Avis sur The Wretched

Rater son premier film n'est pas synonyme de fin de carrière et c'est ce que montre Brett Pierce et Drew T. Pierce avec "The Wretched". Huit ans après "Deadheads" qui n'était pas une grande réussite, les réalisateurs reviennent avec un film différent, mais qui est plus efficace. Ben part vivre et travailler avec son père pour l'été après avoir eu des problèmes là où il habitait avec sa mère. Très vite, l'adolescent commence à remarquer des choses étranges chez ses voisins. La voisine se comporte étrangement et les enfants se mettent à disparaître à la fois physiquement, mais aussi dans la tête des gens... Dans une ambiance très 80s, "The Wretched", qui aurait très bien pu se dérouler à cette époque, est un film de sorcière assez différent de ce que l'on a l'habitude de voir même si ce n'est pas totalement original pour autant. Et c'est à ce niveau que le film aurait pu être mieux. En fait, le film ressemble à une version horrifique de "Disturbia" avec cet adolescent qui se pose des questions sur les voisins et qui commence à les épier. Le déroulement est un peu trop attentiste alors qu'il y avait tout pour faire quelque chose d'encore plus inquiétant et angoissant. Les moindres apparitions de la «sorcière» sont très efficaces et visuellement réussies. Si le potentiel n'est pas totalement exploité, "The Wretched" est quand même un petit film d'horreur sympathique avec quelques bons moments.

Une nouvelle sorte de démon pour ce film d'horreur et de possession. Assez classique aussi, autant sur le fond que sur la forme, mais bien fait. Un bon suspens, quelques scènes choc, une interprétation (casting complètement inconnu) solide et une ambiance prenante font qu'on ne s'ennuie pas. Au final ce The Wretched, sans renouveler le genre, se laisse regarder avec un certain plaisir.

Bénéficiant d'un contexte complètement inédit grâce à l'épidémie de Covid-19, "The Wretched", une petit film estampillé IFC comme il en existe tant, est devenu le succès horrifique dont tout le monde parle grâce à son score impressionnant dans les quelques salles réouvertes aux États-Unis et surtout aux séances drive-in où le long-métrage fait apparemment un malheur. Évidemment, vu de France et en cette période de disette cinématographique, on peut légitimement s'interroger sur la réelle valeur de ce film des frères Pierce, est-il en effet devenu un phénomène seulement par le fait de circonstances extraordinaires ou par ses qualités intrinsèques de bon film de genre ?

Adolescent à problèmes, Ben a très mal vécu le divorce de ses parents. De retour chez son père pour quelques temps, il découvre que ce dernier a désormais une nouvelle compagne.
Durant son job d'été à la marina du coin, il tombe à la fois sous le charme de sa sympathique collègue et d'une plaisancière de passage.
Comment le jeune homme va-t-il régler ses terribles problèmes familiaux et sentimentaux ?
Ah, accessoirement, il y a une créature très louche qui s'amuse à croquer les voisins du coin...

Bon, ce résumé très succinct (et un chouïa caricatural) du début de Wretched" doit déjà vous donner pas mal d'indices sur la catégorie à laquelle il appartient... et, vous l'aurez sans doute deviné, ce n'est pas celle de la mouvance auteurisante de l'horreur US du moment. Non, "The Wretched" est bel et bien une teen-épouvanterie pur jus, au déroulement scénaristique si mécanique que le film semble tout droit sorti du même moule que bon nombre de produits de l'horreur la plus commerciale de ces dernières années.
Toute la formule s'étale devant nous comme une recette invariablement figée dans ses ingrédients/poncifs : le flashback introductif inutile, l'exposition bien trop longue sur les problèmes futiles de ses personnages avec en parallèle quelques manifestations de la créature pour nous rappeler la teneur du film, la montée en puissance de cette dernière, un héros incompris de tous, la recherche Google qui désintègre le mystère (quoique le film donne au moins l'impression d'en plaisanter), le combat final, le rebondissement final, l'épilogue pensée pour l'avenir... L'ossature de l'écriture est tellement inscrite dans un schéma prévisible qu'elle pourrait directement condamner "The Wretched" à rejoindre les limbes cinématographiques gorgées de teen-navetons du genre passés avant lui...

