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Nicolas N.
30 abonnés
776 critiques
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3,0
Publiée le 28 novembre 2024
Note : 3/5
Réalisé par Bruno Chiche, Barnie et ses petites contrariétés est une comédie légère où Fabrice Luchini brille dans le rôle d’un homme pris au piège de ses mensonges. Barnie jongle entre sa femme, jouée par Nathalie Baye, son amant britannique (Hugo Speer), et une maîtresse (Marie Gillain). Si le scénario repose sur des quiproquos amusants, l’humour peine parfois à renouveler son souffle sur la durée. Luchini est comme toujours impeccable, mais le film manque de profondeur pour pleinement captiver. Une œuvre agréable, portée par des acteurs solides, mais qui reste dans des sentiers battus.
Barnie et ses Petites Contrariétés est un film de Bruno Chiche sorti en 2001. Cette comédie vaudevillesque est très déséquilibrée. Porté par un Fabrice Luchini dans ses petits souliers pour ce rôle taillé pour lui, mais qui a tendance à vampiriser les autres personnages (d'où ne ressort que Marie Gillain, éclipsant Nathalie Baye qui est assez transparente), ce long métrage est bien dialogué mais la majorité des effets comiques tombent à l'eau à cause du rythme du film. L'ennui s'installe vite devant les problèmes de ce petit couple mesquin qui n'arrive pas à attirer la sympathie. Le cynisme qui apparaît en filigrane sur le thème de l'amour (et l'amour qui dure) aurait mérité d'être plus mordant pour être plus impactant. Ce film est anecdotique. Construit autour de la personnalité de Luchini, il ne marque pas. Dommage.
Successivement, on découvre Barnie puis son amant, puis sa jeune maîtresse et enfin son épouse...dont l'amant fera son apparition en cours de film. Rassemblés, tous ces personnages de vaudeville annoncent une belle pagaille et d'infinies contrariétés pour Barnie. Combien de temps celui-ci, englué dans son mensonge extra-conjugal, pourra-t-il faire face? Certes la mécanique vaudevillesque est en place mais le réalisateur Bruno Chiche prétend se détourner de la farce et du tournis ordinaire du vaudeville, des figures fantoches du genre. Ainsi les personnages témoignent-ils de sentimentalité dans l'examen de leur situation conjugale ou adultérine. Pour autant, les turpitudes affectives et psychologiques que le réalisateur expose, les tourments de chacun de ses protagonistes, sont très superficiels. L'ambition de Chiche se heurte à des personnages et à des considérations sans épaisseur, dont les interprètes sont les premières victimes, particulièrement Fabrice Luchini, peu convaicant dans les séquences résolument bouffones. Et on s'ennuie au spectacle de ce méli-mélo sans dynamique dont les quelques quiproquos ne sont même pas cocasses.
Déçu. Ce vaudeville avait tout pour réussir : un personnage empêtré dans des relations extra-conjugales, un casting en or, une bonne trame de scénario, une mise en scène originale au début. Même le titre est bon. Pourtant ça ne fonctionne pas. Comme s'il y avait un faux rythme. Même l'Orient-Express, qui pourtant fait rêver d'habitude, est ici décevant. J'étais plein d'espoir en voyant la tête de Fabrice Luchini dans le train vers Londres dès les premières minutes du film. Le problème vient peut-être du script. Peu de répliques se distinguent, à part peut-être celle-ci : "M. Agazinski vous venez ici pour parler des études de ma fille ou du cul de ma femme ?!" À réserver aux inconditionnels de Fabrice Luchini.
Ma première impression, peut être parce que c'est un vaudeville, je n'ai pas compris le choix de Fabrice Luchini pour ce rôle. Ce n'est quand même pas un sex symbole, viril et irrésistible qui déclanche les passions. Ce n'est pas crédible, à part bien sûr qu'il est un excellent comédien. D'ailleurs tout les acteurs sont excellents, de bons moments quand même de cinéma, à regarder pour se détendre sans trop se poser de questions.
"Barnie et ses petites contrariétés" est le premier Long-métrage réalisé par Bruno Chiche. Il nous propose une Comédie au rythme enlevé, riche en péripéties, et parfaitement interprétée. Marie Gillain est fraiche et pétillante, Nathalie Baye se révèle comme toujours rayonnante ; quant à Fabrice Luchini, il nous fait un Luchini égal à lui-même, débordant de volubilité, alternant coups de gueule et extrême sensibilité. Si l'on apprécie les belles touches d'humour, on peut cependant regretter le coté théâtral de cette Comédie vaudevillesque très premier degré.
