son style dans les images, les plans choisis, les mots utilisés par lui ou les autres, la façon de s’attacher à certains détails, la musique aussi bien sur.
C’est un joli film, plein de poésie, qui est plusieurs fois touchant notamment lorsqu’on voit Jean Rochefort (la dernière scène de sa vie, dans cette rue taguée) ou encore lorsque cette homme décrit les carnets qu’il a écrits chaque année et qui représentent « 40 ans de vie ».
On se reconnaît tous un peu dans ces anecdotes, ces souvenirs.
C’est un joli film, plein de poésie, qui est plusieurs fois touchant notamment lorsqu’on voit Jean Rochefort (la dernière scène de sa vie, dans cette rue taguée) ou encore lorsque cette homme décrit les carnets qu’il a écrits chaque année et qui représentent « 40 ans de vie ».
On se reconnaît tous un peu dans ces anecdotes, ces souvenirs.
Un film plein de poésie. Il y a de belle subtilités. Les musiques sont harmonieuses. C'est une belle oeuvre qui sort de l'ordinaire. Bravo
Caine78
J'ai fait très récemment la découverte de Vincent Delerm, notamment à travers ce « Je ne sais pas si c'est tout le monde », où ce dernier fait preuve de plus de créativité en 56 minutes que de nombreux réalisateurs français dans toute leur carrière. Alors que je ne savais pas très bien où je mettais les pieds, j'ai tout de suite été plongé dans ce mélange de souvenirs, à la fois très réaliste et constamment teinté d'onirisme, que ce soit par l'alternance noir et blanc - couleur que la structure du « récit », et surtout le merveilleux choix des intervenants, témoignant tous d'une douceur, d'une sensibilité rares, Delerm faisant preuve d'une incroyable maîtrise pour les rendre cohérents, complémentaires les uns aux autres. Difficile, d'ailleurs, de classer cette œuvre dans une catégorie précise, et c'est aussi ça qui fait son charme si singulier : mélange de documentaire, fiction, rêverie, réflexion sur le « sens de la vie » ? Sans doute un peu des quatre à la fois, qui n'aurait donc toutefois que peu de sens sans la beauté des différents propos : si certains sont inévitablement moins intéressants que d'autres (quoique, pas tant que ça, finalement), le chanteur-réalisateur parvient toujours à une merveilleuse harmonie, certaines prises de parole s'avérant même bouleversantes : je pourrais en citer plusieurs mais je vais me focaliser avant tout sur
spoiler:
le superbe témoignage d'un fan à Alain Souchon (qu'est-ce que cela doit être touchant d'entendre ça) ou encore les toutes dernières images à l'écran de Jean Rochefort, à qui l'auteur de « Favorite Song » rend un merveilleux hommage, ces quelques plans, accompagnés d'un commentaire tout en pudeur sur ce très grand monsieur, étant un moment inoubliable (et puis, quel réalisateur, qui plus est débutant, n'aimerait pas s'entendre dire « j'aimerais que cette journée de travail avec vous soit ma dernière »?)
. Je pourrais en évoquer bien d'autres, notamment les « retrouvailles » avec spoiler: Éléonore Klarwein
, même celles tenant surtout de l'anecdote étant tellement bien racontées, tellement drôles parfois, qu'elles sont régulièrement délicieuses. Ultime élégance de l'ami Vincent : ce dernier a su délicatement s'effacer derrière la caméra pour n'être qu'un intervenant parmi bien d'autres (mais tout aussi captivant), sans oublier la bande-originale (qu'il a, formidablement accompagné de Virginie Aussiètre, évidemment signé ! On ne se refait pas), d'une douceur, d'une poésie rares, accompagnant fort joliment ces images nous restant longuement en mémoire, à l'instar de cet ultime plan évoquant merveilleusement tout ce qui a été évoqué auparavant. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître : celui d'un artiste, un vrai, intelligent, talentueux, touchant : si Delerm chanteur est aussi doué que Delerm cinéaste, nul doute que sa discographie sera un véritable bonheur à écouter. Un seul mot : merci.
. Je pourrais en évoquer bien d'autres, notamment les « retrouvailles » avec spoiler: Éléonore Klarwein
, même celles tenant surtout de l'anecdote étant tellement bien racontées, tellement drôles parfois, qu'elles sont régulièrement délicieuses. Ultime élégance de l'ami Vincent : ce dernier a su délicatement s'effacer derrière la caméra pour n'être qu'un intervenant parmi bien d'autres (mais tout aussi captivant), sans oublier la bande-originale (qu'il a, formidablement accompagné de Virginie Aussiètre, évidemment signé ! On ne se refait pas), d'une douceur, d'une poésie rares, accompagnant fort joliment ces images nous restant longuement en mémoire, à l'instar de cet ultime plan évoquant merveilleusement tout ce qui a été évoqué auparavant. Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître : celui d'un artiste, un vrai, intelligent, talentueux, touchant : si Delerm chanteur est aussi doué que Delerm cinéaste, nul doute que sa discographie sera un véritable bonheur à écouter. Un seul mot : merci.
Merci
C est beau
C est lent
C est contemplatif
C est mélancolique
C est sans et pourtant avec
Bref ça nous parle
Ça nous touche
Merci Vincent pour ce voyage
C est beau
C est lent
C est contemplatif
C est mélancolique
C est sans et pourtant avec
Bref ça nous parle
Ça nous touche
Merci Vincent pour ce voyage
Un film experimental qui est haché de récit personnel ou pas, par des gens célèbres ou pas, sur des sujets intéressants ou pas. La photo est soignée mais ça manque cruellement d'humilité dans la forme. Et le fond est finalement assez vide. Très moyen quoi.
Ce film est un documentaire sur l'existence dans le temps au sens propre du terme. Ceux qui étaient et ne sont plus ceux qui sont à la limite du non-être. Jean Rochefort est décédé peu après avoir tourné les séquences de ce film. Il n'essaie pas d'expliquer ou d'analyser mais il présente une séquence après l'autre de brèves réflexions de ses sujets entrecoupées de longues et lentes enquêtes sur leurs mondes. Le sujet est abordé d'une manière douce en essayant de communiquer un sentiment général d'être plus qu'une abstraction intellectuelle pour le spectateur. Parfois on a l'impression que c'est superflu ou que c'est dérisoire parmi les nombreux moments d'émotion poignante d'autres semblent plutôt complaisants ou lourds de symboles. Pourtant tous cela fonctionne et c'est parfois très puissant. On ne peut que souhaiter que le film soit plus long et plus vaste mais il vaut la peine d'être vu même s'il est un peu court...
Film poétique et ultra sensible. Vincent Delerm possède ce don pour toucher les gens avec une simple image, une mélodie, un texte. Là il recueille des témoignages touchants voire bouleversants. À voir absolument
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