"Pourrait" car se focaliser uniquement sur sa mécanique fatiguée ne serait pas vraiment rendre justice au film des frères Pierce. En termes de contenu, "The Wretched" va en effet proposer pas mal de choses intéressantes qui, si elles ne lui permettront pas de transcender son format de teen-épouvanterie, vont au moins en faire un divertissement honnête en sa catégorie.
D'abord, mine de rien, le film propose une créature au mode opératoire un minimum original, celle-ci fera parfois un peu n'importe quoi pour se mettre en danger (depuis le temps qu'elle agit ainsi, elle pouvait se douter que se mettre toute nue et faire craquer ses os dans tous les sens devant l'entourage de sa victime était de nature à éveiller quelques suspicions) mais elle a le mérite d'être un croquemitaine plutôt bien pensée et très dangereuse dans ses activités de "chasse". Dans le monde aujourd'hui très aseptisé des antagonistes de films d'épouvante pour ados, celle de "The Wretched" fait plaisir à voir malgré une mythologie et une véritable apparence encore à peaufiner !
Ensuite, la nature même de ce monstre épouse les tourments de son principal adversaire adolescent: ce dernier crie son désespoir de voir sa famille brisée et remplacée au sens figuré pendant que la créature, elle, fait tout cela littéralement. La finalité du propos est minime et débouchera en plus sur une morale horriblement conservatrice sur les familles recomposées mais, tout de même, "The Wretched" fait au moins l'effort de ne pas tomber dans l'horreur gratuite et préfère l'accoler au sort de ces héros sur le fond. Un autre bon point pour lui !
Enfin, les Frères Pierce font toujours preuve de générosité pour assurer le spectacle aussi bien à l'écran que du côté des rebondissements de l'intrigue. Dans le premier cas, la créature sera souvent très bien mise en valeur par de bons effets spéciaux à l'ancienne et dans la violence de ses agissements (ça croque de l'enfant, punaise !), quitte à en faire parfois un peu trop, la surenchère vaine de l'affrontement final notamment. Dans le deuxième, on doit bien avouer que l'on n'aura pas vu venir un rebondissement très gonflé de cette histoire ! La révélation apparaît un brin capillotractée dans des détails que l'on tente de nous expliquer mais, bon sang, que cela fait du bien d'être surpris dans un film dont on pensait connaître tout le cheminement par avance ! Encore une preuve que "The Wretched" vaut décidément le coup d'oeil.

"The Wretched" est donc bel et bien une teen-épouvanterie avec tous les défauts que cela peut induire... et aussi la preuve que ce genre de film peut également posséder des ressources inattendues pour aboutir sur un résultat un minimum honnête. Sans doute pas assez pour prétendre au film d'horreur de l'année mais pour une séance d'un soir au drive-in du coin (ou chez soi), ça fera l'affaire.

Un assez bon film d'horreur avec des idées originales qui ressemblent un peu Fright night (en rmeplacant le vampire par une sorcières), les acteurs se défendent bien, pas d'abus du s de jumpscares. et un bon petit twist à la fin.