Que dire ? C'est assez plat en fait. Au départ c'est un vaudeville assez classique, qui se veut original en mettant en scène un ménage à quatre (plutôt qu'à trois) autour d'un homme bisexuel (ce qui peut-être était audacieux à l'époque). Mais littéralement assiégé par ses conquêtes, Luchini ne dispose que d'un espace réduit où il ne peut déployer sa verve et son talent. Finalement, il n'y a pas d'enjeux, personne ne semble vraiment amoureux de personne, et en lieu et place d'un film on a trois longs sketchs qui comptent sur des gags assez éculés pour tenir l'heure et demi. Non, vraiment, c'est évitable.
De bons acteurs avec un scénario et une réalisation qui ne sont vraiment pas à la hauteur. J'ai été déçue par cette comédie qui ne décolle pas et m'a plutôt ennuyée alors que j'apprécie beaucoup les comédiens Fabrice Luchini et Nathalie Baye.
Pas une seconde de répit dans cet exercice de style envolé, drôle, fin, joué magistralement. Comme on le voit, la comédie à la française a encore de beaux jours devant elle. Et bravo aux comédiens - même Popaul malgré son mutisme !
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12 481 critiques
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2,5
Publiée le 21 novembre 2022
Le premier long-mètrage de Bruno Chiche! On a dit que "Barnie et ses petites contrariètès" (2000) ètait une comèdie sympathique et malicieuse quand elle s'en donnait la peine, c'est vrai, avant d'estimer, six annèes plus tard, que "Hell" (2006), avec Sara Forestier et Nicolas Duvauchelle, ètait un grand sujet gâchè sur la jeunesse blasèe des quartiers huppès! Puis on en est restè là avant le sensible et sans esbroufe, "Je n'ai rien oubliè", sorti en 2010! Chiche, c'est un peu le cinèaste des montagnes russes, poursuivant lentement mais sûrement! Mais revenons à ce « Barnie » , rôle sur mesure pour Fabrice Luchini! Des mensonges, des petites magouilles ente amants, et de pètillantes intentions pour cette comèdie vaudevillesque de dèbut de millènaire! Marie Gillain, sexy et craquante à souhait, èclipse clairement Nathalie Baye tandis que la jeune Mèlanie Bernier fait ses premiers pas au cinèma! Rècrèative ses petites contrariètès...
Malgré une belle distribution (Fabrice Luchini, Nathalie Baye et Marie Gillain notamment), ce film de Bruno Chiche, sorti en 2001, demeure bien décevant. Pourtant, le scénario pouvait offrir un vaudeville intéressant, avec cet homme qui se retrouve malgré lui dans un train avec son épouse, sa maîtresse et son amant. Malheureusement, la mise en scène est tellement mollassonne, sans génie et sans ressort, que cette comédie devient vite soporifique. On décroche à peine un sourire tant les situations comiques sont téléphonées. Bref, un long-métrage qui n’atteint pas les espérances placées en lui.
Un exemple parmi d'autres de la manière dont Luchini peut vampiriser un film avec bonheur, ici dans le rôle d'un mari empêtré dans une triple vie qui va lui exploser à la figure. Après un démarrage en fanfare, et une première heure qui globalement assure côté dialogues et quiproquos, la petite déception arrive avec un final qui semble s'être dessiné en dernière minute dans l’esprit des scénaristes et laisse une impression d'inachevé. Il y avait matière à un délire bien plus conséquent, mais ça se regarde quand même.
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4,0
Publiée le 15 octobre 2020
Je m'attendais au pire avec Barnie et ses petites contrariétés. Peut-être à cause de Fabrice Luchini qui joue toujours le même rôle. Mais cette fois, il s'éloigne de ses habituels films parisiens-intimistes pour nous apporter une vraie comédie. Et pour une fois vous riez pas à la manière ringarde, pas à la manière Rohmer et intellectuelle mais d'une manière spontanée qui vous fait vous sentir bien et vous réconcilie avec le cinéma français. Grâce au réalisateur Bruno Chiche qui trouve le juste équilibre entre subtilité et amusement et le film n'hésite pas à aller plus loin que le marivaudage moyen. Et si la première partie du film à Londres avec toutes ses coïncidences est un peu artificielle, la seconde partie dans la maison de Barnie vous fait pardonner ca car elle résout tout en quelques scènes délicieuses. La troisième partie de l'Orient Express est de loin la plus faible pour moi. Il semble que le réalisateur Chiche voulait absolument que son film se termine par une comédie a la Capra. Bruno Chiche fait preuve d'une grande aisance dans tous les types de scènes et donne beaucoup de rythme à l'ensemble du film. Il est très bien aidé avec son casting c'est vrai mais sa caméra même quand elle n'est pas inspirée est toujours efficace. Et il faut le dire car c'est assez rare dans une comédie française...