Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
traversay1
3 655 abonnés
4 881 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 septembre 2020
Le goût bulgare des films du tandem Kristina Grozeva et Petar Valchanov est devenu familier avec The Lesson et Glory et maintenant La saveur des coings. Ce dernier se démarque tout de même des deux premiers par son aspect beaucoup moins social, ancré qu'il est dans une relation familiale, celle d'un père et d'un fils qui ont des façons très différentes de vivre le deuil d'un être cher. Cette différence va susciter une suite d'événements incontrôlables (et également des mensonges) qui vont peu à peu confiner à l'absurde. Sans jamais perdre le contrôle de l'emballement des situations et en ajoutant des détails incongrus (l'obsession pour la confiture de coings du fils ; l'appel du paranormal pour le père), le duo de réalisateurs bulgare a construit une mécanique qui fonctionne parfaitement, grâce à un superbe travail d'écriture. La mise en scène, elle, repose parfois un peu trop sur des plans à l'épaule qui auraient pu devenir agaçants s'ils avaient été systématiques. Petit reproche dans la fabrication qui n'altère pas la qualité globale d'un long-métrage qui marque la capacité à se renouveler de Grozeva et Valchanov, déjà lauréats de nombreux prix dans différents festivals.
Un petit film surprenant, car au fil de l'histoire, qui ressemble un peu à un road movie (très simplifié) , on s'attache de plus en plus aux deux personnages....pourtant ils sont complexes et âgés, et pas forcément sympathiques....le scénario se déroule entre deux villages (bulgares), où le fils accompagne le père devenu fou (il prétend entendre des voix de l'au delà et veut contacter un médium) .....Ce n'est pas un film ésotérique, ou spirituel, au sens noble du mot.....Mais il fonctionne bien, grâce à un certain mystère sur les personnalités du père et du fils....Il est fait de très rares rencontres , d'ambigüités, d'un scénario simple avec peut être ??? un humour au quatrième degré ???? Toujours est il qu'il procure un petit plaisir de mise en scène avec un dénouement imprévu.... ( façon polar)....Ce n'est pas un film Grand public (austérité de la mise en scène), mais qui pourrait attirer les cinéphiles avertis....A vous de voir.....
La communication est interrompue. Ce que nous rapportent de manière originale Kristina Grozeva et Petar Valchanov dans un film dont l’austérité première s’estompe peu à peu quand la folie fait place à la raison. Un dérèglement scénique et narratif judicieusement orchestré autour de la disparition d’une femme dont le mari a le sentiment de n’avoir pas été à la hauteur de ses dernières volontés. Il en fait part à son fils qui tentera jusqu’au bout de le raisonner, tout en assurant à sa femme qu’il fera tout pour lui ramener les confitures de coing dont elle raffole. Comment les regrets d’un père et les désirs d’une femme peuvent-ils altérer la tranquillité d’un fils, le bonheur d’un mari de retour de l’enterrement de sa mère ? Une façon de goûter à ces coings qui sans le parfum des géraniums ne seraient rien … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
A la fois tragédie, comédie et road-movie, La Saveur des coings raconte l'histoire d'un artiste soixante-huitard qui vient de perdre son épouse, qui a du mal à l'accepter et qui en fait voir de toutes les couleurs à son fils plus terre à terre et confronté à la vie quotidienne actuelle. A cette occasion, de vieux différends entre le père et le fils ressurgissent.
C'est une belle réalisation mais on a parfois du mal à voir où le réalisateur veut nous emmener. Au fil de l'histoire, on se prend d'intérêt pour les deux personnages et leur relation.
Beaucoup de longueurs. Très peu d'action !! De plus, les sous titres blancs sur blancs sont souvent illisibles!! J'avais aimé le film bulgare La leçon et j'ai été déçue de ce film. Je déconseille