Ce film d’horreur nous parvient précédé d’une solide réputation outre-Atlantique car il a cartonné dans les drive-in américains. Pourquoi me direz-vous ? Premièrement, car il confronte le teenage movie à l’épouvante de façon intelligente. En effet, le métrage prend bien son temps au début pour nous présenter Ben, un ado sympathique qui est venu travailler l’été avec son père, si bien qu’on éprouve de l’empathie pour lui. De fait, dès lors que des choses bizarres se passent chez ses voisins, on s’inquiète avec lui. Deuxièmement, s’il s’avère n’être qu’un énième film de possession, on a affaire ici à un démon bien singulier et excellent croquemitaine représentant alors une adversité primaire et ancestrale qu’il va être bien difficile de chasser ! Alors même si la réalisation est assez classique, c’est relativement bien fait, car on a : du bon suspense, deux, trois scènes chocs, un casting de têtes inconnues tout à fait honorable, une ambiance prenante et anxiogène mais surtout, une fin très ouverte appréciable. Aussi, même si « The Wretched » ne renouvellera pas le genre, il se laissera visionner avec grand plaisir car on ne s’ennuie pas une seule seconde !

Schéma standard : une sorcière habite des adultes à tour de rôle, qui capturent ainsi des enfants.
Le traitement novateur est que tout se dénouera non pas grâce aux policiers classiquement aveugles, non pas grâce à des adultes, mais grâce à des ados.
Il y a pourtant dans la première partie beaucoup trop de séquences inutiles sans lien apparent avec l'intrigue.
On expose inutilement des matières viscérales. L'ado devient le héros sans peur qui court seul après la bête monstrueuse pour sauver le jeune voisin.
Un peu trop puéril et invraisemblable...

Ce n’est pas peu dire que la première séquence de cette petite série B nous hérisse le poil. On est directement mis dans le bain, c’est tendu, effrayant et sans concession et cela annonce une petite bobine d’épouvante prometteuse. On pense que cela augure d’une créature bien écœurante et d’un film d’horreur qui a du chien. Pour la première affirmation cela se révèle vrai et on aura l’occasion de le voir durant tout le film. Pour la seconde, beaucoup moins, « The Wretched » restant un produit de seconde zone sur bien des niveaux, approchant parfois même le Z. Si ce long-métrage horrifique a fait autant parler de lui c’est à cause du contexte actuel et rien de plus. En effet, il est l’un des rares films à être sorti sur les écrans américains cet été durant la pandémie dans le peu de cinémas qui restaient ouverts. Et il a également fait fureur aux séances du samedi soir dans les drive-in réhabilités en masse cette année pour l’occasion. Il a donc connu un succès d’estime davantage contextuel et basé sur la pénurie de concurrence plus que sur ses véritables qualités intrinsèques. Ce n’est pas trop mal réalisé, on a droit à quelques sursauts et images peu ragoûtantes mais tout cela reste très classique et vite oublié, avec une histoire tissée avec du gros fil.



Le contexte de cette petite ville portuaire et balnéaire de la côte est américaine est bien rendu. La mythologie autour de la créature et de ses origines en vaut une autre et n’est pas assez creusée mais elle n’en demeure pas moins effrayante et relativement originale. Les réalisateurs n’oublient pas de distiller quelques frissons et séquences bizarres tout le long du film mais pour le reste « The Wretched » n’a rien de sensationnel ni de mémorable. C’est le genre de production assez soignée mais qui se clonent depuis des années sur les étalages des vidéos-clubs puis dans les vitrines des plateformes de streaming. Des films à destination des afficionados de produits horrifiques peu regardants. Les acteurs, tous inconnus au bataillon, font le strict minimum voire jouent mal et on a du mal à s’identifier à eux ou à se sentir concernés par leurs mésaventures. Entre l’ado qui a tout compris, les voisins bizarres, le père dubitatif ou les amourettes de collège, tout cela n’est pas très fin et frise parfois le ridicule. Heureusement, un rebondissement étonnant dans la dernière partie vient nous surprendre même s’il semble quelque peu capillotracté et peu vraisemblable. C’est donc vraiment soft et pas très abouti mais surtout déjà vu mille fois. « The Wretched » est typiquement le genre de film qui plaira aux amateurs de frissons peu exigeants sur l’emballage où la seule réelle valeur ajoutée vient de la créature et des quelques scènes choc et dégoûtantes dont elle est la « star ». Pour le reste, on repassera même si l’ennui s’évite de justesse.



Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.

Vu sur Shadowz, il s'agit d'un film d'horreur assez moderne (2019), les images sont de qualité. Il ne se passe pas tant d'événements que ça, mais l'histoire est bien construite, divertissante avec les à-côtés, donc cela nous tient jusqu'au bout. Même les histoires secondaires font passer le temps, vraiment rien d'ennuyant.

Avec un début sympathique, le film laissait espérer un déroulement entraînant mais l'intrigue s'enlise dans les lieux communs du genre. C'est d'autant plus décevant que l'intrigue aurait pu revêtir des atours inattendus et mériter le statut de "bonne surprise" qu'on lui prête à tort, mais les mauvais choix scénaristiques finissent par enterrer l'ensemble dans la fosse commune des plates productions actuelles, standardisées et dénuées d'ambition et d'originalité. Dommage!

Il est difficile de sortir un bon film d'horreur apportant quelque chose de nouveau.
Même si the Wretched ne déroge pas à la règle, il arrive à instaurer un climat de tension plus qu'honnête pour un thriller horrifique, avec quelques trouvailles scénaristiques spoiler: (les parents qui oublient l'existence de leurs enfants) et une sorcière préférant les marmots aux Miel Pops pour le petit déjeuner dont les apparitions
s'avèrent particulièrement efficaces.
Sans révolutionner le genre, il procure sa petite dose d'épouvante et un scénario suffisamment bien conduit pour passer un bon moment.

Le début annonce un film trash qui fera mal au ventre pour certains !
J'ai pu le voir dans certaines critiques, c'est assez différent de ce qu'on a l'habitude de voir, ce qui donne une touche d'originalité. C'est vrai. L'idée de base était pourtant bonne mais le scénario ne m'as pas totalement convaincu. On manque des expliquations sur ce monstre. Le déroulement du film est assez lent, mais bon on avance petit à petit avec une petite enquête mené par le jeune adolescent, Ben. C'est flippant et gore, un point important réussi. La présentation des personnages est bien mise en scène j'ai trouvé. Les bruitages sont bons, les acteurs également mais ils sont trop caricatureaux. Et il y a du cliché dans certains scènes. Malgré ces points négatifs... Le film se regarde facilement.

The Wretched démarre directement par une introduction flippante et elle ne plaisante vraiment pas ! En plus, les deux bandes-sons présentes sont vraiment cools et badasses. En ce qui concerne l'histoire principale, nous retrouverons un jeune adolescent emménageant avec son père. Là où tout devrait être rassurant pour lui, tout prendra une autre tournure lorsque le voisinage fera la rencontre d'un esprit malveillant louant une haine pour les enfants. À première vue, nous pouvons rapidement penser à une histoire de parents tueurs d'enfants (cela change un peu des enfants qui tuent, pour le coup c'est tout l'inverse.). Enfin... Plus ou moins, car le film ira bien plus loin que cela par son aspect hantise de l'histoire.

Au-delà de sa bonne introduction tout de suite très sympa, le métrage ne s'arrêtera pas là et abattra au fur et mesure ses diverses cartes. Il prendra d'abord la peine de développer notre personnage principal, le personnage devient du coup rapidement attachant avec l'avancée du métrage, mais c'est aussi ce qui apportera un aspect teen-movie au film. En ce qui concernera l'entité, elle est vaguement explorée, mais assez pour en refléter un air psychédélique (un peu comme les sirènes). Le sujet principal ne peine jamais à nous garder cette bonne ambiance, sombre et mystérieuse. Le film ne misera cependant pas tout sur le côté hantise de l'intrigue principale, mais l'histoire principale ne sera jamais épargnée, elle aura toujours sa place quand il le faudra au sein de cette histoire, car le film ira jusqu'à avoir un petit aspect de thriller à un moment, ce qui le rend d'autant plus intéressant, en nous aidant à éclaircir le mystère de ce phénomène.

Le film n'est peut-être pas fort original en soi, même si j'ai vraiment aimé l'aspect thriller, il faut avouer qu'il tire un peu d'un film tel que "Paranoïak", même si cet aspect ne prendra qu'une petite et courte partie du métrage. Après, ce n'est évidemment pas qu'un thriller, cela reste surtout bel et bien un bon et intéressant film d'horreur. Le film a vraiment tendance à aller chercher un peu plus loin que ce que l'on pense s'attendre. Après, il est vrai que tout n'est pas parfait, mais rien ne nous perturbera assez pour décrocher et ne pas apprécier ce métrage. Et même pas sa fin qui quelque part est un peu prévisible, en plus d'être ouverte à la suite.

Enfin bref, avec du recul, cette histoire ferait une parfaite creepypasta ou encore mieux une bonne légende urbaine ! J'ai vraiment passé un bon moment devant ce film tantôt intrigant, tantôt creepy. J'ai été tenu de bout en bout, jusqu'à son happy-endding mérité et peut-être même attendue.

Un thriller horrifique qui ancre sa terreur imaginaire dans une réalité quotidienne. On retrouve des inspirations ça et là à des films du genre mais pas que (paranoiak, alien...). Un récit qui met beaucoup de temps à se révéler, un final sans imagination mais les 40 dernières minutes sont globalement surprenantes et captivantes.

Deux frères les Pierce font équipe pour écrire et réaliser ce nouveau film d'horreur. Bien que la tradition soit riche et que les décors soient superbes à regarder et que l'histoire est très bien racontée et correspond au ton d'un film cool des années 80 et 90. Bien qu'il s'efforce de le faire il échoue de façon spectaculaire. Les personnages sont plats et unidimensionnels avec des dialogues qui correspondent. Ce qui est un concept vraiment génial échoue sous les mains créatives en jeu ce qui fait que le film passe définitivement à côté. spoiler: L'histoire principale suit Ben (John-Paul Howard) un enfant récemment divorcé qui est envoyé vivre avec son père pendant les vacances d'été. Liam est propriétaire de la marina et fait travailler Ben où il rencontre Mallory son amour d'été. Les choses semblent normales dans cette ville de bord de mer lorsqu'une nuit Ben entend un bruit sur le toit
. Alors que le film se débat avec l'histoire les visuels sont incroyables. La conception de la sorcière et de la forêt qu'elle habite utilise des effets pratiques et constitue de loin la meilleure partie du film. Il y a un dispositif de crâne effrayant que beaucoup de personnages utilisent lorsqu'ils sont possédés par la créature. Les performances des acteurs peuvent facilement être pardonnées en raison du matériel avec lequel ils doivent travailler. Mais il est regrettable qu'une troupe diversifiée se retrouve avec des personnages unidimensionnels et des répliques jetables. C'est dommage qu'un grand concept ait été gâché The Wretched aurait probablement réussi avec un autre réalisateur et une réécriture importante...

Alors que le film nous parvient précédé d’une solide réputation outre-atlantique comme le signale Jean-François Rauger dans un article du Monde («The Wretched», le petit film d’horreur qui cartonne dans les drive-in américains), je n’irai pas jusqu’à parler d’horreur existentielle, ni même de psycho-terreur hitchcokienne (comme ça été le cas paraît-il dans le NME), mais d’un retour évident au fantastique de la fin des années 80, capable de confronter le teenage movie à l’épouvante, la montée de sève adolescente versus une adversité bien plus primaire et ancestrale (et dont la série Stranger Things —encore plus surnaturelle— en est l’un des plus beaux exemple). Pas aussi terrifiante qu’une œuvre disons à la James Wan, le film des frères Pierce n’est pas non plus un chef-d’œuvre du genre, mais en ces temps de psychose générale, la suspicion créant souvent du suspense, ça reste largement regardable, et sûrement beaucoup plus intéressant que le tout venant de la production horrifique !